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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Montréal, une jeune femme se fait renverser alors qu'elle sortait du boulot, le chauffard a pris la fuite, elle passera quelques heures dans le coma, pour elle ce sont 24h, qu'elle a passé avec un homme qui l'a sauvé in extremis de l'accident, pourtant elle a bien été renversé et a été hospitalisée !
Le chauffard n'est autre qu'un meurtrier, Simone était d'ailleurs sa prochaine victime, mais il la voulait vivante, pour la torturer ... cet homme s'en prend au directeur de l'hôpital d'où elle s'enfuit ...
Le sergent-détective Victor Lessard, alcoolique, séparé de sa femme, ne voyant plus ses enfants, sur la sellette, se retrouve en charge de l'enquête, il est le seul à faire les recoupements entre Simone et le défunt directeur, recoupements accentués lorsque son toxico de fils volera la voiture contenant le corps de notre première victime ...

Premier roman consacré à Victor Lessard, première fois que je lis un auteur québecois, et loin d'être la dernière !!!
on oscille entre le thriller et le fantastique, maîtrisé avec brio !
on s'attache sans problème à ces personnages et leur phrasé exotique !
Une très bonne découverte !
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Titre en France : "Les âmes traquées"

Une très bonne histoire policière, avec des passages à la limite du paranormal : qu'est-ce que la réalité ? Y-a-t'il une autre vie pendant un coma ?
C'est le mois d'avril à Montréal ; Simone Fortin, designer Web chez "Dinar" se fait renverser en allant boire un café par une voiture noire qui lui fonce dessus ; elle tombe dans le coma.
Un homme est retrouvé poignardé dans son bureau et on lui a tranché l'index ; on découvre un autre cadavre dans le coffre d'une voiture et dans les deux cas une étiquette portant la mention : Message d'erreur 10161416.
Le "héros policier" se nomme Victor Lessard, sergent-détective de la police de Montréal, ancien alcoolique, séparé de sa femme et de ses enfants, ayant des problèmes avec sa hiérarchie et qui est touché par le désespoir qui atteint tout être humain mis au contact de la violence et du mal.
Petit à petit, on comprend que Simone a eu une autre vie avant celle-là ; elle a des connaissances médicales importantes et semble avoir quelque chose à voir avec la mort d'un petit garçon de cinq ans.
Mais quel rapport entre les deux morts et l'accidentée ? Celle-ci est sortie du coma et de l'hôpital, avec des souvenirs impossibles à avouer, sans savoir que l'assassin lui court après ...
L'intrigue est bien menée, le suspens aussi ; le lecteur suit tour à tour Simone Fortin, le policier, et l'assassin sans que l'on sache de qui il s'agit, c'est habilement fait ; la psychologie des personnages est assez fouillée et les sujets traités sont intéressants. Un très bon polar !

Premières phrases : " Ville de Québec. L'obscurité. Les paupières closes, il essaya de recréer une image mentale du visage, mais la vision s'estompait. Pendant une fraction de seconde, il crut voir apparaître la naissance des sourcils, puis tout se brouilla. Quoi qu'il tente, il demeurait incapable de visualiser les yeux."
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J'AI ADORÉ!!!!!! dévoré en deux jours, je ne m'attendais pas à un aussi bon suspense, quelle belle surprise! les personnages sont attachants, continuellement en haleine, on ne peux pas lâcher l'histoire, malgré tout ce qui peux se passer autour de nous! je le conseille à tout le monde sans la moindre hésitation! Michaud vient de me faire aimer de nouveau le polar!
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J'avais envie d'un bon polar et c'est exactement ce que j'ai eu. Demandez et vous receverez... Si seulement ça fonctionnait toujours comme ça ! Je n'avais pas d'attente particulière mais c'est avec plaisir que j'ai découvert un polar difficile à lâcher où trois histoires, bien différentes au départ, se chevauchent avant de finir complètement liées. le lecteur se balade entre Montréal, Québec et Trois-Pistoles au gré des envies de Michaud.

L'auteur a réussi à me tenir en haleine du début à la fin. C'est qu'il a le don de s'arrêter où il ne faut pas et de poursuivre la narration avec un nouveau personnage. le lecteur est alors obligé de lire quelques pages de plus pour savoir ce qui est finalement arrivé au personnage précédent. Pas fou Martin Michaud !

Le personnage principal, Lessard, un policier dans la quarantaine un peu cynique et désabusé, est stéréotypé. On a l'impression qu'on le connait déjà quand on commence la lecture. Rien de bien innovateur de ce côté. Ça pourrait déplaire à certains lecteurs mais ça n'a pas été mon cas. C'est plutôt le petit soupçon de surnaturel qui ne m'a pas particulièrement plu. Ce n'est pas quelque chose que j'apprécie dans un roman policier mais ça, c'est tout à fait personnel. D'autres aimeront probablement ce petit côté ésotérique.

Il ne faut pas parler dans l'ascenseur est donc un polar efficace. Je vous le recommande pour passer un bon moment. Puis, de mon côté, il est certain que je garderai un oeil sur cet auteur prometteur de chez nous.
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Ce n'est pas mon premier roman de Martin Michaud et si j'ai aimé le dépaysement à l'accent canadien et le style vif de la narration ; je suis assez perplexe quant à l'explication dévoilée. Sans divulgacher la chute, le récit en alternance des personnages et les situations complexes liées au scénario donnent peu de crédibilité et apportent de la confusion au récit.
Un verdict mitigé donc pour cette lecture.
Merci Babelio et les éditions Kennes
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Nous sommes au coeur d'une enquête policière à Montréal qui débute avec une tentative de meurtre sur la personne de Simone Fortin, employée dans une boîte de publicité. Alors que la victime se trouve dans le coma à l'hôpital, le directeur général de l'hôpital est assassiné dans son bureau. Et finalement, on retrouve un autre corps dans le coffre d'une voiture volée. Ces trois scènes de crime bien différentes sont dans les faits intimement liées.

Jusque-là, ça va. L'enquête est bien ficelée et intéressante. Il n'y a pas de grands rebondissements, mais ça demeure du bon policier.

Là où j'ai moins accroché, c'est l'histoire parallèle. Pendant son coma, Simone entre en communication avec Miles. Dès qu'elle se réveille, elle quitte l'hôpital pour le retrouver, absolument certaine qu'il existe réellement. Sa quête l'emmène en divers endroits et même jusque dans le bas du fleuve (Trois-Pistoles).

Je ressors à moitié satisfaite de cette lecture. J'avais de grandes attentes. On m'avait dit que Martin Michaud était le Maxime Chattam québécois. Pour avoir lu pas mal tous les livres de Chattam et être une grande fan, je n'ai pas vraiment trouvé de similitudes entre les deux auteurs.

Il y a tout de même deux autres tomes à cette histoire. Je reste à convaincre, mais curieuse d'en apprendre davantage. J'entame donc le 2e tome dès maintenant.
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31 Mars 2005. Les journées suivantes, vécues en parallèle déjoueront les sciences mathématiques en convergeant pour se rencontrer vers un point commun.
Après avoir abattu un homme libre avec sauvagerie dans la banlieue de Québec, selon son programme établi, un tueur s'apprête à exécuter sa deuxième victime dont l'arme, sa contient dans son coffre, le cadavre de sa première victime.
le retard inaccoutumé à son travail de Simone Fortin la narratrice, est annonciateur d'une mauvaise journée pour elle. Mais cette employée sérieuse est loin de se douter que l'accident survenu à sa pause-café clôturée par un coma de quelques heures esquisse un bouleversement dans sa vie et ses convictions : quand elle en sort, perturbée de sa rencontre avec Miles durant ces quelques heures. le charme de cet homme en lui ouvrant nouveaux horizons dans sa vie monotone qu'elle s'inflige, une source d'énigmes pour le lecteur :

“ J'avais vécu une vie d'ascète depuis la mort du gamin, une existence cafardeuse où je m'étais réfugiée dans un atoll de solitude, duquel j'avais coupé à un à un tous les ponts rattachés à mon passé.

Cette rencontre avec Miles, la stimule pour retrouver cet homme malgré l'incohérence de cette nouvelle réalité dont elle a du mal à confier la bizarrerie même à sa meilleure amie Ariane. Bien déterminée, elle poursuivra seule cette recherche.
Pendant ce temps, pour identifier l'auteur de ce délit de fuite, le commissaire Lessard interroge Simone Fortin encore hospitalisée. Ici, dans cet hôpital, son directeur est découvert assassiné dans son bureau pour finalement donner à cette enquête de prime abord mineure une dimension politique voire mondaine. Confronté à la morgue de son chef, Lessard sait la nécessité d'un succès rapide pour éclaircir l'affaire.

“ le sergent-détective jura. Traduction : Tanguay ne mettrait pas sa précieuse tête sur le billot pour lui. Dès qu'il sentirait la soupe chaude, il s'effacerait et les pointures des crimes majeurs viendraient lui voler son enquête.


MON AVIS

Je remercie sincèrement Babelio de m'avoir confié ce Service de Presse dans le cadre de Masse Critique D'Octobre.
Ce voyage agréable Outre Atlantique commence à Québec, nous promène dans les rues de Montréal, pour nous rendre jusqu'à Trois Pistoles. On se retrouve le cadre des grandes rues, des « dépanneurs », le charmes des expressions typiques et le vocabulaire empreint d'anglicismes dosés avec modération sinon le pur langage Québécois aurait pu paraître abscons pour les lecteurs franco-français à mon instar.
La lecture fluide et très agréable nous imprègne toute suite du rôle et de la nature des personnages. Ne pas se laisser abuser par la lenteur de la mise en scène du début : A la moitié du livre le rythme s'accélère et scotche le lecteur de plus en plus captif.
L'auteur dévoile la palette de personnages un par un avec leurs habitudes, leurs forces, leurs faiblesses et leurs contradictions. Ils se croisent et évoluent chacun de leur côté où le lecteur s'interroge au fur et à mesure sur le lien qui les unit et nourrit presque quelques doutes sur la cohésion finale. Pourtant tel un puzzle, chaque pièce se met en place. Les personnages tertiaires (Jamal, Griffin, Jimbo, Snake, Mathilde) contribuent à donner de la puissance aux personnages secondaires (Ariane, Nicolas, Laurent, l'équipe du commissaire Lessard, Tanguay).
Les faiblesses humaines du commissaire Lessard (mari violent, inscrit aux A-A) ne minimisent en rien la compétence de ce « Workabolic », qui priorise son travail avant ses intérêts privés. Souvent encombré d'un malaise perceptible dans diverses occasions, d'une sensibilité humaine il vomit l'insupportable et n'hésite pas à remettre en question son point de vue. La sympathie qu'il inspire tranche avec l'arrogance affichée par Tanguay, son supérieur. C'est presque pour lui, qu'on souhaite une issue heureuse à l'enquête.
le mystère autour du passé de Simone Fortin laisse planer dès le début du roman une idée d'une mort passée qui la hante. Son personnage, qui ne présente pas l'assurance de l'héroïne type nous disperse dans le roman avec les conséquences de son bref coma. Comme la narratrice rejette toute idée de paranormal, difficile d'y adhérer ; il faudra attendre plus avant pour une belle explication concevable. En parallèle des risques pris par elle, le lecteur ne comprend pas bien son lien aux deux autres crimes car l'hypothèse avancée par Lessard de qu'elle s'ébaudit dans des soirées libertines reste douteuse au lecteur.
le tueur calculateur et prévoyant accomplit avec soin son plan selon un mode bien établi pour rétablir une certaine justice... ou vengeance ?

“ Les événements se précipitaient, mais il était désormais en paix avec sa décision de se laisser porter par le courant. Il agissait avec précipitation en minimum de préparation, faire, mais il ne pouvait pas échouer. À la réflexion, cette coïncidence n'en était pas une, point. C'était un insigne de Dieu. La reconnaissance que sa cause était juste et légitime.

Mais sa déveine - non listée ici au risque de casser le suspens - fait sourire et redonne justice à sa barbarie bien marquée. Martin Michaud (l'auteur) nous offre une facette de la mort, et a su accentuer l'idée de sacrifice humain lorsqu'il glisse dans la tête des victimes sur le point de périr leurs dernières pensées. A quoi pense-t-on dans ces situations extrêmes ?
Un personnage, Snake nous touche de son paradoxe. Petit voleur, il se spécialise dans le trafic de voitures volées dans le but de réaliser un rêve de projet professionnel. Il est entaché de générosité prouvée dans son attitude avec cette petite dame Madame Spinoza. Sa bonté nous invite à la visite de la Basilique Saint Joseph de Montréal.
le sentiment de culpabilité flotte dans la conscience de tous les personnages ; chacun y répond selon ses forces et au moyen de ses capacités. Mais encore faut-il la reconnaître…
La composition des chapitres garantit un dynamisme agréable : la narration interne sous l'impulsion de Simone Fortin s'alterne avec celle des autres protagonistes à la troisième personne. L'Héroïne concentrée sur cette quête « au-delà du réel » dévie de l'attention du lecteur et s'ajoutent aux suppositions du commissaire Lessard.
La complexité des interrogations qui se juxtaposent transcendent l'ambiance barbare insufflée par la persévérance du tueur.
En tout cas, l'intrigue nous tient sur les 460 pages où, l'identité du tueur ne se devine qu'aux dernières vingt pages, après des rebondissements et soubresauts intenables. Excellent roman !

BONNE LECTURE !!!

Lien : http://lesparolesenvolent.bl..
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On va être honnête, le début de l'histoire est étrange, on se sent totalement perdu, mais si vous continuez à lire, vous allez comprendre pourquoi. L'intrigue est classique, bien ficelé sans avoir de superflu non plus, les indices donnés au compte-goutte comme dans tout bon roman policier. Même chose pour les personnages, un policier qui bois trop, une fille qui a un passé trouble, le tueur qui pense faire ce qui est juste pour sa cause… bref, du réchauffé, mais ça fonctionne pareil parce que c'est bien écrit et que ça se lit avec facilité. le côté paranormal de l'histoire me laisse un peu songeuse, quoi qu'avec un peu d'ouverture d'esprit, ça passe bien. Je vais certainement me laisser tenter pour la suite des enquêtes de Victor Lessard.

p.s. Je ne comprend toujours pas pourquoi il ne faut pas parler dans l'ascenseur…
Lien : https://leschroniqueslittera..
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Premier très bon souvenir de la Foire du livre de Bruxelles, édition 2016 (quel merveilleux accent...), ce premier volet des enquêtes de Victor Lessard m'a offert un très chouette moment de lecture... y compris dans l'enceinte même de la foire ;-) Souffrant du dos, je me suis ménagé deux ou trois petites pauses entre les rencontres et dédicaces, ce qui m'a permis de lire 160 pages de ce roman avant même de repartir. de bon augure, n'est-ce pas? Je dois avouer que j'ai eu peur de me perdre en route, pendant un moment. Il est vrai que l'endroit, très bruyant, n'est pas forcément le plus adapté pour se concentrer sur une lecture. Je me suis demandé qui hallucinait, de Simone ou de moi. Et puis, j'ai pris mon rythme de croisière et je me suis vite retrouvée embarquée dans le sillage de Simone et de Victor, sans plus prêter attention à ce qui m'entourait. de retour chez moi, je m'y suis replongée avec plaisir, le rythme imprimé au roman poussant à tourner les pages jusqu'au dénouement. Et tant pis pour les allumettes dont j'ai eu besoin le lendemain pour garder les yeux ouverts...

C'est un véritable puzzle qu'a constitué Martin Michaud. Il faut donc s'accrocher un peu, mais le jeu en vaut clairement la chandelle. Il alterne les narrateurs, y compris le tueur dont on découvre peu à peu les motivations tout en le laissant soigneusement dans l'ombre, les chapitres étant rédigés tantôt à la première tantôt à la troisième personne. Les différents récits, qui semblent au début partir dans tous les sens, finissent par se relier, par s'imbriquer, et c'est vachement bien ficelé. le texte mêle également le genre policier à quelque chose de plus... paranormal? surnaturel?... qui renouvelle gentiment le genre sans que ça porte préjudice au volet "enquête". Que l'intrigue se situe au Québec, région que je rêve de découvrir depuis des années, ne gâche rien, et ça change très agréablement des polars français, US ou scandinaves.

Premier roman oblige, le personnage de Victor Lessard n'est pas dépourvu de clichés, avouons-le, mais ce qui est posé à son sujet laisse penser qu'il est appelé à évoluer dans les volets suivants.
C'est donc un premier roman que j'ai trouvé très réussi et c'est avec un réel plaisir que je retrouverai Victor et son équipe, je l'espère très rapidement. Quatre volets ont paru jusqu'à présent, promesse de belles heures de lecture.
Lien : http://margueritelit.canalbl..
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La première enquête de Victor Lessard!

"Des gamins qui passaient par là le virent et ne purent s'empêcher de pouffer de rire. Il brandit le poing dans leur direction.
- Mes petits tabarnacs!
Il glissa la clé dans la serrure, ouvrit la porte de son appartement et vit le tas de linge sale sur son divan.
Il avait complètement oublié le lavage!" Vous l'avez compris, l'action de ce whodunit se déroule au Quebec, et plus précisément à Montréal, LA ville de Martin Michaud. Et, pour notre plus grand plaisir, le récit de la première enquête du sergent-détective Lessard est donc ponctué de "quebecismes". Rassurez-vous, cela ne nuit en rien à la compréhension du récit. On comprend très bien la signification de chaque mot. Et cela apporte une touche d'originalité dans ce polar finalement assez classique au niveau de son intrigue.

"Diaboliquement efficace", dixit Franck Thilliez, notre plus grand auteur français de thrillers, qui a critique de manière positive ce polar d'enquête qui met en scène pour la première fois LE personnage fétiche de Martin Michaud: Victor Lessard, un homme en pleine crise familiale, alcoolique, qui tente de se reconstruire en exerçant son métier de flic avec passion et engagement. Un personnage très attachant, pétri d'humanité, à la fois déterminé et fragile. Et qui travaille en équipe. L'union fait la force, et de la force, le sergent-détective va en avoir bien besoin pour résoudre une enquête complexe. Au menu: un directeur d'hôpital assassiné en plein jour dans son bureau; Une jeune femme renversée par une voiture; Cette même voiture retrouvée un peu plus tard, avec à l'intérieur de son coffre, le cadavre d'un homme assassiné.

Avec ce premier roman, qui inaugure une série policière assez prometteuse, Martin Michaud démontre un grand talent pour échafauder des scénarios diablement efficaces et camper des personnages crédibles. Des personnages tellement vrais qu'on a l'impression qu'ils vont sortir du livre à tout moment. J'ai bien aimé également le personnage de Simone Fortin, la jeune femme renversée par la voiture, et qui va, de ce fait, vivre une expérience aux frontières du réel. Sur la forme, le style d'écriture est très limpide, et alerte, fluide. L'auteur montre une maîtrise impressionnante dans la conduite de son récit à la construction impeccable. Une mécanique de précision parfaitement huilée. Une réussite!

Lien : http://www.conseilspolarsdep..
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