Rivière Tremblante

La bibliothécaire m'a conseillé ce livre, qu'elle n'avait pas encore lu et pour lequel les avis, me dit elle, sont partagés.
Le mien ne l'est pas : je n'ai pas aimé du tout, ni même pris le temps de finir le livre. Pourtant cela démarre bien, avec 2 histoires similaires à 30 ans d'intervalle, les espaces naturels canadiens, la forêt, les tempêtes de neige, un personnage auteur de contes aux personnages délirants, des enfants à l'imaginaire débordant, bref j'étais assez enthousiaste au début de ma lecture. Puis au fil des pages, très vite, plus rien ne se passe, l'histoire s'enlise et se répète. Les personnages restent englués dans leur marasme et tournent en boucle leur chagrin et leur colère, leur incompréhension et leur culpabilité. Il n'y a pas d'enquête, pas de réelle fin, rien qui permette de se raccrocher à une trame.

1979 – 2009 : 30 ans séparent la disparition de deux enfants que rien ne lie si ce n'est la douleur des survivants et la commune de Rivière-aux-Trembles.
Il s'agit du premier roman d'Andrée A. MICHAUD que je lis et je n'ai pas réussi à être prise par son récit, bien que la quatrième de couverture ait été prometteuse.
Je me suis ennuyée tout au long de la lecture de ce roman lu en intégralité (je crois utile d'insister sur ce point car lire un roman qui ne vous plait pas n'est pas évident).

L'intrigue, selon moi, est inexistante. Les divagations des deux personnages principaux perdent le lecteur et n'aide pas à la bonne compréhension du récit.
L'écriture, non plus, ne m'a pas convaincue. Par ailleurs, la traduction franco-québécoise mériterait d'être revue. En effet, beaucoup d'expressions et mots québécois sont présents dans ce roman : une note du traducteur les définissant aurait parfois était utile pour aider le lecteur.