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Lu vers 16 ou 17 ans. Avant d'être un inoubliable roman d'amour (et un film à la célèbre renommée), l'oeuvre de Margaret Mitchell est une formidable fresque historique et sociale !
Elle raconte les prémices de la Guerre de Sécession, les rapports entre les propriétaires terriens, les dissentions entre le Nord et le Sud, l'évolution politique et l'avancée de l'abolitionnisme et, enfin et surtout, la place des femmes dans la société de cette période époque.
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Des frissons de joie et de peur, de grands éclats de rire et des yeux écarquillés tout au long de la lecture de ce magnifique roman historique. Margaret Mitchell nous décrit si bien l'époque que l'expression « se plonger dans la lecture » en devenait presque littérale tellement j'avais l'impression que mon livre était un portail m'y transportant.

Les personnages sont incroyables avec notamment un petit faible pour Rhett qui est si charismatique, éloquent et drôle. La volonté farouche de Scarlett pour survivre et sauver ses proches est une puissante source d'inspiration.

Challenge Multi-défis 2024
Challenge Pavés 2024
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Avant toute chose, je me refuse en tant que lectrice de placer un filtre de bienséance sur mes lectures.
Dire d'une oeuvre écrite en 1930 qu'elle est raciste, c'est comme indiqué dans La belle au bois dormant qu'il est interdit d'embrasser une personne sans son consentement.
Cela n'apporte rien de plus qu'une polémique creuse et vide de sens.
Nous sommes suffisamment éclairées aujourd'hui pour reconnaitre que l'esclavage devrait être nul et non avenu. Force pourtant de reconnaître, qu'encore aujourd'hui, y compris dans notre beau pays (France) que ce dernier statut existe encore.
De même, s'interroger pour connaître les objectifs et valeurs d'une personne décédée est une perte de temps et d'énergie considérable.

J'ai choisi de lire Autant en emporte le vent dans son édition de 1976. Je n'apprécie pas vraiment les modifications apportées aux grands classiques de la littérature par souci encore une fois de bienséance.

Ce livre m'a été recommandé par ma mère. Cette dernière pensait qu'il me plairait.
Dire l'inverse serait un peu mensonger.

J'ai détesté Scarlett O'hara, du début à la fin de l'oeuvre. Elle m'a fait penser à ces pintades qui règnent dans les cours d'école. Un simple physique, mit en valeur par l'argent de papa/maman, recouvert d'un caractère à faire passer le diable pour un véritable saint.

Est-il nécessaire d'aimer un personnage pour ne pas apprécier la qualité d'une oeuvre littéraire? Absolument pas.
J'ai apprécié l'éclairage unique apporté sur la guerre de sécession par Mme Mitchell.
Il n'est pas seulement question ici d'un personnage emblématique mais d'un morceau de l'histoire américaine.

Si cette oeuvre littéraire est encore aujourd'hui considérée comme un classique, c'est justement pour sa capacité à nous interroger sur notre monde.

Après tout, c'est ainsi que débute chaque travail de mémoire.

Cette lecture en appelle d'autres :
- La guerre de sécession de John Keegan [A lire]
- de l'émancipation à la ségrégation : le sud des états-unis après la guerre de sécession de Nicolas Barreyre et Paul Schor. [A lire]
- Une institution très particulière : l'esclavage aux État-Unis 1619-1877 de Peter Kolchin [Déjà lu]★★★★
- La case de l'oncle Tom de Harriet Beecher Stowe [Déjà lu]★★★★
- Mémoires d'un esclave de Frederick Douglass [Déjà lu] ★★★★★★★
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Que pourrai-je écrire sur ce roman.
Je l' ai lu pour valider 2 challenges
A mon age je ne l avais jamais lu.
Je ne vous ferez pas de résumé .
Sachez que j'ai aimé moyennement , j'ai trouvé qu'il y avait des longueurs.
Peut-être que connaissant l histoire j'étais moins motivée pour parcourir ce pavé .
Je vais bientôt commencer le tome 2.
Un classique que j'aurai lu à bientôt pour le t2 .
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Plus besoin de pitcher cette grande fresque historique et qui fut l'objet d'une merveilleuse adaptation au cinéma.

C'est à la faveur d'une lecture commune rassemblant une bonne vingtaine de lecteurs que je me suis lancée dans ce monument. J'avais beaucoup aimé le film, vu et revu, et j'éprouvais une certaine crainte à m'attaquer au roman. Peur que le style fasse vieillot, peur que ça me paraisse trop long, peur de découvrir que les personnages du grand écran n'avaient que peu de rapport avec leur personnage originel....
Et finalement, il n'en a rien été.

Très vite, on est immergé dans la langueur de Dixie. le style, du moins dans sa traduction de 1938, est clair, plus moderne qu'on ne l'imagine et super agréable à lire. Les descriptions que fait Margaret Mitchell aussi bien des décors que des personnages est saisissante tant elle parvient en quelques phrases seulement à rendre très visuel son propos. Elle n'est pas en reste quand il s'agit de décrire des ambiances mêlant habilement descriptions et concordances des faits et dialogues. Sa manière de rendre l'atmosphère des combats entre Yankees et confédérés aux portes d'Atlanta est remarquable.

Atlanta, qui est presque un personnage également dans ce premier tome de la collection Folio. le récit de sa création et des débuts de son développement est narré avec beaucoup de réalisme et était fort intéressant.

Venons-en aux deux personnages mythiques.
Scarlett, personnage ambigu pour le lecteur qui aimerait la détester pour son égoïsme et qui ne peut pas s'empêcher d'être touché par sa jeunesse et son caractère déterminé. Un personnage flamboyant magnifique.
Rhett Butler, mouton noir qui est parvenu à profiter de la situation de guerre pour faire du profit... au grand dam de la bonne société sudiste pour qui défendre la Cause à tout prix est devenu une religion. Et pourtant réel gentleman plus féministe que les femmes elles-mêmes, lucide et libre penseur. C'est un peu le bad boy de l'histoire, cynique et touchant à la fois.

La rencontre entre ces deux-là ne peut provoquer que des étincelles. Ce que rend très bien l'autrice; les dialogues entre Scarlett et Rhett sont bien souvent autant d'occasion de jouer de l'ironie et de l'humour.

A noter que le personnage de Mélanie, bien que plus effacé à l'image de la jeune femme, est également très bien construit, par touche tout au long du récit.

Et pour ceux qui se poseraient la question, pour le moment, le lien entre le film et le livre ne provoque aucune déception, ni dans un sens ni dans l'autre. Si ce n'est qu'ayant vu le film, il n'es pas possible d'imaginer Scarlett et Rhett autrement que sous les traits de Vivien Leigh et Clark Gable bien entendu; so what?
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Depuis quelques années, j'essaie de temps en temps de lire un classique, afin de changer l'opinion très négatif que beaucoup d'entre nous ont des classiques à cause de l'étude de ces ouvrages à l'école.
La plupart du temps, j'ai beaucoup de mal et j'abandonne le livre, trouvant cela souvent très long et où il ne se passe pas grand chose (Anna Karénine, les Hauts de Hurlevents ; pour ne citer qu'eux).
Le début d'"Autant en emporte le vent" est lent et long, comme toute mise en place d'une histoire et des personnages dans les romans ce cette époque. Une fois que cela est mis en place, j'ai adoré ! J'avais vraiment envie de tourner et tourner les pages à n'en plus finir. Je lirai très volontiers le tome 2 dans quelques mois (je n'aime pas enchainer les tomes en général).
Je peux dire que ce roman m'a réconcilier avec les grands classiques !
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Honnie soit Margaret Mitchell !! Nous laisser comme cela, au milieu du gué !! Ça devrait être interdit !! Une histoire sentimentale épique et près de 1600 pages plus loin … nous abandonner dans des questionnements ! Turlututu comme dirait Scarlett !
Non mais sans blague, ça se fait pas !! Je vais être obliger de les lires les spins of validés par les héritiers de Margaret. Impossible de rester là dessus !

Je salue la qualité de l'écriture, la force des personnages que l'on adore et déteste à la fois, la richesse de la description de cette guerre et de cette Cause, ses promesses, ses espérances et ses désillusions…

Quelques lassitudes parfois devant les longueurs des descriptions… pour exemple les 6 pages sur la description d'une salle des fêtes où chacun des boutons de rose ou des rameaux qui l'ornent y sont décrits par le menu …
Pour conclure cette appréciation, je revient sur le « soit disant » racisme ressenti et critiqué par plusieurs lecteurs.
Je l'avoue j'ai également relevé la tête à la première lecture du mot nègre, depuis longtemps chassé de notre littérature. Oui le comportement condescendant quand il n'est pas tout simplement violent vis à vis d'une race asservie peut paraître choquant aujourd'hui ! Pour autant il est le reflet de la réalité de l'époque ! Tout comme il est choquant qu'on ait à une époque interné les femmes infidèles, condamner les homosexuels, sans parler des multiples génocides qui ont ponctué l'histoire. Tout cela a existé !! Pourquoi vouloir le cacher !! Toute oeuvre s'apprécie au regard d'un contexte historique !! le révisionnisme que certains actuellement entreprennent dans l'art n'est pour moi pas une démarche différente que s'avoir reculotté les nus de Michel Ange ou brûler les livres sur la place Rouge !! Refuser l'accès à la réalité de l'Histoire est grave ! Je ne parle même pas de ceux qui osent suggérer la re écriture de la Pléiade avec le Yel ! Toutes re écriture est une reinterpretation et viole l'intégrité d'une oeuvre !! Ça a déjà provoqué un schisme…
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Ce commentaire vaudra pour les 3 volumes !

Alors, j'ai vu de loin toutes les polémiques qu'il y avait autour de ce roman. Je savais qu'on lui reprochait d'être raciste sans en savoir beaucoup plus. Alors, peut-être que j'ai commencé ma lecture en étant un peu orientée, sachant ça, c'est possible, mais même sans rien connaître de ces reproches, je pense que je me serais vite rendu compte toute seule qu'il y avait quelque chose qui clochait !

Ce roman est, à mon goût, vraiment excellent. Oui. Je dis dans le paragraphe précédent qu'il est bel et bien raciste selon moi, et après je balance qu'il est excellent. Je vais préciser ma pensée : je veux accuser personne, j'ai aucune information sur l'auteure, mais si on me disait qu'elle était mega raciste, j'aurais pas trop de mal à y croire. Alors, je sais pas si elle nous présente ici sa pensée raciste ou si elle nous présente plutôt les faits historiques à travers un regard sudiste qu'elle empreinte, mais toujours est-il que la vision sudiste est super bien représentée ! C'est écrit d'une telle façon que, si on ne connaît pas cette période de l'histoire américaine, qu'on ne connaît rien à l'esclavage et qu'on est un peu naïf on peut carrément se mettre à croire qu'en effet, les propriétaires d'esclaves étaient pas si méchants et que les noirs adoraient leur vie d'esclaves !

Un roman historique, c'est pas simplement relater les faits, je trouve. de toute façon, en fonction du point de vue qu'on adopte, L Histoire ne sera jamais racontée de la même façon ! Ici, on est clairement sur une vision sudiste, pro esclavage. Je ne partage pas du tout cette vision, et j'ai grincé des dents + d'une fois quand l'auteure essaie de nous persuader que l'esclavage, c'est quand même mega génial, mais je dois reconnaître la qualité propagande du truc ! On arrive quand même à nous rendre "attachants" des personnages totalement égoïstes, mauvais jusque dans leur ADN, à la morale clairement douteuse et aux idéaux dignes du pire dictateur. On est clairement dans une société blanche privilégiée qui doit sa réussite à la misère des autres et pleure lorsque l'on lui retire ses "droits" au nom de l'égalité, et pourtant, c'est tellement bien écrit qu'on en viendrait à les plaindre ! C'est en ça que je trouve le roman excellent. Dangereusement excellent s'il tombe entre les mains de personnes qui n'arrivent pas à juger par elles-mêmes que le récit est clairement orienté, mais excellent tout de même parce que cette vision, elle a réellement existé et elle représente vraiment ce qu'ont pu ressentir des centaines de propriétaires d'esclaves. Après, c'est au lecteur de comprendre que ce n'est pas parce que ces hommes ont vraiment vécu ces faits historiques à travers cette vision que cela rend légitime leur combat.

Pour moi, ce roman permet de comprendre le discours raciste qu'on peut entendre aujourd'hui aux USA, par moment. On comprend son origine, reste à espérer que le lecteur n'en vient pas à l'excuser et le tolérer à cause des talents narratifs de l'auteure
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L'intrigue captivante du Tome 1 de ‘Autant en emporte le vent' de Margaret Mitchell, m'a absolument éblouie. C'est une histoire romantique et historique qui se déroule aux Etats-Unis pendant le 19ème siècle. (Une guerre civile qui éclate aux environs d'Atlanta.) Il y a un véritable arc de progression dans l'histoire entre plusieurs protagonistes, notamment Scarlett O'Hara et Rhett Butler.
Les boutades amusantes de Rhett envers Scarlett m'ont fait sourire. J'ai trouvé le premier tome bien ficelé et accessible à tous et je suis pressée de commencer le deuxième tome.
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Un bijou de la littérature à côté duquel il ne faut pas passer ! Adorant particulièrement le film, il m'était impossible de ne pas lire ce roman et je n'ai absolument pas été déçue ! Bien au-delà de la romance, l'auteure nous plonge complètement au beau milieu de la vie des sudistes américains, nous donnant un avant gout de ce qu'était leur vie avant que la guerre de sécession n'éclate et ne fasse vivre des temps difficile à leurs habitants.

Ainsi, c'est aux côtés de Scarlett O'Hara, riche demoiselle de 16 ans, que nous suivons cette histoire. Scarlett a tout pour être heureuse : elle est l'aînée d'une riche famille, elle est belle, tous les hommes du conté la convoite... elle ne manque d'absolument rien ! Cependant, la jeune femme est loin d'être une gentille fille. En réalité Scarlett est une anti-héros. Elle est égoïste, fière, avec un égo surdimensionnée, gâtée... C'est le genre de personnage qu'on adore détester ; et au final, auquel on s'attache profondément au fil des pages et de l'avancée de sa vie. Sa seule et unique préoccupation, c'est d'être aimée d'Ashley Wilkes, le fils d'un proche voisin. Seulement voilà, ses rêves de petite fille volent en éclat lorsqu'elle apprend qu'Ashley va épouser Mélanie Hamilton, une cousine que Scarlett définie comme étant niaise, fade et insipide. Mais lorsque la guerre éclate, Scarlett n'a pas d'autre choix que de devoir grandir bien trop rapidement. Mariée au frère de Mélanie, et presqu'aussitôt veuve, Scarlett quitte la campagne pour la jolie ville d'Atlanta où elle séjourne chez Mlle Pitty, une tante, et Mélanie. Et à partir de ce moment, le roman s'assombrit de plus en plus.

La guerre de sécession prend de plus en plus d'ampleur, et arrive à Atlanta. L'ambiance devient très lourde et se ressent dans la lecture. Scarlett, autrefois chérie et gâtée, avec des esclaves à son service, se retrouve à devoir gérer seule certaines situations, et à apprendre à ne compter majoritairement que sur elle-même pour s'en sortir et pour survivre. Elle a tout de même la chance de pouvoir compter sur certaines personnes, comme Rhett Butler, une fripouille de la première catégorie, un homme que toutes les bonnes familles n'accueillent plus chez eux suite à sa mauvaise réputation. Entre Scarlett et Rhett, c'est fort et puissant. L'alchimie qui règle entre eux est prenante. Ils sont pareils, car Scarlett fait tout pour apparaître "comme il faut" aux yeux du monde, alors que Rhett sait parfaitement que la demoiselle possède un esprit rebelle qu'il se plait à alimenter à travers une répartie à toute épreuve. Bien que cela ne lui plaise pas, Scarlett se retrouve étroitement liée à Mélanie, sa rivale. Cependant, la fragile et douce Mélanie va s'avérer être finalement bien plus courageuse que n'importe quel autre personnage de ce roman. Elle est attachante au possible, il est impossible de ne pas l'aimer. Et Scarlett va être contrainte de s'en rendre compte car elle n'arrive finalement pas à la détester suffisamment pour l'abandonner à son triste sort. Et petit à petit, elle va finalement développer pour elle un étroit lien fraternel.

L'auteure jongle avec justesse entre l'histoire de Scarlett et celle de la guerre de sécession. Elle n'est pas avare en détails et ce qui apparaît comme étant des longueurs difficile à lire, sont en réalité des morceaux d'histoire, avec des personnages réels qui ont joué un grand rôle lors de cette période. de cette guerre, personne n'est épargnée, les classes sociales sont complètement remises en question - il s'agit de l'origine même de la guerre - et on voit disparaître au fil de notre lecture des moeurs et des traditions si longtemps ancrés dans la vie des sudistes. Nos personnages sont face à un énorme changement que certains acceptent plus que d'autres. Néanmoins, il est intéressant aussi de constater que malgré la guerre qui offre la possibilité aux esclaves de gagner leur liberté, certains ont malgré tout continué d'être fidèle à leurs maîtres pour leur bonté et leur générosité à leur égard - les O'Hara faisant partis des "bons maîtres" qui ne sont pas désagréables à servir, et qui les ont toujours bien traités.

À la fin de ce premier tome, on comprend aisément que l'histoire va prendre un très grand tournant, aussi me tarde-t-il de continuer celle-ci aux côtés de Scarlett O'Hara dont la vie est très loin d'être terminée et où beaucoup d'événements restent encore à venir.
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