Glacé

Je vais un peu à contre courant et je m'en excuse d'avance mais je n'ai pas accroché avec l'histoire.
Je n'ai été touchée ni par l'intrigue ni par les personnages.
L'histoire m'a paru longue,très longuet et je n'ai aucun regret de quitter ces personnages, ce qui est un signe pour moi. J'ai effectivement souvent du mal à tourner la dernière page, je n'aime pas me séparer habituellement des personnages avec qui j'ai passé plusieurs jours...

Nous sommes dans la région des Pyrénées dans le petit village de Saint-Martin-de-Comminges. Des ouvriers d'une centrale hydroélectrique viennent de découvrir avec effroi une tête décapitée, accrochée avec mise en scène, en haut d'un téléphérique. le commandant Servaz est dépêché sur place par sa direction, fort soucieuse de boucler rapidement l'enquête. Mais ce dernier est quelque peu surpris et en colère quand il découvre que le cadavre découvert n'est autre que celui d'un cheval ! Plus précisément, la monture préférée d'un certain Eric Lombard, homme richissime qui a le bras long et dirige son empire financier d'une poigne de fer.
Parallèlement à l'enquête, on suit l'arrivée d'une jeune psychologue, Diane Berg, dans l'hôpital psychiatrique et pénitentiaire qui se situe dans la même vallée. L'institut accueille les pires déséquilibrés que l'administration pénitentiaire peine à soigner dans ses établissements. Son arrivée n'est pas franchement bienvenue et le nouveau responsable, le Dr Xavier, tente de limiter l'implication de la jeune femme dans l'établissement. Suspicieuse, Diane découvre certaines irrégularités et bientôt, elle met le doigt sur certains secrets chez le Dr Xavier et l'infirmière chef Lisa Ferney.
Quand on retrouve la salive d'un des psychopathes de l'hôpital sur les lieux du crime, Servaz aidée de la gendarme Irène Ziegler cherche le lien. Mais quand d'autres cadavres, humains cette fois-ci, sont retrouvés, la pression s'accentue et l'enquête se complique encore plus.

Glacé est le premier roman de Bernard Minier... et je dirais clairement que ça se sent...
Plus particulièrement dans le début du texte : la mise en place de l'intrigue est longue, très longue, et il faut attendre plus de la moitié du livre pour que les choses commencent à bouger. L'écriture tend vers l'ultravisuel, digne des codes du genre thriller, mais à l'excès selon moi. L'auteur tente de mettre le lecteur sous tension à tout bout de champ et j'ai ressenti une certaine artificialité dans tout ça et surtout quelques lieux communs bien clichés, comme la lumière des phares qui " écorche" les arbres, etc...
Des clichés qu'on retrouve aussi dans la description des personnages. L'auteur intercale leur présentation avec d'autres éléments de l'enquête et j'ai trouvé que ça intervenait sans bonheur parmi les autres propos. Surtout lorsque l'on tombe dans un petit côté Harlequin...

Cette première impression est fort dommage car certains personnages deviennent intéressants au fil du récit. le commandant Servaz prend un peu d'épaisseur ainsi que Espérandieu, un collègue atypique raillé par ses collègues pour son côté efféminé, et sa femme. On appréciera d'ailleurs que tout n'est pas rose dans le monde de la police. Certains policiers s'avèrent franchement bas de plafond et n'hésitent pas à montrer leur machisme et leur homophobie. Malheureusement, Diane, dont on s'attendait à un rôle d'importance se révèle finalement un pion bien pratique pour l'intrigue. Néanmoins, tout cela reste un poil léger et en fermant le roman, le lecteur comprendra qu'il n'en a pas fini avec Servaz et ses proches, l'auteur concluant sur une sorte de cliffanger sur la vie personnelle du commandant. C'est bien d'envisager de garder le même enquêteur, encore faudrait-il avoir donné suffisamment envie dans un premier roman...

L'intrigue en elle-même interpelle tout d'abord par son originalité : le crime d'un cheval puis de personnes qui ne semblent avoir aucun lien entre eux offre en apparence une affaire compliquée de sérial killer qui met à la peine les enquêteurs. Les faits finissent par s'accélérer dans le dernier tiers du roman et touche même au page-turner. Hélas, la succession des faits finit par être un poil téléphonée et le gros frisson attendu retombe comme un soufflé. L'auteur lance même une fausse piste (un bon qui serait un méchant ?!) qui, là encore, semble uniquement présent pour mettre du piment et surprendre son lecteur.

Bref, vous l'aurez compris, ce roman fut une déception. Rien d'oppressant dans cette histoire qui se révèle finalement bien plus classique qu'annoncé. Je dirais en fait que ce roman aurait eu besoin d'être retravaillé. Comme si cette version n'était qu'un des premiers jets de l'histoire dont les défauts attendent d'être remaniés. Avec 100 pages de moins, une intrigue plus épurée et des faits et rebondissements plus réalistes, une construction plus cohérente, il aurait gagné en force et en fluidité.
Je ne peux donc que souhaiter à Bernard Minier de continuer à travailler et surtout à son éditeur de le diriger un peu plus au niveau de l'écriture afin que le lecteur puisse retrouver avec plus de plaisir les quelques personnages attachants rencontrés dans cette première enquête.
Lien : http://legrenierdechoco.over..

Après un début fracassant, le roman prend son rythme de croisière. On se laisse facilement emmener par Servaz, un flic comme finalement on en trouve beaucoup ces temps ci. Usé, désabusé. Seul trait de caractère du personnage intéressant, c'est son aptitude à vous sortir des citations latines (en latin dans le texte) et toujours à propos. Malgré un récit émaillé de nombreux cliffhangers, on en vient rapidement à comprendre la trame de l'histoire.
Vous reprendrez bien un petit verre glacé ? Non sans façon.

Voilà, j'ai lu mon premier Bernard Minier. Je n'ai pas été convaincue. L'intrigue est tarabiscotée au possible. J'ai eu des impressions de « déjà-vu ». Impressions de lire une pâle copie de Vol au dessus d'un nid de coucou, de rencontrer des pâles copies d'Hannibal Lecter et Clarisse Sterling.
J'ai fini pour savoir comment l'auteur s'en est sorti pour dénouer tous les noeuds. Les complices sont ceux que l'ont attend le moins, même qu'on se demande ce qu'ils venaient faire dans l'histoire.
En conclusion : c'est mon premier et mon dernier

Bien écrit, bien documenté, on sent que l'auteur est cultivé. C'est son premier roman même si j'avais lu "Une putain d'histoire" de lui, qui est son dernier. Beaucoup entendu de bonnes critiques, je ne peux pas dire que j'ai été "déçue", mais j'ai aimé sans plus. Histoire quand même bien classique, envie de changer un peu peut-être. Ou peut-être pas le bon moment pour moi de le lire.

Un livre qui a beaucoup été mis en avant, de bonnes critiques… on se dit « aller on se refait un petit polar pour le plaisir ». Après une lecture au final plutôt rapide, on se dit que c'était une perte de temps…
L'intrigue met l'eau à la bouche, on se demande comment l'auteur va réussir à tout relier. Vu l'épaisseur du livre, il doit y avoir de la matière… le début est plutôt bien, l'histoire se pose tranquillement. Et puis on attend : on attend que les phases de descriptions passent (puis on les saute, sans aucun intérêt) / on attend la description des patients de l'unité A (histoire de nous faire un peu froid dans le dos), qui est très peu abordée… Finalement on attend que ce roman ai du « corps », de la matière, quand même sur 720 pages… En vain !
C'est un thriller COMME TOUT LES AUTRES, c'est-à-dire avec des clichés (flic avec des secrets enfouis en lui, une vie de famille chaotique, une fille mystérieuse / Gendarme qui fait de la moto, de l'helico, lesbienne et qui a des choses à cacher / homme d'affaire qui fait jouer son influence… j'en passe), avec des rebondissements prévisibles. On voit venir très vite que le « mentor » de Servaz va changer de camp, que Lombard y est pour quelque chose, que l'infirmière en chef n'est pas nette… Rien ne nous étonne. Alors on pourrait peut-être se concentrer sur les histoires de second plan mais étant donné que le premier plan n'est pas travaillé en détail, on ne parle pas du 2nd. On aurait tendance à se concentrer alors sur le texte, l'écriture… surtout pas !!! Les descriptions sont très longues, sans intérêt, le roman n'est pas très bien écrit… l'aspect psychologique des patients n'est pas traité, on nous fait juste « peur » avec les méthodes utilisées sur eux. Hirtmann qui finit par s'en aller sans pouvoir être retrouvé (même s'il est blessé dans 50cm de neige)
Une fois que l'intrigue est révélée, on se dit : 1=> on se doutait de la moitié des choses / 2=> ça ne tiens pas debout. Pourquoi Lombard agirait-il comme cela alors qu'il a surement les moyens financiers de faire tuer le « quatuor » beaucoup plus proprement ? C'est impossible que personne n'ai porté plainte au bout d'aussi longtemps ! Pourquoi faire libérer Hirtmann alors que St Cyr prend à sa charge tous les meurtres ?
Pour résumé : un livre à lire rapidement en sautant les passages de description, un livre pour ceux qui ne lisent pas trop de polar (et qui donc ne savent pas à l'avance ce qui va se passer), un livre très long mais en même temps sans aucune matière, un livre qui nous laisse sur notre faim.
On est surtout déçu de voir un livre aussi banal que celui-ci autant mis en avant comme il l'a été ! On se demande donc comment aiguillier nos choix de lectures si on ne peut plus se fier aux critiques (comme le figaro magazine) pour distinguer les « bons » des « banals ».

J'ai lu ce livre dans le cadre du "Qu'est-ce que je lis?" du mois d'août. J'étais contente de tomber sur ce livre car je ne connaissais pas Bernard Minier et j'allais enfin le découvrir, après toutes les belles choses que j'ai lues sur lui et ses livres.

Et quelle déception! J'avoue que je ne sais pas encore comment expliquer ce qu'il s'est passé. Je n'ai pas réussi à m'intéresser à ce roman, je n'ai tout simplement pas aimé, j'ai mis un temps fou à le lire car je n'arrivais pas à rentrer dans l'histoire. Je n'ai pas compris ; je suis fan de thriller, il en faut beaucoup pour me décevoir dans ce genre car j'aime les morts, les enquêtes, les soupçons, les surprises, les recherches... tout ce qui fait un bon thriller! Et là, je n'ai rien retrouvé.

Bien sur, il y a des morts, il y a une enquête, il y a des recherches, mais je n'ai pas accroché. Je ne me suis attachée à aucun personnage. Je ne sais pas si c'est l'histoire en elle-même ou bien si c'est l'écriture de l'auteur ; il va falloir que j'en lise un autre de cet auteur pour me faire une meilleure idée.

J'espère vraiment relire très vite un autre de ses romans et l'apprécier à sa juste valeur, car je suis certaine que c'est un excellent écrivain mais que cette enquête-là n'étais tout simplement pas pour moi...
Lien : http://leslecturesdemaryline..

Sans casser trois pattes à un canard, le scénario est quant à lui plutôt pas mal même si, là encore, des détails, viennent gâcher le tableau. le héros ne sait pas se servir d'une arme et a le vertige. du coup, il fait flic dans les Pyrénées. Logique. L'auteur nous place une intrigue secondaire avec la fille du héros sans rien en faire à la fin. du moins, il en fait quelque chose de parfaitement inutile. Je voyais le truc qui se raccorcher d'une façon ou d'une autre à l'histoire principale mais non, rien. Vers la fin, le flic a son coupable, il en est convaincu, tout le monde le sait, tout le monde va le chercher et quand ils le chopent, notre brave héros explique que bon, il sait que c'est pas cette personne la coupable, il en est convaincu. Pourquoi ? Qu'est-ce qu'il l'a fait brusquement changer d'avis ? On ne saura pas. le personnage de la psy en centre fermé aurait pu être un perso principal mais elle devient complètement secondaire au fil de l'histoire. Elle ne devient qu'une paire d'yeux qui permet de voir ce qui se passe dans cet asile particulier. Bref, des trucs qui font que ça marche pas top.

Mais le principal reproche qu'on fera à Glacé, c'est de sacrément pomper ses références à droite et à gauche et, surtout, vers les Rivières Pourpres, tant le bouquin (un flic un peu à la marge dans une vallée montagneuse avec un centre psy un peu à part) que le film (le dénouement avec une avalanche dont le héros se sort miraculeusement). Bref, on a ici à faire avec un polar pas inintéressant mais pas non plus super génial à faire lever les foules. On utilise un qualificatif qui va bien dans ce cas : quelconque.
Lien : http://croqlivres.canalblog...

Un bon thriller, plutôt bien écrit, mais comment dire.... C'est prévisible, on devine assez facilement où ça va, même si l'auteur a tenté de paumer le lecteur. En plus, le héros qui a peur de tout et qui tire comme un pied, pour ma part, ça m'horripile franchement. J'aime les héros "félés", pas les incapables... Il a sans doute prévu une suite, mais je ne l'achèterai pas, je ne me suis pas attachée ni à son héros, ni aux persos secondaires. Je sais pas, ils sont trop forcés, pas assez nuancés... Et vraiment très très loin de moi... Trop loin.
Le seul personnage qui m'ait vraiment accrochée dans ce bouquin, c'est l'affreux jojo enfermé dans l'asile psychiatrique...

Si le cheval retrouvé mort et atrocement mutilé en haut d'un téléphérique glace le sang de tout le village de Saint-Martin dans les Pyrénées, le commandant Servaz est quant à lui plutôt sceptique : pourquoi enquêter sur la mort d'un cheval alors que des innocents meurent chaque jour ? Malgré lui, et à cause de l'influence politique et économique non négligeable du propriétaire du cheval Eric Lombard -qui est aussi le riche dirigeant d'un groupe multinational-, Servaz fera quand même équipe avec Irène Ziegler pour trouver le meurtrier de l'animal. Petit et petit, ils vont se rendre compte que le meurtre de ce cheval n'est en fait que le début d'une sombre série de meurtres...
J'ai eu beaucoup de mal à rentrer dans cette enquête. Malgré la violence du meurtre du cheval, j'ai mis du temps à m'intéresser à cette histoire et à y voir une vraie enquête policière. Et malheureusement, pendant le bon premier tiers du livre, alors que je m'ennuyais à mourir et hésitais même à abandonner, j'ai pu noter tous les défauts que je trouvais dans cette histoire et bien m'en agacer. Par exemple, j'ai moyennement apprécié le côté très politique de l'enquête qui faisait de Martin un policier faussement rebelle. En effet, je n'ai pas du tout accroché à ce personnages qui ressemblait plus à une caricature qu'à un être humain selon moi : c'est un bon flic car il est investi dans son travail, obstiné, réfléchi, il s'oppose à la hiérarchie et a derrière lui une enfance et une histoire familiale douloureuses qui ont tendance à le victimiser parfois. Il est présenté en héros et j'ai trouvé ça assez ennuyant et banal. Autre élément important de glacé, c'est la volonté qu'a eu l'auteur de donner un aspect très littéraire à son texte. Bernard Minier met un soin tout particulier à décrire les décors et à donner un rythme à ses mots, plutôt étonnant dans un roman policier mais assez appréciable ! Vous l'avez compris : glacé est loin d'avoir été un coup de coeur pour moi -il s'agit même plutôt d'une petite déception. L'enquête a été trop longue à démarrer et n'a su que trop peu m'intéresser, et j'ai trouvé le suspens très moyen. Un polar qui ne m'a malheureusement pas fait vivre beaucoup d'émotion.
Lien : http://ulostcontrol.blogspot..