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Ça commence tristement, par le décès de la mère de l'auteur mais ne vous y trompez pas, ça ne dure pas!

La machine à souvenirs se met en route et là, le sourire n'a pas dû me quitter jusqu'à la fin du livre.

L'enfance parisienne dans les années '50.
Puis l'adolescence, l'alcool, les filles, les amis, la révolte contre le système, l'insouciance de l'époque.
Jusqu'à l'entrée dans la vie active, les amis de toujours, ceux que la vie éloigne, les discussions politiques, et les femmes, toujours.

Gérard Mordillat nous raconte avec verve les souvenirs de ses jeunes années dans le XXème arrondissement de Paris, avec la gouaille de l'époque aussi. Cette époque pleine d'insouciance où l'on vivait avec moins mais où l'on trouvait le bonheur plus facilement...

En bref, cette lecture fut un moment très agréable, une plongée dans ces années que j'aurais aimé vivre, non pas que je ne me plaise pas dans notre époque mais pour une certaine liberté qu'elle offrait... Peut-être que j'idéalise...

Ah oui, encore une petite chose! Mordillat termine par ceci :

"J'aime beaucoup la Belgique, avec son air de kermesse permanente, ses Gaulois qui ont fait plier César, l'âme farceuse de ses habitants, leur chagrin...
Souvent, je me sens belge."

Ça ne pouvait que me faire plaisir! ;o)







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Des souvenirs d'enfance comme s'il en pleuvait!
Dans ce livre, Gérard Mordillat évoque sa vie dans le XXème arrondissement à Paris. C'est nostalgique et parfois truculent , un peu longuet à la fin.
Des mots oubliés, des personnages qu'il remet dans notre mémoire, des ambiances et des évocations sensorielles qui réveillent les souvenirs ( je suis née en 51, à Nantes).
Les querelles entre les deux écoles, le camping à la ferme, les premiers amours... A lire sans se prendre la tête. Etait-ce " le bon temps"?
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Pas beaucoup de souvenirs sinon un léger ennui

L'auteur nous fait part de ses souvenirs d'enfance suite au décès de sa mère. Ses parents sont un couple improbable. Une mère Canadienne, issue d'une famille de cirque, et un père ouvrier à la SNCF. Son enfance après guerre se passe dans un Paris du XX arrondissement qui n'existe plus.

Cela se veut drôle mais cela m'est un peu passé à coté.

"Le jour où ma mère est morte, j'ai pleuré comme un madeleine."
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Au fil de son roman Gérard Mordillat nous raconte sa vie et de se rappeler son enfance, sa jeunesse jusqu'à l'âge adulte. On passe de la tendresse à la tristesse et surtout ne pas croire que notre écrivain est un enfant triste, non, il peut être tout à fait turbulent comme bien des enfants. Entre sourire et tristesse j'ai apprécié ce livre.

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Voilà un livre que je n'ai pas aimé. Dans lequel je me suis, la plupart du temps, ennuyée. Oser évoquer à son propos « Les quatre cents coups » de Truffaut (4ème de couverture) me semble un argument de vente totalement abusif. Je connais à Belleville un autre Gérard, coiffeur de son état, qui pourrait raconter ce territoire du XX° d'une manière autrement plus truculente : je tâcherai de l'en convaincre.
Plusieurs phrases révèlent cependant une sensibilité profonde qui émeut vraiment, telle l'évocation de la guerre entre ses parents, d'un mimétisme de son père, d'une carte postale envoyée à sa mère. D'autres sont une vraie leçon d'écriture, doublée d'un hymne au vélo aussi beau que surprenant.
Pour vous éviter un achat peu nécessaire, je vous ai mis ces phrases en citations. Bonne lecture… de celles-ci !
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« Rue des Rigoles » est une autobiographie romancée de Gérard Mordillat, qui porte bien son nom : la « rue » parce qu'il parle des lieux de son enfance, de sa jeunesse, de son quartier, le 20ème arrondissement de Paris et « Rigoles » parce que j'ai bien rigolé (et en plus la rue existe vraiment !).
L'incinération de sa mère et les larmes qui coulent à cette occasion, permettent un flash-back : la rencontre de ses parents, puis sa naissance, son enfance, son adolescence rue des Pyrénées à Paris, les copains, les filles, les petits boulots, tout y passent.
Si je ne partage pas le même point de vue que Gérard Mordillat sur le théâtre (il ne prend pas de gants, comme on dit, pour dire qu'il n'aime pas), ce livre à coeur ouvert m'a vraiment plu.

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Le jour du décès de sa mère, un état , anéanti par la douleur qui déferle en lui, sa vie lui revient.

De son enfance à l' adolescence, du temps des copains, des bêtises, des cancres, de la découverte de la sexualité….

Tant de moments, des coups de reins et des coups de la vie….

Tout en légèreté, au plus profond , au plus drôle, dans un Paris à travers les époques et aux rythmes des films, des

musiques et du temps qui passe, une histoire, une famille….

Extrait :

» Je ne me savais pas capable d'autant pleurer. Mon père m'avait tellement répété qu'un homme » ça ne pleure pas » que, petit, ça ne m'arrivait pas. Pas même au cinéma. Pourtant, rien ne m'émeut plus que les larmes des autres. Les larmes sans destination de ces hommes ou ces femmes qui, parfois, sanglotent dans le métro ou à la terrasse d'un café sans que quiconque puisse deviner l'objet de leur tristesse, ni tendre la main à leur malheur.
J' ai pleuré jusqu'à plus soif «
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Gérard Mordillat raconte son enfance et une partie de sa vie adulte. Il utilise un style court, plein de jeux de mots, le genre qui fait atterrir aux Papous dans la tête. :-) Lecture agréable.
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