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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Après avoir adoré son roman policier J'agonise fort bien, merci, c'est avec beaucoup d'envie que j'ai découvert un autre roman d'Oren Miller : le Roi Sombre. Et ce fut encore une fois une lecture prenante et pleine de qualités.

Avec le Roi Sombre, Oren Miller nous propose une réécriture du très célèbre Comte de Monte Cristo d'Alexandre Dumas dans un univers de science-fiction. Ed (en référence à Edmond Dantès), est un jeune étudiant qui, bien qu'il vienne d'une planète et d'un milieu plutôt modeste, a tout pour réussir. Amoureux et fiancé à une jeune fille de bonne famille, il est très intelligent et voit les plus hautes places lui ouvrir ses bras. Cependant, Ed va être accusé de terrorisme et c'est sans passer par la case départ qu'il va se retrouver enfermé dans la prison la plus sécurisée de la galaxie. Après quelques années enfermées dans sa cellule sans aucun contact avec quiconque (pas même avec les surveillants) et proche de la folie, Ed fera la connaissance d'une entité sans corps qui va lui ouvrir les yeux sur le complot qui l'a fait atterrir ici. Io, prénom donné à l'entité, va alors faire subir un entraînement physique à Ed et va lui partager toutes ses connaissances en vue de l'aider à s'évader. Après trente années d'incarcération, Ed, en s'évadant, deviendra Hisham, être froid et calculateur et n'aura plus qu'un objectif : sa vengeance.

L'histoire tient place dans une galaxie où l'on aura l'occasion de découvrir différentes stations stellaires et différentes entités extraterrestres. Bien que le roman soit un tome unique, l'auteure a su créer un univers cohérent et dont on intègre les codes très rapidement sans nous ennuyer avec des descriptions interminables. Oren Miller sait nous intriguer et nous immerger dans son monde. L'intrigue est prenante et pleine de rebondissements. de la même façon que dans son roman J'agonise fort bien, merci (qui est plus récent que le Roi Sombre), Oren Miller alternera des passages sombres et profonds avec des dialogues pleins de verve et extrêmement exquis. Ed est un personnage principal très intéressant à suivre. On suit son évolution de jeune premier plutôt naïf mais très intelligent et ambitieux à ce personnage obnubilé par sa vengeance et sans aucune empathie. Pour assouvir sa vengeance, Hisham/Ed rencontrera Jatalan, pirate de l'espace et Kajal, personnage sauvé par Ed lors d'un procès. Ce trio est un trio très fort et qui offre énormément au récit notamment par les échanges piquants entre les personnages mais également dans leurs rôles pratique et dans le soutien et la remise en cause du personnage d'Hisham.

Encore une belle proposition de la part d'Oren Miller, auteure au style très reconnaissable et pleine d'imagination. Bon je vous laisse, je m'en vais acquérir les autres romans de l'auteure !
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J'ai adoré ce roman ; j'en ai savouré la lecture.
D'une part parce que l'écriture est riche, précise sans être précieuse. L'auteure a su distiller un humour noir, un cynisme dans la tournure de ses phrases. Quelque chose de fin qui dénonce des injustices et critique notre organisation sociale. C'est élégant et savoureux à la fois.
D'autre part parce que ce roman fourmille de références antiques que je ne voulais pas rater ! Ne serait-ce que par le nom des personnages (Messaline, Nérion, Orféo !), des lieux (Scylla, la station-cité-poubelle, les jardins suspendus d'Ixion) ou même des moeurs .

Bon. Je m'emballe un peu.
Reprenons.
Ed est condamné à l'emprisonnement à perpétuité pour avoir commis un acte terroriste qui a coûté la vie à 180 enfants. Dans cet avenir où les planètes tentent de prendre le contrôle des stations-cités (immenses vaisseaux spatiaux orbitant autour d'elles), la tension politique est à son comble et les attentats ne sont pas rares. Les stations-cités traquent les territorialistes infiltrés – on y verrait presque un rappel du maccarthysme ! le peuple a besoin de boucs émissaires pour exorciser sa peur. Ce sera le rôle de ce jeune homme, major de promo et promis à une brillante carrière politique. Mais Ed, par miracle, s'évade. Et jure de se venger – car il s'est rendu compte que des proches l'ont sciemment accusé à tort.
Le Roi sombre, c'est lui. Roi sans couronne, dirigeant sans pays ; il a le charisme et la prestance qui conviennent au poste. L'ironie veut pourtant qu'il soit issu d'une classe populaire.

Personnellement, j'ai eu un peu de mal à entrer dans le récit. le fait de voir Ed tenter d'échapper à sa condamnation, et de savoir qu'il n'en réchapperait pas est un peu déprimant. L'auteure a su décrire ses émotions avec brio, et j'ai eu le coeur terriblement serré de voir le piège se refermer sur lui. Amis, amante, carrière : il perd tout.
Mais je vous rassure : vingt et un an d'isolement, et l'homme n'est pas devenu fou. Mieux : il ressort de cette cellule d'à peine 10m² avec une meilleure santé physique, un esprit plus affuté, de meilleures connaissances, et même des ressources inépuisables. Que s'est-il passé sur IF, la prison la plus perfectionnée, pour que ce détenu en sorte ainsi armé ? D'où lui viennent ses acolytes étranges et ses fonds inépuisables ?
De proie, il est devenu prédateur.

Comme je le disais au début, la saveur de ce roman ne se situe pas dans l'histoire (somme toute assez classique, d'autant plus que c'est une réécriture du Comte de Monte Cristo), ni même dans les personnages, mais dans les thématiques abordées et la plume. le Roi sombre dénonce en effet notre système économique, qui crée des esclaves modernes dépendants de leur salaire et de leurs employeurs, incapables de quitter une situation qui les oppresse, au service de personnes que l'excès d'argent rend insensibles. On y évoque souvent la condition des serviteurs de grandes maisons : « … le secrétaire rompit un bref instant les voeux sacrés de sa profession, lesquels commandaient de ne jamais montrer quoi que ce soit qui ressemble à des émotions, en quelques circonstances que ce soit, tragédies et apocalypses comprises. […] Exercer ce métier était risqué, particulièrement sur Ixion où la vie politique des grands seigneurs était riche en jeux de guerre malsains. Les fortunes se dressaient aussi vite qu'elles s'écroulaient, et dans leur chute suivaient le seigneur, sa famille et le mobilier. Or femmes de chambre, jardiniers, cuisiniers et même secrétaires particuliers, tous faisaient partie du mobilier, certes un brin plus mobile qu'une commode, mais avec moins de valeur marchande. » (p. 183) Des citations de ce genre, il y en a à foison. Des allusions à la division de la société en niveaux plus ou moins bourgeois (permettant aux plus nantis d'avoir accès aux meilleurs services, mais aussi de s'encanailler discrètement dans des quartiers plus sales et moins regardants), aux injustices, aux immunités judiciaires de ceux qui ont un porte-monnaie bien rempli, vous en trouverez régulièrement.
Oren Miller évoque aussi la condition des femmes au détour d'un meeting féministe qui a lieu juste après un énième attentat. le propos était que si les femmes avaient été au pouvoir, elles auraient certainement mieux géré la situation, et qu'il faut donc impérativement lutter pour y avoir accès. Deux personnages y assistent, et l'un d'eux s'étonne que sa comparse ne semble pas approuver. Ce à quoi elle répond :
« — Tu penses que je devrais m'y intéresser parce que je suis une femme ? […] Je considère tout ceci comme parfaitement ridicule. On ne gagne jamais rien à diviser les populations et à faire des catégorisations. Humanoïdes d'un côté, créatures non identifiables de l'autre, femelles, mâles, transgenres, verts, jaunes à rayures, à pois. Ça n'a aucun sens. Par nature, nous sommes tous différents et uniques. Même au sein d'une même race, ou d'un même genre, nous sommes uniques. Pourquoi ne pas plutôt parler de communautés d'intérêt plutôt que de différences génétiques ? Ces femmes ne feront que stigmatiser leur communauté et l'enfermer dans une lutte qui devrait être plus globale. La dernière fois que j'ai vérifié, l'union faisait la force. » (p. 325)
Je trouve ce point de vue assez pertinent.

À travers Ashakiran, une jeune femme choisie pour devenir l'incarnation de la Déesse, l'auteure traite aussi du sujet de la religion (et l'associe avec la politique et la manipulation des masses, youhou !). C'est un personnage un peu trop parfait : belle, douce, gentille, intelligente, douée d'un don de prescience… Elle est cependant torturée par son rôle, qui lui impose une très grande solitude. Les gens sont trop impurs pour pouvoir lui parler, et il serait inconvenant de lui causer du monde extérieur (si bassement matériel…). Ashakiran est donc elle-même un personnage très manipulable ; à la solde de l'homme politique qui l'a soutenue et lui a permis d'atteindre cette place.
Elle était finalement le personnage le plus touchant.
On la voit souvent en train de prier la Déesse, mais comme dans notre monde réel, j'ai rarement eu l'impression qu'elle était écoutée. La question sur l'existence de cette divinité n'est pas tranchée

Concernant les autres personnages, je n'ai pas été très convaincue par Jalaran, le pitre de service. J'ai adoré sa rencontre avec Ed, mais j'ai eu l'impression qu'il perdait toute substance en devenant son sous-fifre. Sa petite guéguerre avec Kajal frisait le ridicule. Idem avec Myna, qui avait l'air plus intéressante quand on la connaissait moins.


Bref, une histoire incroyable, pleine d'émotions et de personnages attachants, portée par une plume mordante, cynique et subtile.
Deux défauts : le protagoniste est un peu trop parfait. Trop intelligent, trop fort, trop charismatique, trop tout. On peut se permettre de créer des personnages de cette envergure, mais il faut qu'ils soient mystérieux, qu'on ne sache pas d'où ils viennent, et que les révélations sur leur passé soient distillées au compte-goutte. Et que ces révélations rétablissent doucement leur humanité. Malheureusement, on sait tout de suite d'où vient Ed et comment il est devenu si extraordinaire.
Et puis, le propos du livre manquait quelques fois de nuance. Les plus riches avaient des vices particulièrement odieux (Claudia était même choquante), manquaient sérieusement d'humanité (Ophélie et ses parents, quelle tristesse), et prenaient des risques terribles avec leur propre fortune, oubliant par-là que la vie de plusieurs dizaines de personnes (leurs employés) dépendent d'elle (bon, ça, ça me paraît bien correspondre avec la réalité…).
Quoi qu'il en soit, les éditions de L'Homme sans nom font assurément un travail de qualité. Chaque découverte de leur catalogue fut une très bonne surprise.
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Attention coup de coeur assumé! J'ai réitéré avec un titre des éditions de L'Homme sans nom mais surtout d'Oren Miller dont j'avais déjà lu le superbement bien écrit J'agonise fort bien, merci!

Avec le Roi Sombre, je persiste et signe en affirmant qu'Oren Miller possède une plume aiguisée et bien fournie. L'auteur nous propose, ni plus ni moins, une nouvelle version du Comte de Monte Cristo à la sauce Space Opera. En effet, dans ce roman, le lecteur suit les aventures de Ed. A la suite d'une erreur, Ed est accusé de terrorisme. Il est alors envoyé à IF, initiales d'une prison dont on ne revient jamais.

Ed y fait la connaissance d'une entité étrange qui va l'aider à s'évader. Ed devient alors Hisham et n'aura de cesse de vouloir se venger de ceux qui ont causé sa perte.

J'ai adoré cette version futuriste qui se déroule dans la galaxie. L'auteur a su habilement jouer avec les codes en plaçant son intrigue sur Ixion, station stellaire, régie par une caste d'aristocrates aux noms étrangement romains: Nérion, Messaline ou encore Claudia sont des personnages qui font bien sûr écho à leurs illustres prédécesseurs. Les pirates interstellaires sont aussi légions et c'est en s'alliant à l'un d'eux que Hisham-Ed réussira à accomplir sa vengeance.

Oren Miller ne se complaît pas dans la facilité. Certains passages sont assez obscurs lorsqu'il y explique notamment le fonctionnement juridique de la station Ixion mais cela apporte plus de profondeur au roman. Son style est addictif et comme dans son autre roman déjà lu et chroniqué sur le blog, l'auteur aime tailler ses dialogues au cordeau. Même si je les trouve moins aboutis, j'ai adoré les échanges entre le pirate Jatalan et Hisham, plein de verve et de vivacité.

J'ai bien sûr adoré le personnage principal d'Hisham qui renonce à tout pour assouvir sa vengeance. Cette soif de vengeance est le fil conducteur de l'intrigue et on suit avec délices la mise en place des pièges par Hisham. Sa personnalité est attachante et évolue au fil du roman. C'est un personnage meurtri, empli d'une vengeance sanglante, cependant au fil de sa quête, il va devoir faire des choix et se rendre compte que la vengeance n'est pas la seule solution.

Le personnage secondaire c'est aussi l'univers créé et décrit par l'auteur. Il nous plonge au coeur d'un monde dans lequel les hommes auraient créé des stations stellaires. C'est vraiment passionnant d'imaginer toutes ces machines, ces vaisseaux spatiaux et ces villes gigantesques dans lesquels vivent les humains. J'ai eu souvent en tête le film de Luc Besson le Cinquième élément pour m'imaginer les êtres vivants et l'architecture de ces mondes plongés au coeur des galaxies.

Avec le Roi sombre, Oren Miller revisite le Comte de Monte Cristo et c'est vraiment réussi. Ce one-shot sort des sentiers battus et donne envie de découvrir ou redécouvrir le classique d'Alexandre Dumas.
Lien : https://carolivre.wordpress...
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Voilà un livre dont j'attendais la sortie avec une impatience folle. Je peux vous dire que, ni une ni deux, j'ai sauté dessus au Salon du Livre (malgré le fait que je ne voulais pas craquer) et que je l'ai lu très rapidement après mon retour. de plus, l'auteur est fort sympathique et me donnait fortement envie de découvrir son univers. Et, promis, l'illustration fort intrigante que j'ai eu avec le livre n'y est pour rien ;)

Ce livre est une revisite du célèbre Comte de Monte-Cristo d'Alexandre Dumas. N'ayant pas lu l'original, je ne vais pas m'attarder des masses sur ce point. Pour ce que j'en sais, j'ai révélé beaucoup de références à l'oeuvre originale. En tout cas, l'histoire est similaire avec cette histoire de captivité et de vengeance.

Ce qui m'a le plus surprise dans ce livre, c'est son incroyable complexité psychologique. J'ai toujours tendance à déplorer un manque dans mes lectures habituelles mais là, j'ai été servi et pas qu'un peu ! Oren Miller a parfaitement travaillé les caractères de ses personnages. Et c'est avec grand plaisir que je me suis mise à les décortiquer au fil de ma lecture.

Hisham, ou Ed de son nouveau nom, est certainement le personnage le plus marquant étant donné qu'il est la figure de prou de l'histoire. C'est un personnage torturé, fantasque, qui a perdu la raison à cause de son enfermement dans la prison d'If. Il passe de blanc à noir et se destine à semer le chaos sur son passage pour crier vengeance. Mais avant ça, il était un jeune étudiant brillant, destinée à une grande carrière politique, et fiancé à l'une des plus belles jeune femme qu'il avait pu rencontrer dans sa jeunesse. On a vraiment deux faces très différentes d'une même personne. Et je peux vous dire que c'est un régal de voir l'évolution qu'il existe entre celles-ci !

Les autres personnages ne sont pas en reste. Quand je vous dis que c'est l'atout du livre, ce n'est vraiment pas pour rien ! Parmi eux, celui que j'ai le plus aimé au point d'en devenir gaga, c'est Jatalan (le fameux personnage de l'illustration). C'est un personnage également fort charismatique mais d'une autre manière qu'Ed. S'il manipule lui aussi les mots à la perfection, c'est plutôt pour offrir des répliques cinglantes et je vous avoue que c'est ce qui m'a fait craqué dans ce personnage. Son franc parlé n'a aucune limite et nous offre au fil de la lecture de bon moment d'humour. C'est aussi le personnage le plus loyal du roman selon moi ce qui le rend encore plus particulier, un caractère tout en contradiction entre ce qu'il veut être et ce qu'il laisse paraître.

Pour ce qui est de l'intrigue, je ne me suis pas ennuyée une seule seconde. Chaque page apporte son lot de détails et de rebondissements au point qu'on savoure la lecture mot après mot pour être sûr de ne pas laisser une seule information. le Roi Sombre nous balade entre vengeance et intrigues politiques vers la conquête du pouvoir d'Ixion, la station-cité la plus riche. Il est question de bras de fer, d'affrontements, de déchéances et de coups bas entre les différents personnages. C'est à qui manipulera les autres le mieux.

Et tout cela nous est servi par une plume implacable. Oren Miller a le don de captiver son lectorat à travers ses mots, ça ne fait aucun doute pour moi. Rien n'est laissé au hasard, aucune place à l'interprétation. Les mots sont durs à certains moments. Je dois également souligner un talent incroyable pour créer la répartie idéale pour les différents dialogues. C'est accrocheur et j'en ai redemandé. C'est d'ailleurs ma seule bête noire : que ce livre soit un simple one-shot. J'aurais aimé poursuivre l'aventure au côté des personnages.

Le Roi Sombre d'Oren Miller fait figure de révélation pour moi. Ce livre est absolument parfait et m'a fait voyagé à travers l'espace pour poursuive une quête jalonnée de vengeance et d'intrigues politiques. Et pour une fois, j'ai trouvé un livre où la psychologie des personnages est à son summum, rien n'a rajouter, rien n'a déplorer. Je ne peux que le recommander au plus grand nombre. D'ailleurs, si vous n'avez pas encore craquer pour ce livre, c'est que vous avez loupé votre vie =D
Lien : http://www.imaginaire-de-sup..
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Revisiter un immense classique du XIXème tel que le Comte de Monte Cristo est une entreprise périlleuse et culottée. Surtout si cette réécriture se fait sous l'égide de la science-fiction, en mode space opera! Tout aurait pu être un fiasco… et pourtant, c'est tout le contraire qui se produit avec Oren Miller à la barre. J'ai retrouvé la trame et la richesse de l'intrigue Dumas mais en version modernisée, plus vive et plus haletante. Car si les clins d'oeil à l'oeuvre à laquelle elle rend hommage sont nombreux et que certains éléments ne s'éloignent pas du classique, Oren Miller a su aussi s'en détacher, sans dénaturer l'oeuvre, pour offrir un [...]

Pour lire la suite de cette critique, rendez-vous sur yuyine.be!
Lien : https://yuyine.be/review/boo..
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Ce roman traine dans ma PàL numérique depuis des années et mon seul regret, c'est de ne pas l'avoir lu plus tôt ! J'adore le comte de Monte-Cristo, c'est un de mes classiques favoris. Alors le voir réadapté à la sauce SF par une autrice qui ne manque ni d'imagination, ni d'une plume accrocheuse, je ne pouvais pas espérer mieux.

Il faut garder à l'esprit que Monte-Cristo, au départ, est un roman-feuilleton et on en retrouve les codes ici, que ce soit dans la construction des personnages ou de l'intrigue. Oren Miller se "perd" moins que Dumas dans les rebondissements mais ils restent nombreux au point de peut-être paraître excessifs pour les lecteurs non habitués. Les personnages paraitront aussi par moment "caricaturaux", toutefois ce serait une erreur de ne pas voir au-delà, surtout dans le cas du protagoniste principal...

J'ai tout aimé dans ce titre et plus particulièrement la façon dont Oren Miller se réapproprie l'histoire. Si on a lu le classique, on décèle les ficelles narratives mais on parvient tout de même à être surpris par les retournements de situation, par l'univers autour, par Ed bien entendu. Ce personnage m'a profondément touchée tout comme sa relation avec Io, ce fut l'un des plus beaux passages du roman à mon goût. En plus du tout dernier chapitre et plus spécifiquement, de la dernière phrase. Adapter un tel monument littéraire n'a rien de simple et l'autrice s'en sort plus qu'honorablement car elle est parvenue à donner une vraie personnalité à son roman, qui s'éloigne de sa source pour mener une existe à part entière, avec ses propres idées, ses propres concepts.

Que vous ayez lu ou non le comte de Monte-Cristo, ce roman vous plaira si vous aimez les récits SF d'aventure dynamiques. C'est une belle petite pépite !
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Histoire superbe se passant au milieu des étoiles!!! Je le conseille vivement à tous ceux qui aiment la SF, le space opéra et les histoires de vengeance. Vous ne serez pas déçu pas l'histoire, ni par les personnages!!! L'auteur a une très belle plume!
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J'ai adoooré ! le style de l'auteur, l'histoire net et sans surdose d'informations ou de descriptions en tout genre, notre imagination peu mener un tant soit peu sa vie et ça c'est chouette ! Les personnages sont attachants et j'aurai aimé lire davantage d'interactions entre eux.
Je ne mets pas 5 étoiles simplement parce que je trouve qu'il manque des éléments à ce roman et également que le développement de certains personnages est trop inconstant, mais c'était quand même une très très bonne lecture !
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Avec les histoires de vengeance on se plante rarement et le Roi Sombre ne fait pas exception à la règle car c'est une de mes meilleurs lectures jusqu'à présent ! Je ne peux donc que vous recommander d'embarquer avec Ed et ses coéquipiers. le voyage ne sera pas sans perturbations par contre...
Lien : http://tales-of-alessa.blogs..
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J'ai découvert cette auteure et son roman lors du Salon fantastique 2016. Je n'avais pas particulièrement accroché. Tellement d'auteurs et d'ouvrages à découvrir, comment faire la différence ? Cette fois, c'est mon conjoint qui l'a choisi. Je l'ai donc lu après lui. Et quelle très belle surprise !

L'écriture est fluide et agréable, l'histoire promet des rebondissements des plus intéressants, et quel est ce personnage emprisonné ? A tort ou à raison ? Ou est-ce la prison qui va en faire un criminel ?

On va donc suivre Ed, jeune étudiant qui vient d'un milieu modeste, mais à qui tout réussit : études, amour et avenir professionnel. Il sera accusé d'être un terroriste et clamera son innocence jusqu'au bout. Après vingt-et-une année de prison, une entité, Io, va l'aider à s'enfuir, d'abord avec un entraînement physique important, puis en ouvrant certaines portes. le voilà à l'air, prêt à en découdre avec cette accusation à tort. Ed a eu tout le loisir de réfléchir qui était derrière cette machination et s'en va donc se venger sous le nom de Hisham.

Le référence avec "Le Comte de Monte-Cristo" d'Alexandre Dumas est évidente. On est plongé dans une complexité psychologique dont l'auteure gère à merveille. Les personnages ont parfaitement été travaillé, l'évolution de Ed/Hisham est extraordinaire. Les rebondissements sont nombreux et cohérents, l'intrigue est bien pensée, bien amenée. Rien n'est laissé au hasard.

J'ai découvert Oren Miller à travers ce roman et j'en ai été soufflée. J'ai vraiment adoré sa manière d'aborder le sujet. Je vous conseille fortement ce roman. Pour ma part, j'ai continué sur ma lancée avec "J'agonise fort bien, merci".
Lien : https://abaciaetacu.wordpres..
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