Les gardiens de la lagune

Pour moi, l'intérêt de ce sympathique polar n'est pas dans l'action, ni dans la résolution de l'énigme, mais dans la description de la Venise du XIIème siècle et des moeurs des Vénitiens.
Il m'a été un peu difficile de m'extraire de la tête la vue les palais vénitiens tels que nous les connaissons. Cependant, à la fin de son récit, Viviane Moore est tout à fait parvenue à me donner l'image de la ville du moyen âge. Elle s'est très bien documentée sur l'époque dans laquelle elle situe son récit.
L'enquêteur, Hugues de Tarse, a tout du premier de la classe qui comprend tout avant tout le monde. Néanmoins, j'ai très envie de lire ces précédentes enquêtes qui se passent à Palerme au temps du royaume normand.
Lu pour Pioche dans ma PAL Polar de janvier 2024
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Douzième siècle. Venise.

Dame Ambrosia, soeur du Doge, finance la reconstruction de l'église qui a brûlé quelques années plus tôt. Son mari a disparu à la même époque, et ce qu'elle "espère" - sin on peut dire, c'est retrouver son corps, car elle pressent qu'il a été enterré là...

Et bingo ! Les ouvriers découvrent des ossements, et Dame Ambrosia est formelle : c'est bien son mari, le crâne porte la marque de la trépanation qu'il a subie plus jeune !

Parallèlement, Jacopo, le fils d'Ambrosia, est convaincu d'avoir réussi, à l'aide de ses comparses, à tuer son vieil ennemi, le jeune Andrea, dit l'Egyptien.

Mais voilà que bientôt, le corps de Jacopo est retrouvé... Leonardo, le fils du Doge, convainc son père de faire appel au fraîchement débarqué Hugues de Tarse qu'il a déjà eu l'occasion de rencontrer pour mener l'enquête.

Et Hugues de Tarse va découvrir une victime unanimement honnie et haïe, qui venait d'être bannie de sa communauté, et, juste avant de mourir assassiné, avait même eu le temps de commettre deux crimes supplémentaires !

Qui a tué Jacopo ? Et qui a tué son père ? Quels sont les liens entre tous ces gens, et quels secrets de famille cachent-ils ?

Une enquête bien agréable du très sympathique Hugues de Tarse avec visite guidée de la Venise médiévale et découverte de ses us et coutumes, un très bon moment de lecture !

Un roman vraiment intéressant surtout par le décor ou l'ambiance. On est vraiment en plein Moyen-Age. L'histoire policière est plus classique mais elle va bien avec le climat du livre. J'ai retrouvé un peu l'esprit de l'abbé Gadfaël (dans la même série 10/18 d'ailleurs je pense). Vraiment pas mal comme lecture pour s'évader dans L Histoire.

Une gentille enquête criminelle, d' un détective médiéval perspicace faisant fonctionner ses petites cellules grises à la Hercule Poirot, sans plus mais joliment troussée au coeur d'une Venise du 12ème siècle.
Le canevas est classique, sans grand suspense ; l'on voit facilement arriver les rebondissements et coups de théâtres dans la progression linéaire de l'enquête, néanmoins bien huilée et sans fioritures ni ridicule, les courts chapitres s'enchaînant avec fluidité.
L'intérêt du livre réside dans sa description historique, diplomatique, politique et sociale de cette Venise du 12eme siècle, avec les explications nécessaires mais non envahissantes.
Bon grâce au preux Hugues de Tarse, sans peur et sans reproche (oui la maxime est revendiquée par un autre chevalier, mais ayant omis de déposer l'appellation il ne peut exiger la pleine propriété ...) la vérité triomphera, et son intelligence, sa sagesse, son humanité , sans oublier sa modestie...seront révèlées.

Le roman me laisse une impression agréable ; sa lecture facile, sa dimension historique intéressante, en font un bon roman de voyage, bouche-temps, plaisant à suivre, sans laisser un souvenir impérissable.

Un bon livre d'enquête vénitienne, je dirais même plus... encore un bon livre d'enquête vénitienne. Si vous n'êtes pas habitué à ce type de lecture vous allez vous régaler sinon vous allez vite retrouver tous les personnages et toutes les situations des romans qui ont leur intrigue à Venise.

J'ai apprécié cette lecture.
Le personnage principal du roman est Venise, j'adore Venise et son histoire.
Concernant l'enquête, je suis un peu plus mitigée, je n'ai pas eu l'impression qu'il y en a vraiment eu une. le héros, le chevalier de Tarse se promenait plus dans Venise, envoyé à gauche à droite par les autres protagonistes qu'il menait une enquête.
J'ai suspecté le meurtrier dès les premières pages.
Autrement, ça se lit vite et c'était agréable. Je pense lire les autres tomes.

J'aime plonger dans des contextes historiques variés, que je connais peu, et en cela j'ai été relativement satisfait, mais pas non plus aux anges. Pour le reste, l'intrigue, les personnages, c'est beaucoup trop manichéen. Quant à l'enquête, elle est quasi inexistante, on a des révélations qui tombent sans raisonnements. Déçu je suis.

Voici un roman très agréable à lire et qui est de plus fort bien écrit et documenté. En 1162, à Venise, ont lieu différents meurtres qui amènent le Doge à laisser enquêter Hugues de Tarse dont les talents de limier sont indéniables. Je passe sur les détails mais on entre alors dans des conflits entre grandes familles vénitiennes qui vivent des conflits d'intérêts et des amours contrariées. En fond de décor, la Venise aristocratique mais aussi la Venise populaire, les eaux de la lagune, l'orient et l'Occident. Ce roman nous invite donc à un fort beau voyage dans le temps.
Une belle lecture

Ce roman est le premier que je lis de cette autrice.

Elle a planté le décor dans la Venise Byzantine, en 1162, autour du doge Vitale Michele II, au moment de l'émancipation de la République de Venise.

Suite au meurtre de son neveu, le doge demande à Hugues de Tarse, arrivé depuis peu à Venise, d'enquêter. Ce roman mêle histoire d'amour, jalousie et haine et révèlent de sombres secrets de famille.

Viviane Moore nous fait découvrir la commune de Venise constituée d'îles arrachées à la mer.

Je dois reconnaître que la lecture de ce roman a été très plaisante

C'est un roman que j'ai lu assez vite, les chapitres sont plutôt courts et il y a un bon rythme. En écrivant cette chronique je me rend compte que l'histoire se passe sur à peine quatre jours donc effectivement il faut que cela soit rythmé peut être même un peu trop d'ailleurs.

Bon, je n'ai pas plus aimé que cela ce roman, j'ai trouvé le personnage principal le Chevalier Hugues de Tarse très antipathique et imbus de lui-même, je ne me suis pas du tout attaché à lui, sa femme par contre j'ai bien aimé, mais elle n'est pas assez mise en avant dans ce roman. C'est un peu de mon point de vu le problème de ce roman, il y a plusieurs personnages qui sont mis en avant, mais ce sont ceux avec lesquels j'ai le moins accroché, il y en a d'autres qui au contraire ont l'air vraiment intéressants mais qui sont pour le coup complètement mis de côté ce qui est dommage.

Quelque chose par contre de très positif avec ce roman et c'est ce qui le sauve, c'est Venise, on sent que l'autrice s'est bien renseignée sur le sujet et c'est un vrai plaisir de découvrir cette ville à cette époque ainsi que les us et coutumes, je me suis régalé, c'est d'ailleurs ce qui a sauvé ma lecture.

Si on parle de l'enquête en elle même, je dirais pffff rien de vraiment passionnant, on a l'impression que le chevalier mène son enquête mais qu'il sait déjà où cela va l'emmener donc il n'y a pas de rebondissement.

Vous l'aurez compris une lecture qui devrait vite passer aux oubliettes malgré un côté historique fort intéressant.
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