Le jeune enfant a besoin de vivre librement, et d’expérimenter à son rythme les mouvements par lesquels il s’oriente petit à petit vers un but, vers l’autre et l’émotion partagée du jeu. Face à ce besoin parfois immense, l’appréhension des adultes est compréhensible, mais elle ne doit pas empêcher de proposer des espaces moteurs aux jeunes enfants et aux bébés, ni des temps d’action pour l’autonomie quotidienne, parfois vécus à tort comme chronophages.