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Critiques filtrées sur 3 étoiles  

C'est un crève-coeur de d'avouer , par honnêteté , que l'on a pas été emballé par un roman qui de toute évidence , possède des qualités irréfutables: une très belle écriture, lyrique, poétique, recherchée (trop recherchée ?: le travail transparaît parfois au décours d'une métaphore qui évite une fois de plus d'appeler les choses par leur nom), une analyse méticuleuse et plutôt originale du sort des femmes africaines contemporaines , de l'évolution culturelle de ce continent, des relations avec les nations plus septentrionales, celles des « leucodermes ».

Tout cela est indéniable. Mais j'y vois une Afrique qui cache ses blessures, ses ecchymoses sous des vêtements du dimanche : les histoires sordides et banales d'adultère et de violence conjugales sont transfigurées par un lexique pointu et souvent abscons (et ce d'autant que j'ai découvert après avoir tourné la dernière page qu'une partie des termes utilisés était réunie dans un lexique : il eut été sage de la part de l'éditeur d'en mentionner l'existence dans les premières pages, d'autant que le dictionnaire intégré de la version numérique n'est d'aucun secours, les termes obscurs n'ont pas leur place dans un dictionnaire de base, et il est impossible de quitter sans cesse le récit, déjà compliqué, pour de telles recherches).

Le résultat est que l'on met un certain temps à savoir où l'auteur nous emmène, à comprendre qui nous fait part de ses confidences, puis de faire le lien. Pour corser le travail, les quatre narratrices ont plusieurs noms.


C'est donc une lecture exigente, qui mérite sûrement une deuxième approche, et d'y passer du temps (encore plus de temps : plus d'une semaine pour 288 pages, ce n'est pas de la gloutonnerie!).
Lien : http://kittylamouette.blogsp..
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J'aurais aimé dire que ce roman est sublime, que l'écriture est d'une recherche incontestée, que la parole des femmes africaines est ici glorifiée et que leur sort est courageusement révélé.

Mais je ne peux pas.

Je ne peux pas parce que, pour moi, cette belle écriture est justement trop recherchée et qu'elle ne colle pas aux personnages. Elle est trop excessive face à ces femmes dénuées de choix, de pouvoir et d'une détresse absolue.

de plus, le personnage masculin n'est que le fil rouge qui relie ces femmes, elles le connaissent toutes mais à aucun moment il n'intervient dans leurs réflexions. Il sert juste d'exutoire. Il symbolise l'homme. Point.

J'ai entendu ces femmes. J'ai compris leur douleur, leur vie, leur amour. J'ai bien saisi leur condition de femme battue, soumise. Leur emprisonnement dans une société phallocrate et misogyne. Mais je n'ai perçu aucune empathie pour elles.

La mère trop engoncée dans son rôle de femme mariée à contrecoeur pour donner un nom (une généalogie) à ses futurs enfants et effacer la faute de l'aïeul. L'amante hystérique, folle de religion et haineuse. La future femme (sans doute celle qui finalement m'a un peu touchée car perdue depuis la mort de son premier époux) nageant entre deux eaux et hésitant sans cesse. Et la soeur, libre de son corps (la seule d'entre elles qui jouit de son statut de femme) et de sa vie, qui refuse le passé et les traditions mais qui joue un rôle face à la société et à ses parents.

Un roman pour dénoncer la condition féminine en Afrique, la violence faite aux femmes, pour évoquer aussi l'homosexualité, la religion et le mysticisme, pour comprendre les suites de l'esclavage et du colonialisme et la perte d'identité qui leur est reliée. Un roman d'une grande richesse mais d'une grande froideur.

Lien : http://mes-petites-boites.ov..
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Un conseil que je vous donne afin de profiter pleinement des trésors dont regorge la prose de Léonora Miano : évitez de lire Crépuscule du tourment quand votre attention sera parasitée par ce qui vous entoure. Vous risqueriez de passer à côté de la beauté de ce texte tout simplement. C'est malheureusement ce qui m'est arrivé et je suis bien embêtée.

L'écriture de Léonora Miano convoque un univers fait de légendes, le mystique talonnant la triste réalité d'une misère sociale et affective. Crépuscule du tourment est un roman de femmes, au sens propre comme au figuré ; un récit polyphonique bercé par la musicalité des confessions de 4 femmes, liées par le même homme, âmes esseulées qui s'ouvrent au lecteur, ne lui épargnant rien, la tabou réduit à peau de chagrin.

La mère, l'ancienne amante, la future épouse et la soeur, si dissemblables, trouvent malgré leurs différences, le courage de livrer, avec la rage et l'énergie du désespoir, ce qui pèse sur leur conscience. Les espoirs déçus, les amours contrariées mais aussi les lâchetés et bassesses auxquelles elles ont été confrontées, corsetées dans un carcan de bienséance et de préjugés qui les ont toujours inhibées. Ces cocottes-minutes féminines, sur le point d'imploser, conservent toutefois la dignité qu'on attend d'elles. C'est assez frappant d'ailleurs de ressentir cette retenue tout au long de ce roman alors que nos narratrices se livrent à corps/coeurs ouverts avec la rage de lionnes.

Crépuscule du tourment aurait pu être sublime si je n'avais perdu le fil de ma lecture. Et la disparité des discours, moins convaincue par l'ancienne amante dont je n'ai pas compris les aspirations mystiques, alors que transcendée par la confession de la mère et de la soeur, n'a pas aidé à me maintenir concentrée.

Pour autant, je continue à penser que Léonora Miano est une fabuleuse conteuse et je ne suis pas prête de m'arrêter là en ce qui la concerne.

Lien : http://www.livreetcompagnie...
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Quatre femmes qui s'adressent à un absent.
Quatre femmes qui témoignent de leur appartenance à la culture subsaharienne.
Quatre femmes aux origines différentes.
Quatre femmes qui ont essayé de prendre leur destin en main.
Quatre femmes tellement seules…
J'ai rarement été aussi partagée sur ma lecture qu'en refermant ce livre.
Conquise par la fiction qui avance au gré des témoignages des narratrices.
Emplie d'empathie et d'admiration pour ces femmes.
Intéressée par ce que roman dévoilé de la société et des cultures subsahariennes.
Passionnée par ce que nous dit Léonora Miano des conséquences de la colonisation.
Et pourtant je me suis parfois ennuyée durant ma lecture.
Lassée par le ton vindicatif des quatre narratrices.
Déroutée par un vocabulaire soutenu, voire spécialisé, qui m'a obligée à quelques pauses dictionnaire qui ont rompu le fil de ma lecture.
Noyée par le flot de propos qui mêle réflexion et fiction et qui a fini par me fatiguer.
Peut-être parce que j'ai voulu le lire trop vite ?
Ce qui est certain, c'est que je relirai ce roman, en faisant une pause entre chaque narratrice, afin de me laisser imprégner par chaque univers, afin aussi et surtout de digérer toutes les infos et toutes les connaissances acquises à travers la fiction.
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L'histoire se passe de nos jours, quelque part en Afrique subsaharienne, au Cameroun peut-être.

Crépuscule du tourment est un roman choral dans lequel 4 femmes s'adressent tour à tour au même homme, d'abord sa mère, puis Amandla la femme qu'il a aimée et quittée, Ixiona qui partage maintenant sa vie mais qu'il n'aime pas et enfin sa soeur Tiki.
Cet homme est absent, elles ne s'adressent donc pas directement à lui et elles ne sont pas ensemble non plus. C'est une succession de monologues où chacune parle de sa vie à partir d'un même évènement, chacune raconte les mêmes faits mais d'un point de vue différent.

Elles ont toutes en commun un secret refoulé, une blessure d'enfance et en toile de fond le fardeau de la colonisation et de l'asservissement de la femme.

Madame est la première à s'adresser à son fils Dio.
Madame a épousé Amos le fils d'un administrateur colonial, un noble qui appartient à une lignée prestigieuse. Atteint d'un déséquilibre psychologique, il a de terribles accès de violence envers sa femme mais Madame assume ses choix...
Nous sommes dans une société où les hommes vivent comme une honte que leur femme leur résiste, se révolte.

Pour Madame, Dio est un cuisant échec, son fils a refusé d'occuper son rang, de fréquenter son milieu, il a tourné le dos à sa famille et revient avec une femme que sa mère ne nomme que « la femme ramenée du nord », c'est la femme de son ami décédé, il a adopté leur enfant.
Elle va tout faire pour empêcher que son fils épouse cette femme "sans généalogie" et n'hésitera pas à avoir recours à la sorcellerie.

On découvre peu à peu que Madame est une mère en quête de respectabilité qui vit dans la peur et la honte dans la hantise de la déchéance sociale. On comprend que des blessures anciennes ont forgé la femme qu'elle est devenue.

Après Madame, parole aux trois femmes tour à tour…

Un texte très érudit qui fourmille de connaissances sur les coutumes et traditions de cette région et qui distille des réflexions sur la féminité, sur la force féminine, sur la façon de se construire comme femme et sur la capacité de résilience de l'être humain.

L'écriture est très dense, je l'ai même trouvée confuse par moments. Une lecture sensuelle et exigeante qui comporte de très beaux passages, mon plaisir a eté incontestablement entamé par la difficulté de lecture de certains passages.
Lien : http://leslivresdejoelle.blo..
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Une couverture magnifique, une auteure camerounaise, il n'en fallait pas plus pour que je commence ce roman !

Quatre femmes prennent la parole dans ce roman : une mère, sa fille, une jeune femme épousée sans amour, une autre abandonnée. Toutes s'adressent à un homme et leurs discours, leurs pensées, sont tournées vers cet absent. Elles racontent alors leur vie, leurs relations avec lui, mais surtout leur vie de femme dans ce pays d'homme.

J'ai mal commencé avec ce roman, puisque j'ai cru que le changement de parole se faisait à chaque paragraphe comme dans le Gaudé. En fait, elles ont chacune une partie du roman dédiée. Une fois que j'ai compris ça, c'est allé mieux.

Néanmoins, je n'ai pas non plus beaucoup adhéré à l'histoire, il y avait des passages intéressants, mais je n'ai pas vraiment compris l'intérêt de s'adresser à cet homme absent puisqu'elles parlent essentiellement d'elle et rien d'autre. de plus, la sexualité est une très grande part du roman ; dans les 3 premières parties je me disais qu'elles commençaient par parler du corps, pour ensuite s'intéresser au mental. Mais la 4ème partie ne parle quasiment que de sexualité et je n'ai pas trouvé qu'elle apportait grand chose pour l'histoire en elle-même.

Bref, je n'ai pas été très emballée par ce roman, difficile à conseiller en plus, mais j'ai malgré tout appris des choses intéressantes sur la vie au Cameroun (ou presque le pays n'est pas cité directement).
Lien : https://girlkissedbyfire.wor..
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Un roman choral sensuel où chacune de ces quatre femmes évoquent leurs amours , leur sexualité et leur quête de féminité. A travers leurs propos il est aussi question du passé colonial, des coutumes, des traditions et des croyances à la limite de la sorcellerie. L'écriture est belle et riche mais le récit, est parfois difficile à appréhender et la lecture pas toujours facile. Mais il ne faut se plaindre quand un roman est de cette qualité littéraire.
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Chère lectrice, Cher lecteur,

Pour le défi littéraire 2020, en octobre, il faut lire un bouquin d'une autrice ou d'un auteur ayant remporté le Grand prix littéraire d'Afrique noire. Léonora Miano s'est vu décerner le prestigieux prix pour l'ensemble de son oeuvre en 2011. J'ai choisi de plonger dans Crépuscule du tourment.

Que raconte ce livre?

Crépuscule du tourment est un roman choral présentant 4 voix de femmes : Madame, Amandla, Ixora et Tiki. Ces dernières s'adressent à un homme absent, Dio. Ainsi, Madame parle à son fils qui lui en veut de ne pas avoir quitté son époux qui la battait. Elle lui dit que dans cette société, elle a tenté de survivre. Car être femme, c'est mettre à mort son coeur, le museler, n'obéir qu'à la raison. La raison, c'est devenir une épouse et une mère. C'est ployer sous les coups, c'est observer les serpents tapis dans les coins ombragés du jardin. Ensuite, Amandla raconte à Dio ce qu'elle devient. Elle aborde son incompréhension par rapport à leur histoire d'amour. Puis, Ixora, la femme de son ami décédé prend aussi la parole. Elle lui fait part de ses sentiments car elle ne l'aime pas même s'il veut l'épouser. Elle ne veut pas de lui comme époux même s'il a adopté son fils. Finalement, il y a sa soeur qui lui relate leur enfance. Ces femmes vivant en Afrique subsaharienne ont connu la violence des hommes. Elles connaissent les coups, elles ont appris à se taire car c'est la loi du père qui domine. Mais, à ce fils, à cet homme, à ce frère, elles vont aborder leur sexualité. La plupart aime surtout les femmes. Elles sont en quête de leur identité féminine dans un monde l'écrasant. Elles ne sont vivantes que parce qu'elles sont, pour la plupart, des mères.

Mais aussi, il est question des traumatismes engendrés par le colonialisme. Ce livre aborde une recherche d'identité. Une recherche d'identité par rapport à sa culture, à son territoire, à l'autre, à soi. Cette quête se vit en amont pour comprendre ce que transportent les gènes, cette «ancestralité ténébreuse». En ce sens, des thèmes comme la violence faite aux femmes, le colonialisme, les tabous sexuels, les enfants des esclaves sont abordés par les narratrices tout au fil des pages.

Ce que j'en pense

Je n'avais jamais lu de livre de cette écrivaine camerounaise. Je suis bien contente de mon choix. Ce livre nous amène à nous questionner par rapport à l'autre. Car, aujourd'hui, dans notre belle Amérique, le racisme est loin d'être éliminé. Des êtres meurent en raison de la couleur de leur peau sous les balles des policiers. Encore et encore. Ainsi, j'ai bien aimé la réflexion d'Amandla, celle dont Dio était amoureux. Elle parle de son rôle en tant qu'enseignante:

Je dis tout cela à mes petites marmailles. Je ne leur cache rien. Les travaux forcés. Les déplacements de populations. le code de l'indigénat. La ségrégation raciale. le génocide des Hereros. le nazisme déjà en gestation qui les a parqués dans des camps de concentration. Oui. Je leur parle de tout cela. Une colère toute légitime monte en eux. Je les calme en expliquant que nous n'avons pas le temps de haïr. Nous ne pouvons nous permettre de gâcher ainsi les forces qui doivent nous servir à rebâtir. Je sais de quoi je parle. J'ai connu l'irrépressible fureur qui s'empare de ceux qui plongent dans les abysses de notre mémoire sémite. Cette douleur si terrible qu'elle se mue en désir de revanche. Coûte que coûte et sur-le-champ. La vengeance. le cri : Pas de justice pas de paix. (p. 110)
Quel sens donné à la valeur de l'existence?

J'ai été extrêmement touchée par ces femmes qui ont même osé aimer d'autres femmes.

Mais encore, l'écriture de Léonora Miano est très poétique. Elle cherche à dresser le portrait d'hommes et de femmes à travers l'Histoire. Ses mots sont justes, forts, puissants. Elle présente un combat : celui des femmes, celui des siens, celui de soi… elle dénonce pour expliquer sans jamais juger. Une grande écrivaine possédant un talent immense.

Je ne peux que vous encourager à lire du Léonora Miano. Par le biais de ses écrits, elle nous livre la mémoire des siens. https://madamelit.ca/2020/10/22/madame-lit-crepuscule-du-tourment-de-leonora-miano/
Lien : https://madamelit.ca/2020/10..
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C'est un choeur de femmes, composé de quatre voix qui interpellent un homme, un absent : celles de sa mère, de sa future épouse, de son ex amante, et de sa soeur, enfin. Mais à travers les confidences, les explications, les réminiscences qu'elles expriment à son attention, ce sont surtout elles-mêmes qu'elles dévoilent, leurs faiblesses, les craintes qui les oppressent ou les paralysent, les désirs qui les portent et les fortifient, et surtout leurs espoirs...

Ces femmes ont grandi dans un monde de violence, héritières d'une histoire qui a annihilé la vision du monde portée par leur peuple. Elles ont subi les conséquences d'antagonismes dont elles ont presque toujours été les perdantes...
Antagonisme Nord-Sud, les triomphants nordistes, ces "leucodermes" comme l'une elles les désignent, ayant à coups de mépris, de fouets, de rééducation forcée, imposé leur culture, leur religion, leurs moeurs. Les femmes ont dû faire taire leurs voix, et dissimulé leurs corps, au nom de la rigide et puritaine morale judéo-chrétienne importée par l'occupant.
Antagonismes générationnels, nourris d'incompréhension et d'incommunication, les jeunes reniant les traditions, forts d'un mépris envers ces aînés qui se sont laissés exploiter, piller...
Antagonismes de castes, les ascendances déterminant une existence, vouant la "mal-née" à un perpétuel rejet...

Ayant grandi dans une société patriarcale, où la religion servait de prétexte à les asservir, les reléguant au rôle de mère et, éventuellement, d'épouse (à condition d'être soumise), elles ont, pour certaines d'entre elles, parfois peiné à définir leur identité, à assumer leur désirs profonds, à s'imposer comme des êtres à part entière, responsables de leur destin et de leurs choix.

Pour autant, elles ne sont ni dans la rancoeur, ni la victimisation. Elles sont en quête de chemins pour se réaliser en toute sincérité avec elles-mêmes, et cette quête passe par des retrouvailles avec leurs origines, et cette africanité perdue, avec ses croyances, son idiome, ses traditions séculaires, les liens qu'elles tissaient entre les êtres, hommes et femmes. Renouer avec le sacré, hors des diktats religieux d'hier ou d'aujourd'hui, pour pouvoir bâtir leur propre modernité, imaginer un avenir réconciliant l'essence du peuple africain et les aspirations de ses représentants de la jeune génération.

L'accomplissement de leur féminité, indissociable de leur épanouissement en tant qu'individu, est aussi intimement lié à l'acceptation de leur sexualité, quelle que soit la forme que prennent leurs désirs.

Les événements de la nuit d'orage qui provoque leur monologue intérieur, en déliant leurs pensées, leur remettent en mémoire les bases d'une solidarité sororale, indispensable à leur survie dans une société inique, indispensable enfin, à la réparation de leurs souffrances.

Les avis sur ce roman découverts à l'issue de ma lecture évoquent régulièrement sa langue difficile à aborder, et une complexité parfois décourageante. Je me suis alors souvenue qu'en effet, l'entrée dans "Crépuscule du tourment" peut sembler abrupte, voire absconse... mais l'écriture de Léonora Miano, érudite, sensible, éloquente, s'apprivoise peu à peu, et finit par vous envoûter au point de vous faire complètement oublier ces débuts laborieux.
Lien : https://bookin-ingannmic.blo..
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