Les dragons de Venise

J'avais beaucoup d'attente vis à vis de ce roman puisqu'il se déroule dans une de mes époques favorites (la Renaissance) et en Italie. Certes, l'ouvrage est magnifique (mention spéciale pour les dessins de Jahyra et la mise en page avec les fioritures baroques qui ornent chaque début de chapitre). L'univers développé par l'auteur est également intéressant et on sent qu'il s'est documenté un minimum sur la ville de Venise. Il y a quelques anachronismes (par exemple, les prisons n'étaient pas au sous-sol du palais des Doges au XIVème siècle mais sous les combles des toits) mais ils sont utilisés pour servir l'intrigue. En revanche, je n'ai pas du tout aimé les personnages (Carlo est insupportable et n'arrête pas de clamer haut et fort qu'il est le fils du doge ; quant aux méchants du récit, ils sont vraiment caricaturaux). Je n'ai pas du tout accroché au style d'écriture qui était pesant et plein de phrases toutes faites tandis que les dialogues m'ont également semblé peu naturels. Bref, une très grosse déception.

Un livre qui a encore atterri dans ma PAL pour sa couverture. Couverture très belle, présentant des finitions dorées. Il y a également des illustrations à l'intérieur du roman qui sont incroyables.

C'est un roman jeunesse, et parfois cela fait du bien de lire quelque chose qui nous ramène à cette période et j'ai adoré cela. Pendant ma lecture, je suis redevenu la petite fille qui découvrait la lecture. Une lecture de fantasy avec des dragons, des sirènes mais aussi des licornes et des lutins. D'ailleurs j'ai beaucoup aimé la manière dont ces créatures ont été exploités dans le récit.

On sent que l'auteur a fait des recherches sur la Venise du XIVème siècle et quel plaisir de redécouvrir cette ville à travers cette histoire.
C'est un récit fluide et simple à lire donnant une très bonne histoire.

Quant aux personnages, nous allons suivre principalement Carlo, Sélim, Alessandra et Francesco.
Il faut être honnête, Carlo est un garçon pourri gâté qui, lorsqu'il n'est pas content de la tournure des événements, rappelle à tout le monde qu'il est le fils du Doge. Il est donc insupportable. Il va finir par se calmer et prendre un peu en maturité. Sélim, qui est un étranger au début et qu'on place entre les mains De Carlo, a beaucoup de patience envers Carlo. Leur relation est tendue et chaotique au début puis elle aussi finit par évoluer.

On a donc des personnages sympathiques qui évoluent, on a des créatures mythiques, ainsi que de la magie, tout est réuni pour passer un agréable moment.

En me promenant au @salondulivredewallonie , l'année dernière, mon oeil s'est évidemment arrêté sur cette splendide couverture ! L'auteur présent en dédicace me donne quelques petites infos sur son récit : dragons, magie, complots, créatures fantastiques, Venise... Pas besoin de plus pour comprendre qu'il me fallait son livre ! Et bien je suis ravie de l'avoir acheté ! Nous y découvrons des dragons et autres créatures, dans un rôle assez différent des autres livres du genre. Ceux-ci vivent dans la ville, comme des chats dans nos rues. C'est déconcertant !
La plume est fluide et très agréable. L'auteur nous décrit à merveille les paysages de Venise et tout au long du livre, je m'y suis crue (aux côtés des dragons) !

Je ne savais pas vraiment à quoi m'attendre, mais c'est une très belle surprise, j'ai vraiment passé un bon moment !

J'ai apprécié l'histoire qui mélange des univers et concepts différents. J'ai été un peu surprise par la fin, qui ne m'a pas beaucoup plu. le style est fluide mais il y a un peu trop de répétitions à mon goût. J'ai également trouvé le contraste entre le style assez jeunesse et la violence de certain passage, un peu trop gros. Dans l'ensemble ça reste une très bonne histoire !

J'ai bien aimé la manière dont les dragons sont exploités dans ce récit et l'utilisation des canaux de Venise pour y mettre des sirènes, c'était une super idée !