Mais qui donc se cache sous ce pseudo ?
Carmen Mola ? Quel auteur ou quelle autrice connait aussi bien Madrid pour nous y promener autant ? Qui a donc l'audace de nous présenter un nouveau personnage policier?
Qui que ce soit , BRAVO ! Une femme chef d'un bureau d'enquêtes criminelles spéciales. Une femme policière, enquêtrice, dont on nous dit bien peu. Petit à petit, nous la découvrirons cette Elena Blanco. Restons attentif.
Une jeune femme, Susanna, le soir de son enterrement de vie de jeune fille se fait enlever et on la retrouve morte posée dans un parc. Une mort atroce. Terrible. Macabre. On découvre que sa grande soeur, Lara, est morte de la même façon des années plus tôt, elle aussi à la veille de se marier. Pourtant, son meurtrier est en prison depuis sept ans déjà. Qui a copié ? Comment est-ce possible? Est-ce un innocent en prison ? Et voilà que commence cette enquête inusitée, une enquête dans le glauque.
La narration n'est pas celle d'un récit. Plutôt de l'action, du présent, de la réflexion et de l'information tendues au lecteur.
Un personnage d'enquêtrice hors normes, forte et son contraire. Une cheffe qui sait mener sa petite troupe dont elle a le respect parce que juste, droite, authentique même dans ses travers.
Lorsque l'enquête nous portera vers des disques durs entreposés...on se dit non , non , ne nous mène pas là...de grâce...on ne veut pas se rendre là mais on sent comme un passage obligé...
Toutefois, attention. Il faut avoir le coeur solide et s'accrocher bien comme il faut. Ce récit addictif est triste, ce récit est plus que sombre, noir, très. Décadent mais à suivre car nous avons aimé cette femme et son histoire, car nous voulons savoir si printemps il y aura pour Elena.
(En espagnol, la suite est La red purpura. Vivement la traduction française)