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Citations sur La ronde de nuit (27)

Quand on dénonce, c'est beaucoup plus facile. A peine quelques secondes, le temps d'indiquer les noms et les adresses d'une voix précipitée
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Les lâches, paraît-il, ont toujours une mort honteuse.
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D'un naturel méfiant,j'ai l'habitude de considérer les gens et les choses par leur mauvais côté pour ne pas être pris au dépourvu.
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Le lieutenant, par exemple, est un causeur époustouflant. Chaque fois que j'entre dans son bureau, il se lève et commence son discours par "mon jeune ami" ou "mon petit gars". Ensuite les mots se succèdent à une cadence frénétique, sans qu'il prenne le temps de les articuler tout à fait. Il ralentit son débit, mais c'est pour mieux me submerger la minute suivante. Sa voix prend des intonations de plus en plus aigües. A la fin, il piaille et les mots s'étranglent dans sa gorge. Il tape du pied, agite les bras, se convulse, hoquette, se rembrunit tout à coup et reprend son discours d'une voix monocorde. Il conclut par un "du cran, mon vieux" qu'il chuchote à la limite de l'épuisement.
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Tout ce que j’aimais dans ma ville n’existait plus depuis longtemps : la petite ceinture, le ballon des Ternes, la villa Pompéienne et les bains chinois. On finit par trouver naturelle la disparition des choses.
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L'époque où nous vivions exigeait des qualités exceptionnelles dans l'héroisme ou dans le crime.
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Le Bien,la Justice,Le bonheur,la Liberté,le Progrès exigeaient beaucoup trop d'efforts et des esprits plus chimériques que le mien n'est-ce pas?
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Maman me disait:"On a les amis qu'on mérite"A quoi je répondais que les hommes sont trop bavards pour mon goût et que je ne supporte pas les essaims de mouches bleues qui sortent de leurs lèvres.
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Mon front bute contre le volant. La route est bordée de peupliers. Il suffirait d'un geste maladroit. Je continue d'avancer dans un demi-sommeil.
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J’ouvrais la fenêtre. Une nuit d'été si bleue, si tiède qu'elle paraissait sans lendemain et que les mots « rendre l'âme » « exhaler un dernier soupir » me venaient aussitôt à l'esprit. Le monde mourait de consomption. Une très douce, très lente agonie. Les sirènes, pour annoncer un bombardement, sanglotaient. Ensuite, je ne percevais qu'un roulement de tambour étouffé.
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