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EAN : 9782743662486
384 pages
Payot et Rivages (20/03/2024)
3.81/5   143 notes
Résumé :
Non loin du village de Rivière-Brûlée, trois adolescents, Judith, Abigail et Alexandre, partent camper dans la forêt. C’est l’été, ils se réjouissent de passer ces trois jours au grand air loin de leur famille. Le premier jour est idyllique. Le soir, à la veillée, ils se racontent des histoires de fantômes et jouent à se faire peur.

Mais le lendemain, au retour d’une baignade dans la
rivière, ils ont la nette impression que leurs affaires ont ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (45) Voir plus Ajouter une critique
3,81

sur 143 notes
À Rivière-Brûlée, petit village perdu parmi les collines, Judith, Abigail et Alexandre, surnommés respectivement Jude, Abe et Alex, se réjouissent plus que tout d'aller camper quatre nuits en forêt, près de la rivière, La Brûlée. En ce mardi resplendissant, c'est tout sourire, insouciants et heureux, que les trois amis saluent Gilbert, le père de Jude, venu les déposer en voiture près du chemin raboteux. Après avoir marché quelque temps, ils déposent enfin leurs sacs à dos en plein milieu d'une clairière, un endroit idéal pour y planter leurs tentes. Il ne leur reste alors plus qu'à profiter du lieu, du calme environnant, de la rivière pas loin et du soleil qui promet une belle journée. Alors qu'ils s'amusent dans la rivière, un sentiment étrange s'empare d'eux. Comme une impression d'être observés. S'ils se confortent dans l'idée que nombre de personnes empruntent le sentier des Ravages pour se rendre à la Brûlée, ils ne sont pourtant pas rassurés lorsque, de retour à leur campement, tous ont l'impression que quelqu'un est passé par là, sans pour autant avoir déplacé quoi que ce soit. Ils font fi de cette impression, se rassurant les uns les autres que rien ne pourra gâcher leur séjour...

Loin des leurs, en pleine forêt, et alors que les festivités pour la foire annuelle de Rivière-Brûlée se préparent, ces trois amis se sont promis de passer un séjour inoubliable. Inoubliable, il le sera. Mais, hélas, pas dans le sens où ils l'envisageaient. Car, l'on sait, dès les premières pages, qu'un terrible drame va se passer, un drame tel que chaque habitant se souviendra, à tout jamais, de ces jours du mois d'août. Ce n'est pas la forêt, personnage à part entière, sombre et majestueuse dont les trois adolescents auraient dû se méfier mais de ce qui rôde parfois et qui fera d'eux des véritables proies. Si Andrée A. Michaud nous plonge en plein huis clos, nous faisant vivre avec une incroyable intensité, les événements se déroulant en pleine forêt, faisant monter, au fil des pages, une angoisse sourde, presque terrifiante, elle observe, avec la même puissance, ce qui se passe au village, aussi bien sur les parents, terriblement inquiets, pétris de remords, que sur les habitants. Elle dépeint, avec force, les sentiments, les émotions à fleur de peau, les appréhensions de ces proies, de leur entourage mais aussi des différents protagonistes concernés, alors dans l'incompréhension totale de cette violence. Toute une galerie de personnages qu'elle décrit avec profondeur. Tout en finesse, avec des mots toujours justes, percutants, virevoltants, parfois plus poétiques, elle fait monter la tension, installant une ambiance anxiogène, inquiétante voire malsaine. Un roman puissant, haletant et d'une extrême noirceur...
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Après Bondrée , me revoilà en "amour" de la plume de cette grande écrivaine qu'est Andrée A.Michaud ...
A partir d'une histoire "banale "( dans le sens où plein de romans ou de films mélant suspens, et horreur) commencent comme cela, cette auteure arrive à en faire quelque chose de très personnel, collant parfaitement à L ADN canadien...

Tout d'abord , il y a le début : trois adolescents, (deux filles, un garçon) , amis d'enfance, partent camper quelques jours dans la fôrét, au bord d'une rivière. Et l'on sait que c'est courant au Canada, de faire de grandes provisions de grand air avant l'hiver, de liberté, de nature, de débrouillardise, de souvenirs, et de moustiques... Mais ils ne seront pas tous seuls dans cette espace, le danger rôde, embusqué, et plus rien ne sera comme avant.

Andrée A. Michaud ne nous propose pas seulement l'avant et le pendant du drame, mais aussi l'après, le grand après... Toutes les répercussions sur les gens de cette petite communauté, sur les victimes et leurs proches , mais aussi sur celles du "mal"....
Alors au delà de cette hymne à la nature (un peu gâché par ce qui s'y passe) , on a la façon de raconter. Et c'est là que Andrée A . Michaud est unique, car elle mêle pêle melle, la poésie, la précision dans le choix des mots qui désigne un oiseau ou une plante, et les expressions canadiennes que le lecteur ne comprend pas , mais dont il devine le sens dans le contexte. Et c'est savoureux ! Et cela casse un peu ce suspens de dingue et nous permet de reprendre notre soufle. Elégance rime avec cocasserie. A l'universel de la nature, du sentiment de peur, à l'universalité des liens parents-enfants, elle oppose le régionalisme, le "dialecte", les mots de cet endroit du monde. Et c'est beau...
Si beau qu'on en oublierait presque qu'à la page 60 environ, j'ai peur... Tout avait si gentiment commencé, que j'en avais oublié le titre " Proies", sans article pour l'introduire. " Proies" qui claque comme une promesse de trouillomètre qui s'affole chez le lecteur. Un suspens magistral écrit magistralement bien.
Suspens garanti : on est pas là pour "niaiser", "crisse d'andouille" !
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Capra lupum timet, la chèvre craint le loup. Une locution latine qui exprime à elle seule une peur ancestrale et que de nombreux élèves ont apprise durant leur apprentissage.
Ici point de chèvre mais des adolescents fragiles et sans défense ; pas de loup non plus, mais un prédateur dont on distingue assez vite le regard vicieux au coeur d'une forêt profonde et mystérieuse. On le voit très vite, tous les éléments du suspense angoissant sont réunis.

Non loin du village de Rivière-Brûlée, au Québec, trois adolescents partent camper dans la forêt. C'est l'été et ils se réjouissent de passer quelques journées au grand air. le soir, à la veillée, ils se racontent des histoires de fantômes et jouent à se faire peur. Pourtant en rentrant de leur baignade, ils ont la nette impression que leurs affaires ont été déplacées.

Avec Proies, Andrée Michaud nous plonge avec un plaisir non dissimulé dans nos peurs viscérales. Celles qui nous clouent sur place. Elle le fait avec beaucoup de talent, dans une langue riche et nuancée. Et sans y perdre votre latin, vous pourrez apprécier de nombreuses expressions en québécois qui donnent à la fois un cachet à sa plume mais aussi une distance face à l'effroi.

Après Bondrée et Rivière tremblante, la grande dame du polar québécois nous revient avec Proies. Voilà de quoi combler nos besoins de suspense et de frisson !
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Des adolescents qui affrontent la peur dans la forêt québécoise.

Trois jeunes de 16 ans, deux filles et un garçon, amis de toujours, vont passer quelques jours en camping dans les bois. Ils sont sûrs d'être tranquilles, car le village se prépare à la foire annuelle. Mais leur contemplation des beautés de la nature sera pourtant troublée par des événements qui transformeront en terreur leur projet de vacances.

Un thriller dramatique qui n'est pas tout à fait un drame d'horreur, même s'il raconte beaucoup de peurs : les histoires de fantômes, les bruits de la forêt, l'impression d'être observé, puis la peur au ventre, les cauchemars et même la peur de mourir lorsqu'une balle sifflera près d'eux. On aura le drame des parents qui tentent de se raisonner en se disant qu'ils s'inquiètent pour rien… jusqu'à ce qu'ils doivent faire face au pire, à la disparition de leurs enfants. On aura même la folie meurtrière et la peur de ceux du village qui peut-être en savent trop…

Un excellent suspens avec un grand soin accordé à la psychologie des personnages.
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On ne saurait renoncer au thriller et se priver ainsi de quelques ouvrages remarquables en dépit du tombereau d'inepties qui affectent le genre avec sa légion de sérial-killers grotesques, sa cohorte d'enquêteurs et autres profilers pathétiques systématiquement imprégnés de secrets pesants tout en luttant contre "Le Mal" à l'état pur sur une déclinaison d'intrigues plus ou moins bancales, censées vous procurer quelques frissons. le drame avec cette production médiocre mais foisonnante, c'est que les bons thrillers peinent à émerger, occultés qu'ils sont par les têtes d'affiche et leur conglomérat d'imitateurs qui nous assènent leurs sempiternelles schémas narratifs mettant en scène quelques enquêtes parallèles sanguinolentes pour traquer un tueur maléfique trimbalant un semi-remorque de matériel afin de perpétrer ses crimes s'inscrivant dans une surenchère ridicule où l'abjection et le voyeurisme deviennent les règles inhérentes au genre. Dans ce contexte, on regrettera qu'un ouvrage comme Proies, dernier roman de la québécoise Andrée A. Michaud, n'ait pas suscité davantage d'écho dans les médias, ce d'autant plus qu'il s'inscrit dans un registre similaire à Rivière Tremblante (Rivages/Noir 2018) et surtout à Bondrée (Rivages/Noir 2016), roman culte, qui avait contribué à la renommée de la romancière, tant le récit sortait des sentiers battus avec cette particularité dans une écriture à la fois délicate et foisonnante, savamment travaillée, imprégnée d'idiomes québécois allant bien au-delà de l'exercice folklorique pour servir l'intrigue et habiller ses personnages aux caractères nuancés.

En plein été, du côté du village de Rivière-Brûlée, portant le nom du cours d'eau qui le jouxte, Abigail, Judith et Alexandre décident de camper trois jours dans la forêt pour profiter de la fraîcheur, du grand air et des baignades dans la Brûlée. Au coeur de cet environnement idyllique et isolé, les trois adolescents passent une première journée de rêve, même s'ils éprouvent ce sentiment diffus d'être observés. le soir, s'ensuit la traditionnelle veillée avec ses histoire de fantômes destinées à se faire peur. Mais la sensation d'être surveillés devient plus prégnante le lendemain, lorsqu'en revenant des bords de la rivière, ils découvrent que leurs affaires ont été déplacées. Et puis, il y a ces dessins inquiétants gravés dans le tronc des arbres alentours. Les adolescents ont désormais la certitude qu'un individu rôde dans les environs en jouant avec leurs nerfs tandis que la nature se referme sur eux comme un piège. Survient le drame qui va toucher l'ensemble des habitants de Rivière-Brûlée.

Il émane de l'oeuvre d'Andrée A. Michaud cette indicible fascination pour la forêt, réminiscence de sa jeunesse, qui rejaillit dans le cours de ses intrigues où l'on perçoit cette atmosphère envoûtante, parfois même ensorcelante et basculant peu à peu dans un registre inquiétant cédant le pas à une indéniable terreur que restitue une écriture savamment travaillée. Proies n'échappe pas à cette ambiance forestière fascinante en prenant la forme d'une traque à laquelle trois adolescents sont confrontés en nous rappelant certains aspects du film Délivrance auquel la romancière fait d'ailleurs référence. Mais au-delà de la confrontation entre un tueur sadique et les trois jeunes campeurs qu'il a pris pour cible, l'intrigue prend l'allure d'une fresque sociale mettant en scène l'ensemble de la communauté de Rivière-Brûlée avec une déclinaison de portraits richement illustrés qui s'inscrivent dans une interaction narrative d'une rare intensité. Outre cette écriture dense, chargée d'un force évocatrice peu commune, on apprécie dans Proies toute la tension et l'émotion que l'on ressent en permanence au gré d'une intrigue qui se focalise également autour des conséquences découlant de ce fait divers tragique qui touche bien évidemment les victimes mais également leur entourage proche ainsi que la plupart des habitants du village dont on apprécie la justesse de ton quant aux sentiments qu'ils éprouvent face à un tel drame. Mais c'est également autour du profil du tueur qu'Andrée A. Michaud parvient à s'éloigner des registres habituels du thriller, ce d'autant plus que l'on connaît très rapidement son identité pour davantage s'intéresser à son comportement erratique frisant parfois la stupidité qui ne fait qu'amplifier le chaos bouleversant le destin de tout son entourage. C'est ainsi que l'on apprécie cet équilibre subtil entre tension narrative permanente, environnement fascinant et fresque sociale poignante qui font de Proies un thriller à nul autre pareil qu'il faut découvrir impérativement.


Andrée A. Michaud : Proies. Editions Rivages/Noir 2023

A lire en écoutant : Someone Somewhere (In Summertime) de Simple Minds. Album : New Gold Dream (81/82/83/84) 2016 Virgin Records Limited.
Lien : http://www.monromannoiretbie..
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critiques presse (8)
LeFigaro
12 avril 2024
Le monstre, ici, n'a ni longues dents ni grands yeux rouges. C'est un homme. Un pauvre homme. Et, sous la plume d'Andrée A. Michaud, il devient monstrueux…
Lire la critique sur le site : LeFigaro
Actualitte
19 mars 2024
Le récit que déploie Andrée Michaud dans ce thriller psychologique oscille entre oppression et angoisse : au coeur des bois sont tapies des horreurs indicibles. Une narration envoûtante qui tient le lecteur en haleine jusqu'à la toute dernière page, avec une résolution tragique, bien comme il faut...
Lire la critique sur le site : Actualitte
LaLibreBelgique
16 juin 2023
La talentueuse Andrée A. Michaud introduit le mal au cœur du familier. Magistral !
Lire la critique sur le site : LaLibreBelgique
LeSoir
20 mars 2023
Avec « Proies », Andrée A. Michaud livre un formidable thriller peuplé de personnages attachants et porté par une langue d’une beauté et d’une inventivité rares.
Lire la critique sur le site : LeSoir
LeJournaldeQuebec
23 août 2022
Andrée A. Michaud nous tient puissamment en haleine avec Proies, où se mêlent la traque d’innocents et celle d’un coupable.
Lire la critique sur le site : LeJournaldeQuebec
LaPresse
21 juin 2022
C’est dans un petit village estrien, près de la frontière du Maine, que se joue ce suspense insoutenable qui rappelle le roman de la même autrice Bondrée.
Lire la critique sur le site : LaPresse
LeJournaldeQuebec
26 avril 2022
Andrée A. Michaud se dit toujours aussi que, dans les bois, c’est parfois l’humain qui peut représenter un danger, bien plus que les animaux. Et on le voit dans Proies.
Lire la critique sur le site : LeJournaldeQuebec
LaPresse
18 avril 2022
Si Andrée A. Michaud possède un talent sans égal pour construire des atmosphères à glacer le sang, la peur qu’elle parvient à instiller dans Proies s’inscrit au sommet de son art.
Lire la critique sur le site : LaPresse
Citations et extraits (54) Voir plus Ajouter une citation
Appuyé sur l'aile droite de sa voiture, une Volvo d'une quinzaine d'années dont il avait en partie refait la mécanique, Lavoie les avait regardés s'éloigner, trois adolescents dont le soleil matinal allongeait les ombres, trois corps animés de cette force brute qui vous donne l'illusion que vous pouvez déplacer des montagnes et que l'éternité vous est promise. Il avait aussi connu ça, ainsi qu'il avait connu les désenchantements qui s'ensuivent, et il était heureux que sa fille ne se doute pas à quel point l'éternité pouvait sembler longue.
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Elle aurait bien voulu retrouver sa naïveté d'alors, mais les six années qui la séparaient de la candeur de ses dix ans lui avaient appris à se méfier non pas de la forêt, non pas des mystères, mais des hommes enfiévrés qui la traversent, en proie à des désirs qui blessent et qui profanent, des hommes avides demeurant sourds aux supplications qu'arrache leur sauvagerie.
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Laurette avait été désignée pour cette besogne ingrate. On l'avait suppliée de se faire remplacer à la cantine et on lui avait demandé de tenir le rôle de ces oiseaux de malheur qui vont planter leur bec dans la chair des survivants. Tu la connais, Laurette, tu sais parler aux gens, tu vas trouver les mots qu'il faut, et il était vrai que Laurette Tardif, que les clients de sa boulangerie prenaient parfois pour confidente, savait quels mots employer avec un cocu, une femme au bord de la crise de nerfs ou un simple crétin. Que dire, cependant, devant la mort. Aux extrêmes limites de l'expérience du vivant, la parole se vidait de son sens et ne devenait qu'un flot de sons dissonants.
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Maheut était assez intelligent pour comprendre que la mort inadmissible de cette enfant, seize, câlisse, presque sa fille, venait d'éveiller en lui l'infinie tristesse des pères aux mains inutiles.
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C'est là qu'ils avaient trouvé le renard, la tête explosée par un projectile de .308. Il gisait dans une anfractuosité, sa longue queue ondulant dans l'eau vive pendant que ses pattes semblaient s'accrocher à la rive. Le renard de Jude, abattu par l'enculé qui se prenait pour un dieu du simple fait qu'il était armé, un petit dieu minable qui tuait pour le plaisir, pour leur montrer ce dont il était capable, pour leur apprendre à s'agenouiller, mais Jude ne s'agenouillerait pas aux pieds de cette andouille, de ce despote, de ce barbare de merde.
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Videos de Andrée A. Michaud (9) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Andrée A. Michaud
À l'occasion du festival "Quai du Polar" 2023 à Lyon, Andrée A. Michaud vous présente son ouvrage "Proies" aux éditions Rivages-Noir.
Retrouvez le livre : https://www.mollat.com/livres/2713462/andree-a-michaud-proies
Note de musique : © mollat Sous-titres générés automatiquement en français par YouTube.
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