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3,83

sur 2068 notes
Vraiment déçue !

L'intrigue est totalement tirée par les cheveux et surtout d'un déjà vu absolu.
Aucune modernité, aucune innovation.
J'ai l'impression d'avoir lu ou vu ce type d'histoire un paquet de fois.
Donc rien d'original, un ensemble peu crédible.

Je m'attendais à un vrai polar.

Je suis d'autant plus déçue que je voulais découvrir cet auteur et que j'espère qu'il s'agit là de son plus mauvais ouvrage et que les autres méritent quand même un meilleur jugement.

lequel me conseilleriez vous ?
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C'est avec plaisir que je retrouve le Commandant Servaz et son équipe pendant la période Covid de 2020.

Un jeune homme portant un masque de cerf, tel un gibier humain, est tué. Cet homme avait été condamné pour viol. A partir de là, "Servaz and co" vont se lancer dans une enquête qui va les amener sur des terrains glissants ; il semblerait qu'une sorte de milice soit à l'oeuvre, dans l'ombre, pour rétablir la justice là où elle estime qu'elle a échoué.

Avec ce polar, Bernard Minier dresse également un tableau de l'année 2020 avec les confinements, les masques, la distanciation sociale, un vocabulaire souvent entendu ces derniers temps, mais pas de vaccination car sûrement écrit avant qu'elle arrive. On effleure aussi le problème des banlieues, le mal être de la police, la fracture entre celle-ci et la justice, l'auteur ne cachant pas son soutien aux forces de l'ordre, la déprime des petits commerçants ... Une photo un peu flou, parfois un peu clichée, mais après tout ce n'est pas un bouquin de sociologie, de la France de ces quelques dernières années. L'intrigue aurait pu être un peu plus consistante mais malgré ces quelques faiblesses, j'ai passé un bon moment de lecture, sans aucun ennui.
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Pour sa septième enquête, le commandant Martin Servaz reprend les rênes de son équipe et se retrouve au coeur d'une affaire ultra-sensible. Plus engagé et toujours plus noir, Bernard Minier frappe fort.

Dans la Chasse, comme bien souvent dans ses romans, l'auteur accueille le lecteur par une grande claque, l'obligeant à ouvrir grand les yeux, à être attentif sur tout ce qui va suivre. Une façon de dire au lecteur ;  Tiens-toi prêt ! Pour mieux le plonger dans son histoire.

Ce roman s'ouvre sur une scène effrayante et irréel. 2H30 du matin. Un automobiliste roule sur une petite route étroite de l'Ariège. S'enfonçant dans la forêt. fatigué de sa journée de travail, lorsque quelque chose surgit de cet forêt. Un cerf aux bois majestueux vient se jeter devant ses phares. Trop tard ! le choc est inévitable. Mais juste avant l'impact, le cerf tourne la tête.. son regard plein de frayeur, des yeux presque humain.. Gît une forme allongée sur le bitume. Mais pas un animal.. Un homme, nu, avec un mot gravé sur la poitrine, « JUSTICE ». Que fuyait cette homme effrayé ?

En charge de l'affaire, le commandant Servaz et son équipe vont alors avancer en terrain miné, découvrant au gré de l'enquête les effets délétères de la crise morale, sociale, politique et sanitaire que traverse la société française

Une écriture visuelle, cinématographique, avec cette faculté à stimuler les sens du lecteur. Un scénario prenant, une bonne utilisation en toile de fond du confinement et de ses problématiques liées au Covid.

Penchant de plus en plus vers le roman noir, Bernard Minier parvient aujourd'hui à se connecter au réel tout en préservant l'efficacité émotionnelle indispensable au thriller.

Un thriller redoutable sur les pires déviances de l'espèce humaine.






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Connaissez-vous Bernard Minier? Pour ma part j'ai lu glacé et le Cercle (avec une préférence pour le second) et eu la chance de rencontrer l'auteur lors d'une séance de dédicaces en 2013.

Dans La Chasse nous retrouvons Martin Servaz et son équipe.

Le roman relate une traque. Mais qui sont les chasseurs, et QUI chassent-ils ? Car c'est de chasse à l'homme qu'il est question ici. La sombre scène d'introduction illustre le fait que les hommes sont parfois les pires des animaux.

Bernard Minier a le sens du rythme ; le suspense est entretenu, nourri de rebondissements qui nous font frémir.

Mais au-delà de l'intrigue policière, qui se base sur des faits divers réels illustrant les fracture de notre société, l'auteur aborde sans pudeur des sujets sensibles. Il partage ses réflexions sur les dysfonctionnements du système judiciaire, les tensions sociales et la multiplication des actes de violence, l'ambivalence des médias, les « forces de l'ordre », malmenées et qui ont perdu leur aura, malheureusement parfois corrompues aussi.

Le fait de placer le récit au moment du deuxième confinement 2020 ancre le récit dans cette actualité. L'auteur réussit parfaitement à décrire la « nouvelle » manière de jauger les autres, à travers le regard et les sourires cachés sous les masques.

Si vous aimez les romans ancrés dans l'actualité, foncez ! Si vous avez envie d'un « thriller implacable au final renversant », n'hésitez pas !
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Servaz n'a pas le temps de s'apitoyer sur lui car il va devoir trouver qui a bien pu tué ce jeune homme en lui mettant une tête de cerf sur lui.
Dans cette société fermée par le virus et qui est bout, Servaz sait que la violence commence à s'évacuer et que certaines personnes semblent exercer justice eux-mêmes.
Un polar qui colle tellement à notre actualité qu'il en est dérangeant.
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L'envie, soudain, de retrouver Martin Servaz… Alors, j'ai repris le série de Bernard Minier, consacrée à ce policier toulousain, avec La Chasse.

J'ai retrouvé tout ce que j'apprécie chez cet auteur, surtout le décor, Toulouse et ses quartiers, ses environs que je connais bien, ici vers l'Ariège, et une certaine manière d'illustrer les dérives de nos sociétés civiles et policières.
Pour le reste, pas grand-chose de nouveau sous le soleil… Bernard Minier revisite ici les chasses du comte Zaroff, avec des pseudo-justiciers qui punissent des soi-disant délinquants impunis. Au fur et à mesure de l'avancée dans le récit, plusieurs chasses vont se croiser et se télescoper. La métaphore est intéressante.
La version audio, chez Lizzie, lue par Hugues Martel est très agréable à écouter.

L'intrigue est évidemment captivante et assez bien ficelée et j'ai passé un bon moment, renouant avec toute une galerie de personnages sympathiques ; j'ai apprécié, cette fois, la place accordée à Samira : être arabe et flic et devoir intervenir dans le quartier du Mirail…
L'enquête est connotée dans le temps et l'espace car inscrite en pleine période de confinement pour cause de Covid, une ambiance particulière dans laquelle chacun(e) se reconnaît facilement, une période mortifère, aseptisée, où tout le monde porte un masque, symbole d'une société muselée, hygiénisée, inquiète. Paradoxalement, l'impunité règne chez les délinquants comme dans les hautes sphères du pouvoir tandis qu'à force d'interdictions et d'injonctions le reste de la société apparaît soumis et infantilisé.

Cependant, je n'ai pas retrouvé la force de glacé ou du Cercle, mes préférés de la série consacrée à Martin Servaz. La trame générale s'essouffle un peu : le policier prend toujours des risque pour sa carrière, a toujours des questions existentielles sur sa vie de famille ou de couple…
Dans La Chasse s'ajoute un discours politico-social, certes argumenté et crédible, mais peut-être trop abondant et surtout plaqué sur l'intrigue, comme une sorte de remplissage dont on voit trop les joints…

Est-ce moi qui me lasse, est-ce la série qui s'essouffle ? Des avis ?

Lien : https://www.facebook.com/pir..
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Il s'agit du premier Bernard Minier que je découvre, par le biais d'une amie. Et je pense qu'il ne sera pas le dernier. Cette enquête sombre et complexe nous plonge à Toulouse et en Ariège, en pleine pandémie de COVID-19, alias la fatidique année 2020. Martin Servaz, commandant de la police judiciaire de Toulouse, se retrouve confronté à une obscure affaire de plusieurs meutres liés directement aux dérives et aux problèmes de la société actuelle: délinquance, traffic de drogue ou encore les violences urbaines. Lui et son équipe vont d'abord enquêter sur le meurtre d'un adolescent retrouvé mort renversé sur une route départementale de l'Ariège, arborant une tête et des bois de cerf..
Outre l'enquête, le récit permet au lecteur de mieux s'identifier au système dans lequel il vit, centré sur une justice trop laxiste, les inégalités sociales avec notamment la fortune et l'ingérence des élites ainsi que le reste de la population devant vivre avec le virus et l'inquiétude pour certains secteurs de continuer à pouvoir travailler normalement.
La narration ne laisse pas de temps mort, les personnages principaux nous font ressentir une certaine pression agrémentée d'angoisse face aux cadavres qui s'enchaînent peu à peu et aux coupables tout aussi pointilleux qu'eux. Merci Bernard Minier pour cette intrigue!
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Septième roman (sur 14) que je lis de Bernard Minier.C'est un bon roman mais pour moi le meilleur reste glacé.

L'histoire se déroule pendant le deuxième confinement (30 octobre/15 décembre 2020). Un jeune homme est renversé par une voiture. Il est nu et porte une tête de cerf attachée sur la nuque. Qui sont les chasseurs et pourquoi cette sinistre mise en scène ?

L'enquête est confiée au Commandant Servaz. Son groupe est constitué comme toujours de Vincent et Samira auxquels est joint le jeune Raphaël Katz. Malgré les difficultés rencontrées (trahison, corruption, manifestations..) l'enquête sera résolue en huit jours.

Dans cet ouvrage l'auteur aborde, en plus de l'enquête et les soucis familiaux de Servaz, des questions politiques et sociétales : la pandémie, les problèmes des banlieues (chômage, drogue,Islamisme ) les violences, les manifestations de toute nature, la police et la justice, des mouvements plutôt d'extrême droite comme celui du général Donnadieu de Ribes, l'effondrement de la société...

Je ne sais pas si B. Minier a raison ou tord, mais personnellement je le trouve un peu trop pessimiste.

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Je suis maintenant une inconditionnelle fan de Bernard Minier. Et il ne me reste que Lucia à me mettre sous la dent, son nouveau thriller made in 2022.

Dans ce roman on retrouve Servaz, notre enquêteur préféré et sa clique. Même si j'ai trouvé que dans cet opus, son équipe est trop peu présente et moins bien mis en avant que dans les précédents livres. C'est dommage car je m'étais, pour le coup, vraiment attaché à tous.

Comme son titre le laisse présager, ici il s'agit de traque. Mais qui est l'animal ? Celui qui tue ? Ou celui qui sera tué ?
La scène de début est tout bonnement incroyable et nous glace d'entrée de jeu. Nous sommes directement happé, la gorge serré jusqu'au bout du livre.

Dans cette enquête, des faits réels viennent nous rappeler la société dans laquelle on vit, qui est en train de se fracturer. L'enquête est bien une romance mais elle se base sur des choses qu'on voit de plus en plus dans le monde réel : faire justice soi même.

La fracture s'opère également du fait que le récit se déroule à la sortie du second confinement et l'auteur a bien réussi à démontrer certains des aspects négatifs que cela a pu avoir sur les individus : repli sur soi, stress, dépression.

Encore une très bon cru pour notre cher Minier.
Il faut maintenant que je me procure Lucia.

Elise__♥

Instagram : etliselesmots
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C'est la pleine lune, cette nuit d'octobre 2020, un infirmier rentre chez lui vers 2h30 du matin. Epuisé, il a du mal à rester concentré au volant.
Il circule le long d'un bois au sud de Toulouse quand quelque chose sort des fourrés, juste devant ses phares. Impossible de freiner, le choc est inévitable, pourtant il ne conduisait pas vite. Il a eu le temps d'apercevoir les bois d'un cervidé. Il sort de sa voiture, se dirige vers le corps. Il est en état de choc, il ne s'agit pas d'un animal. Il a tué un homme qui portait une tête de cerf.
Le commandant Martin Servaz est tiré de son lit, la PJ de Toulouse est saisie de l'affaire. Il se rend sur place avec ses deux adjoints, Samira et Vincent, les meilleurs de son groupe. Les gendarmes sont déjà en train de quadriller la zone à la recherche d'indices.
L'examen de la victime par le légiste révèle deux détails qui donnent froid dans le dos aux enquêteurs. Une blessure à l'épaule a été provoquée par un carreau d'arbalète, et le corps porte une inscription gravée au fer rouge sur la poitrine : justice.
Tout indique que le malheureux a été traqué comme du gibier après avoir été déposé en forêt. Qui sont les chasseurs ?

BERNARD MINIER fait partie incontestablement de mes auteurs préférés. Retrouvez le tourmenté Martin Servaz fut un réel bonheur. "La chasse" est le début d'une enquête des plus dangereuses pour notre mythique policier.

BERNARD MINIER dresse le portrait de notre société qui part à la dérive, qui sombre dans la violence avec une police impuissante, empêchée d'agir, un portrait vraiment impitoyable.

Dans "la chasse" les magistrats y sont férocement étrillés, les fractures sociales et les haines qu'elles entrainent vigoureusement dénoncées.

Le style de BERNARD MINIER y est de plus en plus opiniâtre mais j'adore !

Vous l'aurez compris je suis totalement emballée par ce dernier opus de cet auteur. Alors s'il vous plait ne me faites pas attendre trop longtemps pour me jeter sur le prochain.
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