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4,09

sur 469 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Savez-vous que le mot saga, passé aujourd'hui dans le langage courant, est un mot islandais pour un genre littéraire typique de l'île consistant en un récit historique en prose, ou bien une fiction ou légende.
Ici, nous avons donc à faire à une saga dans son terme originel, l'histoire remarquable d'un homme sur la dure, aride, cruelle mais magnifique terre d'Islande.
Quelle histoire extraordinaire nous pouvons vivre dans ces quelques pages. Quel destin édifiant que celui de Grimr, fils de personne, homme trahit, délaissé, bafoué...
Nous sommes entraînés à sa suite dans les détours d'une aventure tragique mais belle qui s'ancrent dans les traditions et l'histoire islandaise.
Côté dessin, je ne suis pas vraiment fan du graphisme proprement dit mais qui fait parfaitement son travail. La palette chromatique est irréprochable et les vues d'Islande sont juste magnifique.
Une très belle découverte
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Cette BD c'est déjà le dessin. J'ai beaucoup aimé ces représentations des paysages islandais, de ces ambiances glaciales, désertiques et parfois bouillonnantes : toute la rudesse (le mot est faible) de la nature.
Et dans cette histoire la rudesse du paysage imprègne les personnages.
Les sagas Islandaises, c'est l'histoire de l'Islande, des héros qui l'ont construite. Ici, chacun rêve d'une nouvelle Saga, mais quelques siècles après Erik le Rouge, tout n'est plus que politique et manipulation.
Et au milieu de ce tourbillon : un orphelin qui doit faire sa place.
C'est beau c'est fort.
J'aime beaucoup.
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Je ne suis pas sortie de cette BD avec le même enthousiasme que la plupart des lecteurs. Bien sûr, il ya des qualités indéniables —entre autres, le rendu de la rudesse du pays et des caractères —sur lesquelles je ne m'appesantirai pas car elles ont été très bien vantées par d'autres. Le tout manque, à mon goût, d'unité, de liant. En d'autres mots, il m'a manqué quelques tenants pour que les aboutissants me convainquent définitivement.
Il semble que le talent de l'auteur soit unanimement reconnu. J'y crois pour ma part aussi et j'attends avec hâte ses prochaines productions.
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XVIIIe siècle en Islande - la misère règne dans ce pays, sous le joug du Danemark, entre froid, mauvaises récoltes et éruptions volcaniques. le personnage principal est Grimr, un orphelin, enlevé tout d'abord pour ses cheveux roux, puis recueilli par Vigmar le valeureux, fils d'Arnar. C'est sa « saga », c'est-à-dire son destin exceptionnel que l'on va suivre, lui qui n'était personne : sans famille, ni biens, ni terres. Il rêve de ne pas mourir dans l'indifférence, comme ses parents ou Vigmar. Un destin superbement rendu, au pays des montagnes qui crachent du feu. Les somptueux paysages sont représentés, malgré leur côté brut et aride, avec beaucoup de douceur, à l'aquarelle je suppose. Une jolie lecture.
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J'ai bien aimé cette saga islandaise qui explique la survie d'un village et la géographie particulière d'une partie de l'île. C'est intéressant car ça fait référence à des légendes, à la littérature islandaise, à la géographie bien particulière de ce pays, à ses moeurs et à son histoire. Les illustrations sont parfois difficiles à décryptées, mais dans l'ensemble l'aspect visuel est attrayant et esthétique.
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Un roman graphique hautement allégorique qui puise sa force narrative dans les contes et légendes des pays du nard, l'Islande notamment.
Grimr est orphelin, le volcan lui a pris tout ce qu'il avait. Mais Grimr est doté d'une force exceptionnelle et affublé d'un voleur comme précepteur, il devient extrêmement fort et redouté, beaucoup le prennent pour un ogre ou un troll.
Sa destinée tragique et légendaire se construit petit à petit mais toujours liée au volcan.
Un graphisme magnifique pour une histoire brute et aride comme le paysage islandais.
Cela n'a pas été facile pour moi d'entrer dans ce roman graphique car l'histoire est parfois saccadée et j'ai eu du mal à faire tous le liens entre les événements et les personnages mais lorsque l'on ferme le livre, il reste des images flash, des émotions, des sensations donc le pari est gagné.
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En Islande, au XVIIIème siècle. Grimr est devenu orphelin après une éruption volcanique. Il est recueilli, après quelques péripéties, par Vigmar, auprès de qui il devient, en grandissant, un colosse à la tignasse rousse. Mais la vie va se montrer plutôt impitoyable envers lui...
J'avais repéré cet album dans les différents palmarès de fin 2017, et je dois reconnaître que les louanges étaient méritées. La vie de Grimr est un vrai roman, fait de drames, et de quelques moments de bonheur également. Sa stature le relègue malheureusement au ban d'une société très clanique, rude, dominée par les danois. Et pourtant Grimr possède, en dépit de son physique impressionnant , un coeur pur, une humanité, le sens de la justice et de la loyauté, ce que la fin, dramatique, révélera...
L'autre personnage central, c'est l'Islande, une île au climat terrible, volcanique, si inhospitalière, mais aux paysages paradoxalement somptueux, magnifiés dans cet album.
"La saga de Grimr" est une superbe et tragique épopée, un ode dépaysant à la nature islandaise, un album par conséquent hautement recommandé.
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Une bd un peu déroutante : des paysages islandais assez magnifiques, des personnages secondaires intéressants tout comme la description de l'imaginaire et de la culture islandaise. Par contre le personnage principal est resté quelque peu énigmatique pour moi. Je n'ai pas vraiment réussi à me le représenter le personnage ni au travers du dessin, ni au travers de ses actes.
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Participant au Challenge BD 2019, j'ai voulu me lancer dans la lecture d'un coup de coeur d'un lecteur. Et j'ai jeté mon dévolu sur la saga de Grimr.
J'ai lu d'une traite cette histoire trépidante et tragique de ce jeune homme islandais malmené par les circonstances de la vie et des hommes. le graphisme des personnages m'avait rebuté mais j'ai persisté. Un coup de coeur ça ne se donne pas si facilement vu la quantité d'ouvrage que nous pouvons avoir entre nos mains ! Et j'ai vraiment bien fait. J'ai terminé la saga avec la chair de poule. C'est une belle découverte que voici. Grimr est bourru, travailleur, buté mais de bon coeur. On s'attache rapidement à ce rouquin qui n'aura pas eu la vie facile jusqu'à la fin, une vie réellement en symbiose avec sa terre natale. Sa saga à lui sera ancrée dans le paysage islandais.
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En Islande, les patronymes ne se transmettent pas comme chez nous. D'une génération à l'autre, le père transmet son prénom à ses enfants, avec le suffixe "son" pour les graçons et "dottir" pour les filles. Björk Gudminsdottir signbifie dont littéralement Björk, fille de Gudmund. Il est également essentiel d'assurer sa réputation. Ceux qui ont la chance d'avoir une ascendance perstigieuse et de bénéficier d'une réputation flatteuse auront peut-être la chance de devenir le sujet d'une saga, ce récit épique qui célèbre le courage et la vaillance. Les plus belles sagas sont celles qui s'inscrivent dans une tradition plus faste, bénéficiant de l'aura de ses ancêtres, et qui sera complétée par les exploits de sa descendance. Ce sont aussi celles qui naissent dans les périodes fastes.
Grimr Enginsson n'a rien d'un héros de saga. Engisson signifie "fils de personne". Ses parents dont morts alors qu'il n'était un enfant. Il ignorait le prénom de son père. Pour le petit Grimr, il n'était que "papa". Il est recueilli par un roublard qui vit en marge de la société, alors que l'Islande vut sa période la plus misérable, écrasée sous le joug danois.
La saga de Grimr ?
Quelle blague.
S'il est fort comme un boeuf, il reste un gamin mal dégrossi, peu à l'aise avec ses semblables. Vite condamné à la solitude, sa vie n'a rien d'enviable.
Et pourtant, il connaîtra un destin aussi tragique que grandiose.
je dois avouer avoir mis du temps à entrer dans cette histoire, trouvant le sujet au départ un peu court. Mais au fil des pages, Jérémie Moreau met en place une conclusion d'une force imparable. Son récit est traversé de quelques personnages forts, de scènes puissantes et de paysages grandioses de la campagne islandaise. Une belle réussite à juste titre récompensée à Angoulême.
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