Comme des centaines de villes durant la période 1940-1944, Bressuire eut à subir l'occupation Allemande.
Le texte de Jocelin Monneau publié dans la revue Histoire et Patrimoine du Bressuirais relate ce que fut cette période.
Bien sûr, comme beaucoup peut être, j'attendais davantage.
Est-ce que la ville où je vis a eu un comportement digne face à l'occupant. Est-ce que certains n'ont pas profité de cette occupation…
Rien de tout cela n'est révélé ici. Au contraire, l'auteur a su garder suffisamment de distance sans chercher à tomber dans le sensationnel.
Il met l'accent sur ce qu'était la vie quotidienne de nos concitoyens, comment ils devaient faire face aux demandes et aux besoins sans cesse croissants de l'armée Allemande.
Il dévoile aussi les relations complexes, quelques fois ambiguës entre les autorités locales et l'administration de l'occupant.
Comme le précise Guy-Marie Lenne dans la présentation de l'ouvrage : « Bressuire a connu le sort de toutes les villes françaises de la Zone Occupée ni pire, ni meilleur. »
Davantage que la révélation de secrets bien enfouis au fond des archives, cet ouvrage a éveillé en moi un fort désir de curiosité sur ce qu'a été la vie de ma cité durant ces heures sombres.
C'est là toute la réussite de ce texte.
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Le maire André Rousselot est remplacé par une délégation municipale provisoire dirigée par Didier Bernard, également membre du Comité Départemental de Libération. Ce dernier devient maire par intérim en attendant l'organisation des élections municipales. Il prononce un discours durant lequel il appelle à la "Concorde", il prône l'apaisement et en appelle à la justice : "Je dis bien apaisement et je pense que nous nous comprenons tous. Ça ne veut pas dire lâcheté et oubli. Ceux qui ont fauté, ceux qui nous ont poursuivi de leurs sarcasmes, de leur ironie, quand nous ne pouvions répondre, ceux qui ont douté de la Patrie, apprendront que la résistance à l'ennemi aura une suite dans l'ordre , la justice et la fermeté."