Ça commence tristement, par le décès de la mère de l'auteur mais ne vous y trompez pas, ça ne dure pas!
La machine à souvenirs se met en route et là, le sourire n'a pas dû me quitter jusqu'à la fin du livre.
L'enfance parisienne dans les années '50.
Puis l'adolescence, l'alcool, les filles, les amis, la révolte contre le système, l'insouciance de l'époque.
Jusqu'à l'entrée dans la vie active, les amis de toujours, ceux que la vie éloigne, les discussions politiques, et les femmes, toujours.
Gérard Mordillat nous raconte avec verve les souvenirs de ses jeunes années dans le XXème arrondissement de Paris, avec la gouaille de l'époque aussi. Cette époque pleine d'insouciance où l'on vivait avec moins mais où l'on trouvait le bonheur plus facilement...
En bref, cette lecture fut un moment très agréable, une plongée dans ces années que j'aurais aimé vivre, non pas que je ne me plaise pas dans notre époque mais pour une certaine liberté qu'elle offrait... Peut-être que j'idéalise...
Ah oui, encore une petite chose! Mordillat termine par ceci :
"J'aime beaucoup la Belgique, avec son air de kermesse permanente, ses Gaulois qui ont fait plier César, l'âme farceuse de ses habitants, leur chagrin...
Souvent, je me sens belge."
Ça ne pouvait que me faire plaisir! ;o)