On finit par oublier les détails de notre vie qui nous gênent ou qui sont trop douloureux. Il suffit de faire la planche et de se laisser doucement flotter sur les eaux profondes, en fermant les yeux.
Je ne puis pas donner la réalité des faits, je n'en puis présenter que l'ombre.
Stendhal
On finit par oublier les détails de notre vie qui nous gênent ou qui sont trop douloureux. Il suffit de faire la planche et de se laisser doucement flotter sur les eaux profondes, en fermant les yeux.
Il n'avait écrit ce livre que dans l'espoir qu'elle lui fasse signe. Ecrire, c'était aussi, pour lui, lancer des appels de phares ou des signaux de morse à l'intention de certaines personnes dont il ignorait ce qu'elles étaient devenues.
Il n'avait jamais compris que l'on introduise dans un roman un être qui avait compté pour vous. Une fois qu'il s'était glissé dans le roman comme on traverse un miroir, il vous échappait pour toujours. Il n'avait jamais existé dans la vraie vie.(p. 70)
Il ne faut jamais compter sur personne pour répondre à vos questions.
Pourquoi des gens dont vous ne soupçonniez pas l'existence, que vous croisez une fois et que vous ne reverrez plus, jouent-ils, en coulisse, un rôle important dans votre vie ?
Il ne faut jamais compter sur personne pour répondre à vos questions.
Il lui revenait à l’esprit une phrase du film de ce soir-là, dite d’une voix sourde, avant que la lumière ne se rallume, et il avait eu l’illusion que c’était lui-même qui la prononçait : « Pour aller jusqu’à toi, quel drôle de chemin il m’a fallu prendre. »
Il avait l'habitude de dévier la conversation pour éviter de parler de lui. Sa méthode, c'était de répondre à une question par une autre question.