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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Dror Mishani est un auteur que l'on suit sur baz art depuis l'excellent Une deux trois .


Avi Avraham, héros récurrent de l'écrivain israélien traverse une période de doute sur le plan professionnel, affecté par la mort de celle qui fut sa chef pendant de nombreuses années, il aimerait traiter des affaires plus complexes que les crimes domestiques auxquels il est confronté.



Il a l'impression que ces événements sont anecdotiques et que son travail est par conséquent sans grande utilité.


Deux événements survenus le même jour vont peut-être le faire relever la tête : l'abandon d'un bébé devant un hôpital par une femme au comportement énigmatique et la disparition d'un touriste français dans un hôtel de bord de plage.

Dror Mishani parvient très vite à ferrer son lecteur avec ces deux enquêtes qui se déroulent en parallèle.

Les deux enquêtes n'ont pas de lien entre elles, à part une convergence vers Paris, mais elles sont pleines de faux-semblants et de chausse trappe.

Dror Mishani entremêle avec brio ces deux enquêtes où chaque personnage, policier comme suspect, semble se dissimuler dans un double jeu. Bien rythmé et sans temps mort, « Un simple enquêteur » est un thriller de facture certes classique, mais impulsé par une écriture subtile et un grand talent pour broder une intrigue haletante.
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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Temps maussade pour le Mossad alors qu'il mouille un commissaire par une machiavélique machination autour de la disparition mystérieuse d'un étrange ressortissant suisse signalée par le directeur d'un hôtel de Bat-Yam. Toutefois, ce simple enquêteur n'est pas né de la dernière pluie ... En pleine crise de la quarantaine, en questionnement sur le sens et l'utilité de son boulot il est plus perclus de doutes que de rhumatismes, nous pouvons néanmoins l'affirmer : ce n'est pas le perdreau de l'année, il fait consciencieusement son boulot tout en rêvant d'une réorientation de carrière. M'enfin à tout prendre, ce cas-là lui paraît plus intrigant que de s'occuper d'un nouveau-né déposé dans un sac à l'entrée des urgences de l'hôpital de Wodson qu'il délègue vite fait à une collaboratrice.


Voilà, Avraham Avraham ne fait pas vroum, vroum, ni pan, pan, moins inspecteur Harry donc que Columbo, par ailleurs l'on ne tarde guère à faire la connaissance de sa femme. Une des raisons du blues de l'inspecteur réside aussi dans la perte de son ancienne supérieure et le fait que son nouveau boss soit plus attaché à l'image de son service qu'aux résultats proprement dits. Ce policier flirtant avec le roman d'espionnage vaut essentiellement par son apport sociologique et la profondeur de la psychologie des personnages. Un point semble apparaître tous portent en eux une insatisfaction, sorte de culpabilité ou, peut-être dû à leur éducation, le poids d'un péché originel ?


Se pose à ce stade le dilemme de comment terminer ce billet. Dois-je montrer mon étonnement à voir cet inspecteur chevronné laisser sa subalterne bâcler une affaire en la montant outrageusement à charge ? Je m'interroge aussi sur le fait de laisser de côté un réel infanticide commis par des parents immatures pour s'acharner sur l'acte désespéré d'une victime de la vie. Décidemment, partout dans le monde la justice est aveugle et arbitraire. Ou bien ne ferais-je pas mieux de relever au passage cette incongruité d'une ignorance crasse : comment les parents de sa charmante épouse pourraient-ils faire le voyage de Bruxelles à Paris (car oui tout ne se passe pas qu'en Israël dans ces deux enquêtes) pour manger des moules frites ? Une hérésie invraisemblable de la part d'un père dogmatique n'ayant jamais digéré le mariage de sa fille avec un catholique.


Du coup, j'ai terminé ma chronique à l'image du livre sur une fin qui laisse chacun sur sa faim.


Et revoilà Columbo pour un petit détail : les remerciements à Babelio et Gallimard pour cet envoi de la masse critique mauvais genre et mes encouragement à l'auteur Dror Mishani même si la route me paraît bien longue pour se rapprocher de Simenon qu'il vénère comme il se doit !
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Un polar israélien …

Un nouvel héros récurrent et donc une nouvelle série d'enquêtes en perspective, écrite par un jeune auteur spécialiste de l'histoire du roman policier : Dror Mishani (47 ans). Tout pour susciter mon intérêt.

Nous sommes à Tel-Aviv, dans le commissariat de Holon – quartier que l'auteur connaît bien puisqu'il en est originaire – et nous suivons le commissaire Avraham Avraham dans sa routine.

Ce matin-là, deux affaires : l'abandon d'un grand prématuré dans un sac déposé devant la porte d'un hôpital, et la disparition d'un touriste suisse, débarqué de Paris le matin même dans un hôtel minable.

Avraham délègue l'affaire du bébé à son adjointe Wahaba et se concentre sur la disparition du touriste dont on ne tarde pas à retrouver le cadavre dans la mer.

Avraham est intrigué, tout ça n'est pas net : la double identité de la victime, le fait que manifestement, ses affaires laissées à l'hôtel aient été « visitées » avant même la police, les déclarations de sa fille restée en France qui pense qu'il travaillait pour les services secrets israéliens, le soupçon vite et commodément évoqué d'un règlement de comptes dans une affaire de trafic de drogue.

Les deux enquêtes se déroulent en parallèle et n'ont à première vue rien en commun … sauf Paris d'où vient le mort et où a été exfiltrée la très jeune maman du bébé par sa famille.

Rien de spectaculaire dans cette double recherche de vérité, mais une analyse nuancée des circonstances, des enjeux, des mobiles possibles autour de ces deux drames. D'un côté une maman particulièrement coriace qui a décidé de protéger – et même de surprotéger – sa fille, et de l'autre, le destin tragique d'un homme embarqué dans une affaire qui l'a manifestement dépassé.

Le commissaire Avraham n'a rien d'un super héros et ne met pas sa vie en danger comme nombre de policiers de roman. C'est un homme qui doute, se remet en question, s'interroge sur son avenir.

Lui aussi, comme l'auteur, est un lecteur passionné de romans policiers et son icône est Jules Maigret. Pas d'échanges de coups de feu mais une ambiance, des idées, des hypothèses, beaucoup de bienveillance dans les rapports avec la hiérarchie policière. Et un final plein de générosité et d'espoir.
Lien : http://www.bigmammy.fr/archi..
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Je remercie BABELIO et les éditions Gallimard pour ce livre reçu dans le cadre de l'opération Masse Critique Mauvais Genre.

Avri Avraham, enquêteur au sein de la police israélienne, est en proie à des doutes au sujet de sa carrière. Il en a assez de ne résoudre que des « petites affaires » et voudrait changer de service afin de travailler sur des affaires bien plus excitantes et passionnantes. D'autant qu'il est un enquêteur réputé.
Aussi, lorsqu'un touriste français arrivé récemment en Israël disparait brusquement de son hôtel et qu'il est retrouvé noyé sur une plage, Avraham pense tenir l'affaire qui fera définitivement basculer sa carrière. Surtout lorsqu'il est persuadé que le Mossad est mêlé à tout ça.
Dans le même temps, sa coéquipière enquête sur un bébé prématuré qui a été abandonné dans un sac de courses, quelques jours à peine après sa naissance.
Les deux enquêtes vont se rejoindre pour n'en former plus qu'une.
Je me réjouissais d'avoir gagné ce roman. Malheureusement, je n'ai absolument pas été séduite par l'histoire dont le rythme est beaucoup trop lent à mon goût, ni par les personnages qui selon moi manquent de profondeur.
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Ce type d'écriture me fait penser à celle d'Arnaldur Indridason. Ce roman noir donne une part belle à l'aspect sociologique et politique de l'environnement. Ici, Israël. Deux enquêtes s'entrecroisent. Celle de l'abandon d'un bébé par une jeune adolescente et celle de la disparition d'un touriste français. Les nombreuses pistes nous plongent dans les méandres des us et coutumes de la société israélienne mais également dans l'univers des services secrets, de la mafia et des hautes instances gouvernementales. Les enquêtes restent en arrière plan.
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Premier roman que je lis de cet auteur sur lequel j ai lu de bonnes critiques.
Sans doute n aurais je pas dû commencer par ce tome la
Je ne connais pas les personnages et je les découvre avec leur histoire . Si le personnage du héros récurrent est interessant' ja i trouve l intrigue ennuyeuse (Entre une mère veuve en colère et qui veut une vengeance éclatante et le meurtre d un supposé agent du Mossad) et la fin totalement irréaliste.
Bref une petite déception que cette lecture la
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