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4,02

sur 113 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Tout d'abord un grand merci à Babelio et aux éditions Kennes pour l'envoi de ce livre et la rencontre avec l'auteur qui en a découlé.

Je ne connaissais pas celui-ci je me suis donc référée à la quatrième de couverture de l'ouvrage. Un polar québécois ce fût mon premier. J'ai lu ce livre en 3 jours, cependant j'ai vraiment englouti le début mais j'ai un peu plus peinée au milieu de ma lecture. Et pourtant il y a des rebondissements, des chapitres courts, il m'a manqué quelque chose peut-être Est-ce dû au fait que ce livre parle de la quatrième enquête de Victor Lessard et qu'il ma manquée les références aux premiers tome. La fin ouverte m'a également laissé un peu pantoise, est-ce pour présager d'une suite, pour que le lecteur puisse se questionner et se faire sa propre opinion. D' après la rencontre avec l'auteur de ce jour la fin est faite pour que le lecteur se fasse sa propre opinion et puisse se questionner.

Des dialogues rafraichissant en québécois, des graffitis laissés près des meurtres avec le père Noël, une enquête sur fond de trafic humain.

Je continuerai donc à suivre cet auteur et vais prendre la "série" Victor Lessard depuis le début. Une belle découverte et une belle rencontre donc pour tout cela encore un grand merci à Babelio.
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Il s'agit de la 4ème enquête de Victor Lessard, personnage récurrent, policier de son état à Montréal.
Une série télévisée lui est consacrée.
Plusieurs crimes sont commis, chacun accompagné d'un graffiti qui annonce le suivant. La résolution de l'énigme amènera Victor Lessard et son équipe à la frontière du Bien et du Mal.
Si ce roman est assez violent au regard des sujets traités et de certaines scènes dont les détails ne sont pas épargnés au lecteur, ce roman s'avère également plein d'humour, à double dose pour nous autres européens puisqu'il est bourré de « québécismes » comme l'annonce l'auteur dans sa préface.
Néanmoins, il s'agit d'un polar très classique, un peu trop complaisant avec la violence et dont la trame manque d'originalité.
Je dois reconnaître cependant que j'ai passé un bon moment de lecture.
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Violence à l'origine est le 4e tome de la série mais il peut se lire indépendamment des autres puisque les références sont peu nombreuses et n'empêchent pas la compréhension.

Comme dans le roman précédent, Je me souviens, on retrouve le même duo d'enquêteurs formé du sergent-détective Victor Lessard et de sa coéquipière Jacinthe Taillon, auxquels on ajoute quelques collègues. Pour autant, les personnages ont évolué et ont pris de bonnes résolutions : Victor ne touche plus à l'alcool et Jacinthe s'est mise au régime. Ces personnages sont donc moins caricaturaux qu'avant, bien que Jacinthe m'exaspère toujours autant.

Comme son titre l'indique, ce roman est une réflexion sur les origines de la violence, les protagonistes s'interrogeant notamment sur son caractère inné ou acquis.

A partir d'un meurtre, plusieurs affaires se dévoilent et donnent lieu à une enquête à plusieurs facettes. Mais, en tant que lectrice, je ne me suis pas sentie impliquée, les liens entre les protagonistes étant trop complexes pour je puisse imaginer des hypothèses. Je me suis donc laissée porter par cette histoire qui ne trouve son dénouement qu'à la toute fin du roman.

Ce qui est sympa, avec Martin Michaud, c'est qu'il revendique ses origines canadiennes et que ses romans ne sont donc pas traduits pour les francophones. le texte est donc truffé de délicieux québécismes, qui ne provoquent pas de problèmes de compréhension même si certaines expressions restent nébuleuses pour moi.

En définitive, je dois avouer que j'ai trouvé que Violence à l'origine était un peu long et manquait de peps. J'ai eu du mal à me concentrer jusqu'au bout et j'en ressors un peu déçue.

Remerciement à Babelio et aux Editions Kennes pour cette lecture.
Lien : https://carnetdelecture1.wor..
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Un polar classique.
Une enquête multiple.
Une écriture correcte.
Des caricatures de personnage.
Des dialogues très colorés, pour ceux qui apprécient la couleur québécoise, qui est très présente.

La fin d'un cycle de Michaud ?
Le temps nous le dira.
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Un thriller vraiment intéressant que ce quatrième tome des enquêtes de Victor Lessard.
Il est aussi l'épilogue à de nombreuses questions que vous vous poseriez encore suite aux épisodes précédents.
Le scénario de Martin Michaud nous plonge dès le départ dans un paradoxe assez surprenant du fait de l'ordre plus que particulier des chapitres.
Débuter un roman par le chapitre 48, puis passer au chapitre 2 et se retrouver de temps en temps à nouveau dans les chapitres 49 et suivants pour finir quasiment par le chapitre 1 aurait de quoi surprendre et troubler plus d'un lecteur. C'est ici une idée plutôt ingénieuse pour nous plonger plus avant dans la trame du récit.
Les personnages sont atypiques, attachants et plein de verve. J'adore surtout Jacinthe pour son phrasé mature et pas à piquer des vers.
De plus le récit est parsemé d'idiomes linguistiques québécois qui nous plonge plus avant dans l'ambiance et nous permet parfois de relativisé un peu la violence Extreme de certaines scènes.
C'est donc un bon thriller, empli de suspens, de complot mais surtout de violence et de crimes particulièrement sanglants. On suit l'enquête comme un bon feuilleton et tout ça grâce à la plume de l'auteur vraiment fluide et surtout narrative.
J'ai découvert cet auteur par hasard mais je le suivrai dorénavant avec plaisir et impatience.
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Très belle découverte. Je ne connaissais pas l'auteur avant de lire ce livre et j'ai beaucoup apprécié son style. «Violence à l'origine» est le 4ème opus (et dernier à ce que j'ai compris) des enquêtes de Victor Lessard et je dois avouer avoir ressenti une légère frustration dans ma lecture car il est fait référence, à plusieurs reprises, aux enquêtes et aux histoires vécues par les personnages principaux dans les 3 premiers livres. Ce point n'est absolument pas gênant pour la lecture du livre mais il est certain qu'il doit être plus agréable de les lire dans l'ordre pour connaître le passé de Victor Lessard et apprécier pleinement les rebondissements, en lien avec des affaires évoquées dans les autres livres, qui vont surgir dans ce dernier livre.

De mémoire, je ne crois pas avoir déjà lu de romans québécois et j'ai été, de temps en temps, surprise ou même complètement perdue par certaines expressions ou mots mais cela n'a pas du tout entaché ma lecture. Bien au contraire puisque j'ai appris des choses, ce qui fait partie des joies et bienfaits que procurent la lecture ;)

Concernant l'histoire, celle-ci est très bien ficelée. Nous suivons Victor Lessard et son équipe dans leur enquête sur des meurtres violents avec en toile de fond des graffitis dans lesquels apparaissent à chaque fois un père noël. Malgré quelques lenteurs, à mon goût, l'écriture est fluide et l'histoire tient vraiment en haleine le lecteur.

Les personnages sont attachants et très bien travaillés. J'ai eu un petit coup de coeur pour Jacinthe qui est une sacré nana avec un putain de caractère et qui n'a vraiment pas froid aux yeux.

L'idée de démarrer le livre au chapitre 48 puis de revenir au chapitre 1 est très bien pensée. le lecteur est tout de suite immergé dans l'histoire et veut comprendre rapidement comment l'enquête va nous emmener jusqu'à cette intrigante scène proche du final mais qui, avec l'habilité de l'auteur, n'en dévoile pas trop.

J'ai beaucoup apprécié le fait de découvrir dans ce livre une histoire dans l'histoire. Certains chapitres du roman sont consacrés à la révélation d'un événement qui s'est produit plusieurs années avant et qui aura bien évidemment un lien avec l'enquête actuelle sur le « Grafitteur ».

La conclusion de ce roman est très intéressante et engage le lecteur à s'interroger d'une part sur sa propre conscience morale et d'autre part sur la genèse de la violence chez l'être humain. Des questionnements que Martin Michaud nous laisse en fin de lecture et qui sont extrêmement captivants.

Un grand merci à Babelio et aux Editions Kernes pour la découverte de ce livre et la rencontre avec Martin Michaud qui a été très agréable.
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Difficile pour moi de dire si j'ai réellement aimé ce livre ou pas.
D'un coté, une forme moderne, très télévisuelle dans son découpage, avec des personnages contemporains, bien dans leur époque, on ressent la part américaine dans l'écriture de l'auteur. de l'autre, une enquête menée un peu facilement, où les éléments qui permettent de faire avancer les investigations tombent un peu du ciel entre deux conversations très longues de l'équipe de policiers.
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Lorsque je me suis inscrite à la rencontre d'auteur sur Babelio, je ne savais pas que Violence à l'origine était le quatrième roman de Martin Michaud et plus particulièrement la quatrième enquête de Victor Lessard. Je m'en excuse par avance auprès de ceux qui auraient souhaité le rencontré et dont j'ai pris la place, car j'évite normalement de voir un auteur dont le roman proposé est une suite.
Mon premier souhait était de me plonger dans l'écriture d'un thriller québécois car je n'en avais jamais lu avant et que son synopsis était plus qu'attrayant.
Je me suis vite rendu compte du manque de connaissances des romans précédents, me manquant la psychologie des personnages qui n'est pas vraiment fouillé dans ce tome, mais a-t-on besoin de le faire lorsque l'on attaque le quatrième opus ?

Ce roman qualifié de thriller est cependant à la limite du policier. Même si certaines scènes peuvent faire frémir, en particulier la scène de mutilation, le reste du roman se situe plus dans le genre policier avec ces longueurs : une enquête qui piétine, des retours en arrière, l'enlisement des protagonistes est récurrent. Il m'a manqué du rythme, des rebondissements et j'ai trouvé les deux tiers du roman plutôt monocorde.

Victor, le personnage principal, ex alcoolique anonyme, se voit confier une enquête jugée délicate par sa hiérarchie compte-tenu que son patron est en voyage de noce. Il est sans cesse appelé par les démons de son passé (et c'est à ce moment là que j'ai regretté de ne pas connaitre mieux son histoire dans les précédentes enquêtes). Avec son équipe, il vont mener l'enquête sur un tueur qui ne laisse aucun indice, sauf un graffiti sur le mur avoisinant son meurtre.

le roman est étrangement construit, avec au final pas moins de trois histoires imbriquées les unes aux autres. le roman commence par un chapitre qui est en fait l'avant avant dernier chapitre du roman. de très nombreux personnages viennent se greffer à l'enquête et j'avoue avoir été de temps en temps totalement perdue entre les personnes des enquêtes internes, les personnes des gangs de rue, des patrons, des victimes, des enfants, père, fille des victimes, je me suis un peu emmêlée les pinceaux. Pourtant à la fin du roman, j'ai trouvé que l'histoire s'éclaircissait et heureusement !!!

Je vais donc être très honnête avec vous, je me suis ennuyée une bonne partie du livre, et j'ai sauté très souvent les phrases intercalées entre les conversations des personnages et sur les chapitres philosophiques sur le bien et le mal, est-ce mal de faire du mal à des personnes qui représentent le mal ou est-ce finalement un mal pour un bien (relisez au moins cette phrase trois fois pour bien la comprendre !!!!)

Je n'ai pas trouvé non plus le sujet original et il m'a manqué une fluidité, une histoire moins empêtrée, et j'ai eu l'impression de lire ce roman dans la brume.

Cependant, j'ai beaucoup apprécié découvrir des expressions québécoises comme par exemple : "Fais pas ta moumoune !" ou "Qu'est ce que tu bizarres en bas ?"

Lien : http://exulire.blogspot.fr/2..
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Découverte, grâce à Babelio, de M Michaud. J'aime beaucoup la forme, pas banal de commencer par le chapitre 49, avec en parallèle, le Père Noël, et le décompte des jours jusqu'au douzième. Ambiance immédiatement bizarre
Intéressante et amusante rencontre de mots québécois, qui nous re-place dans le contexte. Écriture touffue, donc quelques longueurs et les passages pseudo psycho, peu convaincants.
Des idées fourmillent, le mythe, la glaçante pièce noire, le graffiteur, pistes complexes. Duo d'enquêteurs, mélancolie, humour
nous entrainent avec leurs doutes, réflexions sur le bien, le mal, dans ces dédales de pulsions, de violence de la société contemporaine.
Tension et suspense jusqu'à la fin.
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