AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
4,02

sur 113 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Si les romanciers se paient souvent la tête des policiers, ici ça va beaucoup plus loin, c'est la tête coupée d'un gradé qu'on retrouve dans les ordures!

Et bien sûr, il y a beaucoup de pression pour que les enquêteurs découvrent pourquoi ce chef a perdu la tête!!! Et quand d'autres assassinats sont perpétrés, la situation devient vraiment intenable pour Victor Lessard et son équipe, d'autant plus que des histoires d'enlèvement d'enfants et de Père Noël viennent embrouiller le tout.

Un polar aux allures de thriller, avec meurtrier en série et crimes horribles avec en prime une intrigue aux ramifications psychologiques complexes dans le décor des rues de Montréal.

Une plume alerte, un agréable divertissement pour les amateurs de crimes tordus…
Commenter  J’apprécie          270
Violence à l'origine de Martin Michaud m'a été envoyé par net galley et Kennes Editions, que je remercie.
Responsable de la section des crimes majeurs en l'absence de son supérieur, le sergent détective Victor Lessard se voit confier la mission d'enquêter sur la mort d'un haut gradé du SPVM dont on a retrouvé la tête dans un conteneur à déchets. Il va être aidé d'une équipe, et va aussi devoir résoudre d'autres problèmes...
Violence à l'origine est un thriller québécois, et il me semble que c'est la première fois qu'en j'en lis.
Ce roman met en scène la police, avec ses bons... et ses mauvais cotés ! Car cette police là est noire, vraiment très noire...
Ce n'est pas le premier roman de la série et j'ai trouvé ça dommage car du coup, il me manque certaines références. J'aurais préféré découvrir cette série dans l'ordre.
J'ai aimé l'histoire, les personnages mais j'ai parfois été gênée par la violence car il y en a beaucoup.
Du coup, je ne mets que quatre étoiles mais je serais curieuse de découvrir les autres romans de l'auteur :)
Commenter  J’apprécie          100
Oubliez la carte postale du pancake tiède et du sirop d'érable fondant, oubliez aussi les jolies baleines du Saint Laurent et les caribous batifolants dans les forêts. Oubliez même Garou et Céline Dion... La Montréal que nous peint Martin Michaud est bien plus dark ! Et ce n'est pas la nouvelle enquête du sergent-détective Victor Lessard qui va l'ensoleiller : il doit mettre la main sur le tueur qui a eu l'audace de séparer de son corps la tête de Maurice Tanguay, gradé des services de police, homme bien sous tous rapports et accessoirement supérieur hiérarchique de Lessard.
Flanqué de sa typique et hautes en couleurs collègue Jacinthe, Lessard va se mettre en chasse et creuser les bas-fonds, sur la piste du meurtrier qui a le bon ton d'annoncer ses prochains crimes par des graffitis.
Dépaysant et original, voici les deux mots qui me viennent pour parler de « Violence à l'origine ». Dépaysant car le cadre de Montréal change un peu des grandes villes américaines où le crime est une seconde nature, ou des plaines enneigées des pays nordiques, actuellement en vogue. Cette excursion au Québec est riche de surprises et de découvertes, que n'évoquent pas nécessairement les guides touristiques. Je pense notamment aux gangs de rue, dont j'aurais aimé que l'auteur nous parle un peu plus, mais cela dit, il l'a peut-être fait dans d'autres romans de la série.
Original également car notre serial-killer est plutôt atypique et ses motivations sont complexes. L'auteur n'est pas tombé dans le piège d'une psychologie à deux sous, où le tueur est un pauvre détraqué à arrêter par tous les moyens. Les personnages, finement brossés, ont tous leurs zones d'ombre et leur éthique propre, même et y compris les bad boys. Ces altérités rendent le roman moins lisse, la frontière entre le Bien et le Mal plus relative... D'ailleurs, c'est bien le thème du mal et de la violence qui intéresse ici. Plutôt que les péripéties, nécessaires mais finalement accessoires pour attraper le tueur, l'auteur mène une profonde réflexion sur l'origine de la violence et du mal. Une réflexion truffée de références psychologiques et philosophiques non dénuées d'intérêt.
Un bon polar donc, riche, complet et intelligent qui, cerise sur le gâteau, est bourré d'humour.
Même si ce titre appartient à une série dont il est le quatrième volet, « Violence à 'origine » peut être lu indépendamment des autres, Martin Michaud sachant habilement éclairer la lanterne du lecteur prenant le train en marche.
Un auteur à suivre, indéniablement.
Commenter  J’apprécie          80
Grande adepte de thrillers, plus particulièrement anglais, américains voire français, je découvre avec ce roman que le Québec recèle lui aussi de petits trésors. Pour être franche, mis à part Michel Tremblay, je n'avais jamais lu de littérature québecoise. Une fois habituée aux expressions locales, voilà un thriller bien écrit qui se lit bien et remarquablement bien ficelé.

L'enquêteur, Vincent Lessard, est également le héros des trois précédents opus de Martin Michaud. Ceci dit, nul besoin de les lire avant d'apprécier ce livre. Ancien alcoolique, il est loin d'être infaillible, mais il compense par une ténacité et une intelligence qui lui permettront de mener à bien cette enquête, avec l'aide de sa partenaire Jacinthe, sa compagne Nadja, et le "bleu" Loïc. Plusieurs histoires sont imbriquées, et les nerfs de l'équipe seront mis à rude épreuve ; policiers corrompus, trafic d'êtres humains, tortures en tout genre, attachez vos ceintures et plongez dans cette descente aux enfers où le bien et le mal se mélangent, prouvant que le monde n'est pas manichéen.

J'ai également bien apprécié le côté légèrement féministe de cet ouvrage ; où l'auteur pointe du doigt les multiples violences faites aux femmes, chose que peu de personnes arrive à relier au fonctionnement de notre société et de ses tentacules inégalitaires qui s'étendent partout. Je finirais ma critique par dire que non seulement ce thriller est remarquable dans son genre, mais aussi qu'il fait réfléchir sur nombre de sujets que nous pensons connaître, mais qui se révèlent être bien plus compliquées en réalité...
Lien : https://clairesalander.wordp..
Commenter  J’apprécie          70
Violence à l'origine est le quatrième volet des enquêtes de Lessard, un enquêteur Responsable de la section des crimes majeurs du service de police de la Ville de Montréal.
Dans ce tome, il doit enquêter sur la mort d'un haut gradé du SPVM dont la tête a été retrouvée dans un conteneur à déchets d'une boulangerie.
Ce roman se dévore mais si c'est un roman très noir. Noir à cause de la série de meurtres qui ont été perpétrés, noir en raison de la fatalité qui s'abat sur le petit garçon de 6 ans enlevé, noir pour le chemin qui sera suivi par Dante. Ce roman nous incite également à nous interroger sur la part d'ombre que chacun a en soi et sur l'origine du mal.
L'organisation des chapitres, avec des transferts dans le futur et des retours dans le passé renforce le suspens et nous mets en position d'enquêteur en nous poussant à essayer de reconstituer le puzzle : qui est responsable de ces meurtres et comment franchit-on le cap de devenir un meurtrier ?
Commenter  J’apprécie          60
Merci à Babelio et aux editions Kennes pour la rencontre avec Martin Michaud.

Premiers pas pour moi dans l'univers Québécois et plus particulièrement dans celui de Martin Michaud.
Commenter  J’apprécie          50
Hello les z'ami(e)s !
Aujourd'hui, je voudrais vous parler de Violence à l'origine, un excellent polar québécois de Martin Michaud.
C'est une lecture très originale : ne vous étonnez pas si le premier chapitre est le chapitre 48, c'est histoire de nous mettre dans l'ambiance tout de suite !
L'intrigue est très bonne et nous emmène sur des pistes tordues qui se perdent pour retomber sur d'autres. Ce récit est un véritable puzzle.
Attention, certaines scènes sont à la limite du supportable (à mon humble avis), mais je m'en suis tout de même délectée !
Autre chose : si la psychologie des personnages est particulièrement travaillée, j'ai adoré, mais vraiment adoré un des protagonistes, il s'agit de Jacinthe Taillon, la collaboratrice de Lessard. Cette fille-là n'a vraiment pas froid aux yeux et n'a pas sa langue dans sa poche, une vraie grande gueule comme on les aime, un personnage truculent !
Et encore une dernière chose : j'ai beaucoup apprécié le charme de ces expressions québécoises qui ponctuent certains dialogues.
A bientôt, les z'ami(e)s, pour un prochain retour !
Commenter  J’apprécie          40
Le quatrième roman de la série Victor Lessard vient de sortir en France. Je n'ai pas lu ses deux premières aventures et même si je me doute que j'y gagnerai en approche des personnages, ceci n'est pas un handicap à la compréhension de l'intrigue. le québécois donne toujours un petit côté exotique et les répliques sont souvent savoureuses, surtout dans la bouche de l'adjointe Jacinthe.
Lessard, meurtri par ce qui ressemble à une bavure, a porté pendant des années le poids de la culpabilité en se réfugiant dans l'alcool. Il a refait sa vie et s'en sort semble-t-il bien quand le passé sordide le rattrape.
Meurtres en série, vengeance, gangs de rue, trafic, enlèvements, manipulations, corruption … tout y est dans ce monde de brutes où la hiérarchie est elle aussi trouble que les malfrats. Oui le Saint-Laurent n'est pas un long pleuve tranquille !
Certes une fiction … mais très proche de la malheureuse réalité urbaine où tout peut s'acheter et surtout l'innocence.
J'ai beaucoup aimé !

Lien : https://collectifpolar.wordp..
Commenter  J’apprécie          40
Cette quatrième enquête de Victor Lessard « marque la fin d'un cycle » comme le mentionne l'auteur en postface. Et « plusieurs sous intrigues laissées […] en suspens dans les premiers tomes de la série trouvent leur résolution. » Alors qu'une porte reste ouverte pour le futur. Encore une fois une enquête des plus complexes au cours de laquelle les émotions des intervenants sont à vif. Contrairement à la série télévisée où la structure du récit a été fortement recomposée, il est peu mention dans le texte du drame qu'a vécu Victor Lessard au cours de son adolescence. Un bémol, quant à moi : la finale sur le mont Royal sous un orage qui y déverse une pluie diluvienne : cette histoire de treuil, de câble d'acier… Spectaculaire, mais peut-être invraisemblable. Je me suis également demandé comment Victor Lessard peut allumer une cigarette sous un tel déluge. Mais bon. Il n'en reste pas moins qu'on a entre les mains un excellent Martin Michaud.

Originalité/Choix du sujet : *****
Qualité littéraire : *****
Intrigue : ****
Psychologie des personnages : *****
Intérêt/Émotion ressentie : *****
Appréciation générale : ****

Lien : http://avisdelecturepolarsro..
Commenter  J’apprécie          30
Un polar Québécois

C'est mon 1er polar canadien.
Violence à l'origine est la 4ème enquête de Victor Lessard. Même s'il est toujours préférable de lire les 1ers romans pour suivre l'évolution des personnages, c'était pour moi une belle découverte et cela n'a pas gêné pas ma lecture, même si l'auteur fait des références aux opus précédents.
L'histoire commence par la découverte de la tête du commandant Maurice Tanguay, Victor Lessard sergent détective à la section des crimes majeurs de Montréal va devoir enquêter sur ce meurtre avec son équipe. Mais ils vont être confrontés à un meurtrier en série qui perpétue des crimes horribles.
Un livre original, qui débute par le chapitre 48, et qui nous plonge de suite dans l'histoire. le style d'écriture est clair et fluide, les dialogues sont bien construits avec l'utilisation d'expression québécoises, qui donnent du « piquant » à ce roman. Il y a du suspense, l'intrigue est bien ficelée. On visite Montréal. A travers ce roman la notion du bien et du mal est abordée ainsi que la violence humaine.
Un polar que je conseille à tous les amateurs du genre, j'ai passé un agréable moment de lecture.
Commenter  J’apprécie          30




Lecteurs (308) Voir plus



Quiz Voir plus

Quiz sur le livre "Je me souviens" de Martin Michaud.

Comment s'appelle la femme d'André Lotie ?

Sandy
Betty
Sylvia

10 questions
5 lecteurs ont répondu
Thème : Je me souviens de Martin MichaudCréer un quiz sur ce livre

{* *}