Le 19eme arrondissement de Paris est probablement l'acteur principal de ce polar.
Les parfums, les musiques les religions se mélangent et m'ont rappelé de bons souvenirs personnels.
L'intrigue me semblait complexe au départ mais finalement
Karim Miské présente les faits de manière simple.
Ceci nous met d'ailleurs sur une fausse piste, certainement volontaire, puisque l'on croit au début que la raison du meurtre peut être d'origine religieuse.
L'histoire est sombre, les personnages sont paumés dans leurs vies personnelles, on croise des ripoux, des extrémistes, bref que des classiques du genre (sans parler des passages « crus », qui ont semblés totalement inutiles et maladroits à mes yeux).
C'est pourquoi ce livre séduira sans doute certains et en agacera d'autres.
Il n'en demeure pas moins que ce premier roman est dense et aborde des thématiques variées, autour des fondamentalismes, du vivre ensemble, du poids de l'histoire personnelle et de la condition féminine.