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Citations sur Glacé (288)

Il redémarra, augmenta le volume du lecteur de CD. Les cors du
scherzo envahirent l’habitacle. Quittant un court instant la route des
yeux, il s’empara du café froid glissé dans le porte-gobelet. Le même
rituel chaque fois : il se préparait toujours de la même façon. Il savait
d’expérience que le premier jour, la première heure d’une enquête sont
décisifs. Qu’il faut, dans ces instants-là, être à la fois éveillé, concentré
et ouvert. Le café pour l’éveil ; la musique pour la concentration – et
pour se vider l’esprit. Caféine et musique…
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Cette demeure peut vous paraître sinistre, mais je m'y sens pourtant chez moi. J'y ai vécu tant de choses, bonnes et mauvaises. Mais même les mauvaises finissent par paraître bonnes avec le temps : la mémoire fait son travail...
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Nous vivons une époque de violence institutionnalisée l'égard des plus faibles et de mensonges politiques sans précédent. les gouvernement actuel leur serviteur poursuivent tous un double but: la marchandisation des individus et le contrôle social.
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La peur était là depuis le début, au fond de lui… Comme une graine… Qui ne demandait qu’à germer et à s’épanouir… Il eut envie de prendre ses jambes à son cou, de fuir cet endroit, cette vallée, ces montagnes…
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Ces jeunes, on leur vendait du rêve et du mensonge à longueur de journée. On les leur vendait : on ne les leur donnait pas. Des marchands cyniques avaient fait de l'insatisfaction adolescente leur fonds de commerce. Médiocrité, pornographie, violence, mensonge, haine, alcool, drogue - tout était à vendre dans les vitrines clinquantes de la société de consommation de masse, et les jeunes offraient une cible de choix.
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Nous sommes dans un établissement pilote unique en Europe. Il nous vient des patients d'un peu partout. Et tous nos patients sont des gens très violents : viols, sévices, tortures, meurtres... Sur leurs familles ou sur des inconnus. Tous multirécidivistes. Tous sur le fil du rasoir. Nous ne recevons que la crème de la crème, ajouta Xavier avec un sourire bizarre.
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— N’est-ce pas une description assez exacte de nos sociétés, mademoiselle Berg ? D’un côté des Éloïs dont l’intelligence et la volonté se sont affaiblies dans le bien-être et l’absence de danger, et dont l’égoïsme et l’indifférence se sont accrus. De l’autre, des prédateurs qui leur rappellent la vieille leçon : celle de la peur. Vous et moi sommes des Éloïs, mademoiselle Berg… et nos pensionnaires sont des Morlocks.
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La peur est une maladie contagieuse, se dit-il. Il y avait dans cette enquête un élément d’une noirceur absolue, une masse critique profondément sinistre qui formait le cœur de cette histoire et dont ils commençaient à s’approcher dangereusement.
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— Tiens, si tu avais le choix au moment des élections entre trois candidats : le premier à moitié paralysé par la polio, souffrant d’hypertension, d’anémie et de nombreuses autres pathologies lourdes, menteur l’occasion, consultant une astrologue, trompant sa femme, fumant des cigarettes à la chaîne et buvant trop de martinis ; le deuxième obèse, ayant déjà perdu trois élections, fait une dépression et deux crises cardiaques, fumant des cigares et s’imbibant le soir au champagne, au porto, au cognac et au whisky avant de prendre deux somnifères ; le troisième enfin un héros de guerre décoré, respectant les femmes, aimant les animaux, ne buvant qu’une bière de temps en temps et ne fumant pas, lequel choisirais-tu ? Servaz sourit.
— Je suppose que vous vous attendez à ce que je réponde le troisième ?
— Eh bien bravo, tu viens de rejeter Roosevelt et Churchill et d’élire Adolf Hitler. Tu vois : les choses ne sont jamais ce qu’elles paraissent.
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Elle en voulait aux "PORCS", aux "SALAUDS", aux "NAZIS" (ces mots en grosse capitale à l'encre rouge) qui avaient dévasté sa vie. Elle aurait voulu " les castrer, les émasculer, leur trancher la bite avec un couteau rouillé et les obliger à la manger - et ensuite les tuer".
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