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Citations sur Le cycle d'Elric (17)

Les deux épées runiques s'abaissèrent.
Stormbringer se dirigea vers la main droite d'Elric, Mournbalde vers la main droite d'Yyrkoon.
Les deux hommes se tenaient face à face. Chacun observa son adversaire, puis son épée.
Les lames chantaient, d'une voix faible mais distince. Elrc souleva la gigantesque épée sans aucune peine et la retourna d'un côté et de l'autre pour admirer sa beauté.
- Stormbringer, dit-il.
Puis l'angoisse s'empara de lui.
Il eut cette angoissante impression de renaître, de renaître avec cette épée runique, cette impression de l'avoir toujours portée.
- Stormbringer ! hurla Elric en bondissant à la rencontre de son cousin. Stormbringer !
Et toujours cette angoisse, cette angoisse qui ne voulait pas le quitter ! Mais elle devint bientôt cette impulsion violente, ce besoin féroce de se battre et de tuer son cousin, de plonger sa lame dans le cœur d'Yyrkoon. Un besoin de vengeance, de sang, de mort.
- Mournblade !
C'était Yyrkoon qui venait de crier, dominant le murmure des épées et les palpitations de la caverne.
Mournablade para le coup de Stormbringer et riposta. Elric s'effaça, virevolta et tint Yyrkoon et Mournblade en respect pendant quelques instants. Nouvelles passes de part et d'autre. Les deux hommes et leurs épées étaient de même force. Les lames semblaient accomplir leur propre volonté, mais elles ne faisaient en fait qu'accomplir la volonté de ceux qui les maniaient.
Le cliquetis des armes devint bientôt un chant aux féroces accents métalliques entonné par les épées. Un chant plein de gaieté, comme si elles avaient été heureuses de croiser le fer de nouveau, bien que cet engagement dût les mettre face à face.
Elric ne voyait du Prince Yyrkoon que son visage sombre et féroce lorsqu'une lueur venait à l'éclairer. Il concentrait toute son attention sur les deux épées noires. L'enjeu de ce combat semblait être la vie d'un des deux hommes - peut-être même des deux. La rivalité entre Elric et Yyrkoon ne pouvait se comparer à la rivalité fraternelle entre les deux épées, qui semblaient même prendre un certain plaisir à rivaliser après tant de méillénaires.
Lorsque Elric le remarqua, toujours combattant - mais maintenant il se battait pour sauver son âme et sa vie -, sa haine implacable pour Yyrkoon s'affaiblit.
Il était toujours décidé à tuer son cousin, mais pas pour le plaisir d'un autre, pas pour le divertissement de ces épées.
Mournblade visa les yeux d'Elric, mais Stormbringer para le coup une fois de plus.
Elric ne se battait plus contre son cousin. Il se battait contre les épées, contre leur volonté.
Stormbringer pointa la gorge d'Yyrkoon. Mais Elric la rattrapa, sauvant ainsi la vie à son cousin. L'épée gémit alors - un gémissement presque plaintif - tout comme un chien à qui son maître interdit de mordre l'intrus.
Elric dit alors entre ses dents :
- Tu ne feras pas de moi ton pantin, épée runique ! Entendons-nous bien là-dessus, si nous devrons œuvrer ensemble.
L'épée sembla hésiter et relâcha son attention. Elric eut quelque peine à parer l'attaque de Mournblade, qui semblait avoir remarqué l'occasion à saisir.
Elric sentit un courant d'énergie envahir son bras droit et se propager dans son corps tout entier. L'épée venait d'user de son pouvoir. Dès lors Elric n'avait plus besoin de drogues et ne devait plus sentir ses forces l'abandonner. En temps de guerre, il allait triompher, en temps de paix régner en Empereur orgueilleux. Il allait pouvoir voyager seul en toute sécurité. Tout cela, c'était l'épée elle-même qui semblait le lui rappeler, alors qu'elle ripostait à l'attaque de Mournblade.
Et l'épée, que devait-elle recevoir en retour ?
Elric alors l'apprit ; c'est elle qui le lui dit sans même avoir besoin de parler. Stormbringer avait besoin de se battre, c'était sa raison de vivre. elle avait besoin de tuer, c'était son souffle de vie. Elle avait besoin de la vie et de l'âme des hommes, des démons et même des dieux.
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Il regardait autour de lui. Son armée l'escortait. À sa tête se trouvaient Magum Colim et Dyvim Tvar. La foule bordait les rues tortueuses et faisait force révérences. Les esclaves se prosternaient devant lui. Même les bêtes de somme se mettaient à genoux sur son passage. Yyrkoon goûtait le pouvoir comme l'on goûte un fruit fondant. Il aspirait de grandes bouffées d'air. Même l'air état à lui. Tout Imrryr était à lui. Tout Melniboné. Bientôt le monde entier serait à lui. Et il dilapiderait toutes les richesses du monde. Il allait de nouveau faire régner la terreur, du nord au sud et du sud au nord.
Dans une passion extatique, presque aveugle, l'Empereur Yyrkoon pénétra dans la tour. Il marqua une pause devant les grandes portes de la Salle du Trône.Il fit signe à ses serviteurs d'ouvrir les portes pour jouir du spectacle qui allait se dérouler devant ses yeux. Les murs, les bannières, les trophées, les galeries, tout cela était à lui. La Salle du Trône était vide, mais elle serait bientôt pleine de couleurs, de cérémonies et de divertissements dignes de Melniboné. Il y avait bine longtemps que l'odeur du sang n'avait pas empli l'atmosphère de cette salle. Puis son regard se mit à gravir lentement les degrés du Trône de Rubis ; mais avant de parvenir au sommet, il entendit Dyvim Tvar suffoquer derrière lui. Il regarda alors vers le Trône de Rubis et frémit. Il n'en croyait pas ses yeux.
- Illusion !
- Apparition ! dit Dyvim Tvar avec une certaine satisfaction.
- Hérésie ! hurla l'Empereir Yyrkoon qui s'avança alors d'un pas mal assuré, désignant du doigt la silhouette drapée d'une cape et coiffée d'un capuchon, tranquillement assise sur le Trône de Rubis. C'est à moi ! À moi !
La silhouette resta muette.
- C'est à moi. Va-t'en ! Le trône appartient à Yyrkoon. Yyrkoon est l'Empereur maintenant ! Qui es-tu ? Pourquoi viens-tu me tourmenter ?
Le capuchon se rabattit, découvrant un visage d'une pâleur cadavérique. Des yeux pourpres regardaient sereinement la chose hurlante, titubante qui se rapprochait d'eux.
- Tu es mort, Elric ! Je sais que tu es mort !
L'apparition ne répondit toujours pas, mais un léger sourire se dessina sur ses lèvres blanches.
- Tu n'as pas pu survivre. Tu t'es noyé. Tu ne peux pas revenir. Pyaray s'est emparé de ton âme.
- Il y a d'autres Seigneurs qui règnent sur la mer, dit la silhouette assise sur le Trône de Rubis. Pourquoi m'as-tu tué, mon cousin ?
À la perfidie d'Yyrkoon succédèrent la terreur et la confusion.
- Parce que c'est mon droit de gouverner ! Parce que tu n'étais pas assez fort, pas assez cruel, pas assez cynique ! ...
- N'est-ce pas là une bonne plaisanterie, mon cousin ?
- Va-t'en ! Va-t'en ! Va-t'en ! Cen'est pas un spectre qui va prendre ma place ! Un Empereur défunt ne peut gouverner Melniboné !
- C'est ce que nous verrons, dit Elric en faisant un signe à Dyvim Tvar et ses soldats.
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Existe-t-il un fou, doué d'un cerveau assez puissant
Pour restaurer l'étoffe où sont tissés les rêves
Et broyer les démons et mater le Chaos
Qui, délaissant et son royaume et sa promise
Tourbillonnant dans les marées contradictoires,
Oubliera son orgueil pour de longues douleurs ?

Chronique de l'Épée Noire
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Arioch s'appuya contre cette porte. Il avait de nouveau l'apparence d'un beau jeune homme. Il souriait d'un sourire ouvert et amical, seuls ses yeux de vieillard trahissaient son page.
- Il est l'heure pour toi d'aller chercher les épées noires, Elric, dit Arioch, de crainte qu'Yyrkoon ne les trouve avant toi. Je te préviens : avec ces épées runiques, il sera assez puissant pour détruire la moitié du monde. Et c'est pour cela que ton cousin affronte en ce moment les dangers du royaume qui se trouve au-delà de la Porte des Ténèbres. S'il s'empare de ces épées avant toi, cela signifiera la fin, pour toi, Cymoril, les Jeunes Royaumes et probablement aussi la chute de Melniboné. Je t'aiderai à trouver les deux épées runiques dans les enfers.
Elric dit alors d'un air songeur:
- On m'a souvent conseillé de ne pas m'aventurer à la recherche de ces épées ; on m'a dit également qu'il était dangereux de les posséder. Je crois qu'il me faut élaborer un autre plan, mon Seigneur Arioch.
- Il n'y a pas d'autre solution. Si ce n'est pas toi, c'est Yyrkoon qui les aura. Avec Mournblade dans une main et Stormbringer dans l'autre, il sera invincible, car elles confèrent un grand pouvoir à celui qui les possède, un pouvoir immense. (Arioch se tut) Tu dois faire ce que je te dis. Tu as tout à gagner.
- Et vous aussi, Seigneur Arioch ?
- Oui, moi aussi. Je ne suis pas tout à fait désintéressé.
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Le Docteur Jest s'en retourna a ses occupations. Allongeant son bras gauche, il saisit alors adroitement les parties génitales de l'un des prisonniers . Il y eut un éclair du scalpel, puis un gémissement.Le Docteur Jest jeta ensuite quelque chose dans le feu. Elric était assis dans le fauteuil qui lui était réservé. Ce rite, qui accompagnait inéluctablement les interrogatoires, l'ennuyait plus qu'il ne le dégoûtait. Les cris déchirants, le cliquetis des chaînes, les sourds murmures du Docteur Jest, tout venait de détruire cette sensation de bien-être qui était sienne lorsqu'il avait pénétré dans la caverne.
Mais cela faisait partie de son métier de roi d'assister à de semblables cérémonies pour recueillir de précieux renseignements, et féliciter ensuite son Inquisiteur. Il devait aussi élaborer un plan de contre-attaque, conférer avec ses amiraux et généraux, toute la nuit durant probablement, pour décider des plans à adopter et des mesures à prendre concernant la capture des hommes et des vaisseaux. Avec un bâillement d'ennui à peine étouffé, il s'enfonça dans son fauteuil pour jouir du spectacle du Docteur Jest en train d'opérer sur les corps avec ses doigts, son scalpel, sa pointe, ses pinces et ses tenailles. Ses pensées allèrent vers d'autres problèmes, à ces problèmes philosophiques qu'il n'avait pas encore résolu.
Non qu'Elric fût un barbare; mais il était un Melnibonéen. Il était depuis l'enfance accoutumé à de tels spectacles. Même s'il l'avait désiré, il n'aurait pas pu libérer les prisonniers sans enfreindre les traditions de l'Ile aux dragons. Et il eût alors été inutile, voire dangereux, de mettre en œuvre une stratégie quelconque, aussi astucieuse fût-elle. Il avait ainsi pris l'habitude de faire abstraction de tout sentiment qui ne fût pas compatible avec ses devoirs d'Empereur. S'il avait eu une raison de libérer les quatre prisonniers, qui se tordaient maintenant de douleur pour le plus grand plaisir du Docteur Jest, il l'eût fait.
Mais il n'avait aucune raison de le faire ; de plus, ceux-ci auraient été surpris de se voir appliquer un autre traitement. Lorsqu'il avait à prendre une décision d'ordre moral, Elric faisait preuve d'un esprit très pratique. Cette décision, il la prenait en fonction de l'action à entreprendre. Ici, il n'y en avait aucune. Ces tractations avec sa conscience étaient devenues chez lui une seconde nature. Il ne désirait pas agir au nom de Melniboné, mais en son propre nom ; Il ne désirait pas entreprendre une action mais connaître la meilleur façon de répliquer aux actions des autres. Un espion était un agresseur : contre l'agresseur on se défend du mieux que l'on peut. Et les méthodes du Docteur Jest étaient les meilleures.
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Voici l'histoire d'Elric avant que de sa cousine ce seigneur ne devienne le meurtrier, avant que de Melniboné la chute ne soit. Voici l'histoire de sa rivalité avec son cousin Yyrkoon et de son amour pour sa cousine Cymoril, avant que cette rivalité et cet amour Immyr, la Cité qui Rêve, aux pirates des Jeunes Royaumes et aux flammes ne livrent. L'histoire de deux funestes épées, Stormbringer et Mournblade, l'histoire de leur découverte et du rôle qu'elles jouèrent dans le destin d'Elric et de Melniboné - un destin qui devait forger un destin plus grand encore, celui du monde. L'histoire du Prince Elric, l'histoire de ce Seigneur des Dragons, de la flotte et du peuple presque humain qui dominèrent le monde dix mille années durant.
C'est le récit tragique de Melniboné, l'Île aux Dragons. Le récit de grandes ambitions, de passions monstrueuses. Le récit de sorcelleries, de trahisons, le récit de nobles idéaux, de souffrances et de joies cyniques, le récit du tourment de l'amour et de la douceur de la haine. C'est le récit d'Elric de Melniboné, qu'Elric lui-même très souvent ne devait revoir que dans ses cauchemars.
Chronique de l'Épée Noire.
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- Nous sommes victimes d'une conspiration, mon cousin, d'une conspiration des dieux, des démons et des épées. Ils veulent la mort de l'un de nous deux. Je pense que c'est ta mort qu'ils veulent, plutôt que la mienne. Et c'est pour cette raison que je ne te tuerai pas ici.
Il ramassa le fourreau et y glissa Sormbringer, qui s'apaisa aussitôt. Elric ôta son vieux fourreau et chercha l'épée d'Aubec, mais elle aussi avait disparu. Accrochant le nouveau fourreau à son ceinturon, il porta la main sur le pommeau de Sotrmbringer, et contempla celui qui était son cousin, non sans quelque pitié.
- Tu es un piètre personnage, Yyrkoon. Mais est-ce réellement ta faute ?
Yyrkoon le regarda stupéfait.
- Si tu avais tout ce que tu désires, serais-tu toujours ce piètre personnage, mon cousin ?
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- Cette épée est désormais à toi, Elric, déclara Arioch sans même regarder les deux autres. Je te félicite. Mais tu n'as pas tué ton cousin. Pourquoi cela ?
- Pour plusieurs raisons, répondit Elric. Mais disons que je ne l'ai pas tué afin qu'il aille réveiller Cymoril.
Un léger sourire mystérieux se dessina sur les lèvres d'Arioch. Elric se rendit alors compte qu'il avait évité de commettre une erreur. En effet, s'il avait tué Yyrkoon, Cymoril ne se fût jamais réveillée.
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Yyrkoon redressa la tête et regarda la cour. Il avait l'air attendrissant d'un enfant perdu ; la haine et la colère s'étaient effacées de son visage. Elric sentit naître en lui un sentiment de pitié pour son cousin. Mais, cette fois-ci, il réprima ce sentiment.
- Tu devrais me savoir gré de t'avoir légué le pouvoir quelques heures, de t'avoir laissé jouir de ce sentiment de domination face au peuple malnibonéen.
C'est d'une voix timide et intriguée à la fois qu'Yyrkoon demanda à Elric :
- Comment as-tu échappé à la mort ? tu n'avais ni le temps ni la force de prononcer une incantation. Tu pouvais à peine te mouvoir et ton armure a dû t'entraîner au plus profond de la mer. Tu aurais dû te noyer. Je ne comprends pas, Elric. Tu aurais dû te noyer.
Elric haussa les épaules.
- J'ai au sein de la Mer des amis qui reconnaissent mon sans royal et mon droit de gouverner, si toi tu ne le fais pas.
Yyrkoon essaya de dissimuler sa stupéfaction. À sa haine pour Elric venait maintenant de s'ajouter, de façon singulière, le respect.
- Des amis ?
- Oui, dit Elric, avec un léger sourire.
- Je croyais que tu avais fait vœu de ne pas user de ton pouvoir de sorcellerie.
- Mais tu croyais qu'un tel vœu convenait mal à un monarque melnibonéen, n'est-ce pas ? Je suis d'accord avec toi. Vois-tu, Yyrkoon, tu as finalement remporté une victoire.
Yyrkoon regardait fixement Elric, comme pour essayer de découvrir ce qui se cachait derrière ces paroles.
- Tu vas faire revenir les Seigneurs du Chaos ?
- Aucun sorcier, aussi puissant soit-il, ne peut invoquer les Seigneurs du Chaos, ou, pour la circonstance présente, les Seigneurs de la Loi, s'ils ne veulent pas entendre celui qui les invoque. Cela, tu le sais, Yyrkoon. N'as-tu pas essayé toi-même ? Et Arioch ne s'est pas manifesté, n'est-ce pas ? T'a-t-il fait don de ce que tu désirais, c'est-à-dire les deux Épées Noires ?
- Tu sais cela ?
- Je ne le savais pas. Je l'ai deviné. Mais maintenant, je le sais.
Yyrkoon essaya de parler, mais le courroux le rendait muet ; il ne put qu'émettre un faible grognement. Les soldats s'emparèrent de lui ; il se débattit, mais dut bientôt renoncer à la lutte.
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- Toi seul peux servir Arioch. Il y a longtemps que j'étais invité sur ce niveau, mais maintenant que j'y suis, je vais t'aider, Elric. Je serai ton maître. Je te protégerai et je te donnerai de la force, bien que je sois le maître et toi l'esclave.
- Que dois-je faire pour te servir, Seigneur Arioch ? demanda Elric, s'efforçant désespérément de se maîtriser, malgré la terreur que lui avaient inspirée les paroles d'Arioch et ce qu'elles sous-entendaient.
- Tu me serviras en te servant d'abord toi-même. Plus tard je t'appellerai pour que tu me serves, de diverses façons, mais pour le moment je te demande seulement de faire serment de me servir.
Elric hésita.
- Tu dois me prête serment, dit Arioch calmement, sinon je ne peux t'aider pour ce qui concerne ton cousin Yyrkoon et sa sœur Cymoril.
- Je prête serment de te servir, dit elric.
Tout son corps s'enflamma, tremblant de joie, et il tomba à genoux.
- Maintenant, tu peux invoquer mon aide de temps à autre, et je viendrai si tu en as vraiment besoin. J'apparaîtrai sous la forme qui convient, ou sous aucune forme si c'est nécessaire. Et maintenant tu peux me poser la question que tu désires avant que je m'en aille.
- Je voudrais te poser deux questions.
- Je ne peux répondre à ta première question.Je n'y répondrai pas. Tu dois accepter cela, maintenant que tu as juré de me servir. Je ne dirai pas ce que le futur te réserve. Mais tu n'as aucune crainte à avoir si tu me sers bien.
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