Takeshi Kovacs, tome 3 : Furies déchaînées

Retour de Kovacs : il va s'associer avec un nouveau groupe dans lequel se trouve une certaine Sylvie. Cette dernière est bizarre et Kovacs va découvrir que c'est la réincarnation de Quell. Mais est ce seulement vrai il en doute? D'autant qu'il éprouve des sentiments pour Sylvie en constant psychique avec Quell. L'histoire n'est pas assez simple : dans son nouveau combat, Kovacs est pourchassé par son double. Va-t-il seulement arriver à son but?

J'ai adoré Carbone Modifié, détesté les Anges Déchus, je suis en demi-teinte avec Furies Déchaînées. J'y retrouve bien l'ambiance du premier, l'intrigue, la SF mais je me suis perdue dans l'histoire passé/présent. Les termes étaient trop spécifiques pour moi pour que je puisse me projeter dans l'histoire.

Donc demi-teinte mais j'essaierai encore ce style de littérature.

Ce tome 3 souffre plus ou moins des mêmes qualités et défaut que le tome 2. On retrouve ce personnage assez charismatique qui vit des aventures très violentes. On plonge avec lui dans une histoire plus politisée encore. le monde des gangsters n'est jamais très éloigné de l'élite dirigeante du lieu où se déroule l'action. Exit l'aspect thriller qui fonctionnait si bien dans le premier. Pour ma part je pense qu'on est dans une bonne série Z littéraire, je dirai qu'il y'a un poil trop de sexe, mais ça doit aider à vendre je suppose.
On retrouve donc aussi les mêmes défauts, des termes techniques futuristes totalement inventés ne sont jamais clairement expliqué, il faut deviner plus ou moins à quoi cela fait référence. C'est parfois fatiguant surtout lorsque l'histoire s'enlise un peu dans des détails qui rallonge la mise en place du contexte. Au début du livre on ne comprend pas où l'on va et c'est un peu long. Heureusement les rebondissements sont assez efficaces, on y croit et pourtant c'est de la SF très futuriste. le monde tel qu'il est d'écris tiens bien la route et c'est la force majeur d'Altered Carbon.

Les deux premiers tomes de Carbone Modifié mettaient en scène beaucoup de bruit, beaucoup d'action, mais pas forcément de fond plus poussé que celui d'une action effrénée.Celui-ci est en apparence très semblable : Kovacs y retourne sur sa planète natale, pour s'y livrer initialement à une vengeance sanguinaire et manifestement déraisonnable. Et comme sa vengeance prend un tour plutôt désagréable, il doit se cacher parmi des espèces de chasseurs de machines tueuses, ce qui va l'emmener dans les coulisses d'un complot politique assez stupéfiant.L'intrigue est assez complexe, et pour être franc j'ai bien l'impression que certains rebondissements étaient ... peu nécessaires (voire inutile en fait).Mais, pour une fois, Kovacs réussit à trouver du fond dans cet univers de consciences téléchargées et de corps manufacturés. Et je trouve assez fou de voir ce récit d'action (parce qu'il s'agit du fondement de ce truc) craquer parfois pour révéler d'abord l'authentique étrangeté de cet univers, de ce monde, de ces personnes, et ensuite en tirer des illuminations qui sont valables pour nous, ici et maintenant. Je n'ai plus d'exemple précis en tête (et c'est bien dommage), mais j'ai vraiment parfois eu des impressions étonnantes (et je ne parle ici ni de la construction de l'action, ni des moments d'authentique génie scénaristique).Je me demande si ces aperçus sont liés au personnage de Kovacs ou à la situation politique mise en scène : cette tentative de révolution qui doit se cacher à cause d'un pouvoir politique libéral capable de déchaîner une violence hors de propos ... ça me parle. Et ça, c'est intéressant.On parle donc ici d'un roman qui a du fond, dans lequel l'action ne ralentit pas, et qui arrive par moments être authentiquement stupéfiant. Alors franchement, quelle raison peut vous empêcher de le lire ?
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Avec Furies déchainées, Takeshi Kovacs reprend du service sur sa planète natale : Harlan. Depuis le dernier ouvrage, l'humanité a fait des progrès considérable notamment en ce qui concerne le monde virtuel. Mais Kovacs n'a qu'une seule idée en tête : retrouver son amour ou et supprimer quiconque se mettra en travers de son chemin. Toutefois sur Harlan, la révolte gronde, les vieilles révolutions ne sont pas tout à fait achevées et un rien pourrait relancer les insurrections ...

Avec Carbone modifié l'aventure de Kovacs était parfaitement lancé dans ce rôle d'enquêteur qui n'a pas peur de l'action. J'ai toutefois trouvé les deux tomes suivants plutôt décevants, le récit s'essouffle et les nombreuses trames avancées par l'auteur ne trouvent finalement pas de véritables fins. L'action est toujours au rendez-vous mais assez confuse et l'ouvrage traine en longueur. Richard Morgan parvient néanmoins à retomber sur ses pattes et plus ou moins clore l'aventure de Kovacs à la fin de cet ouvrage. Certaines notions ou personnes sont assez développées (Quellcrist Falconer, ...) mais auraient parfois méritées d'êtres mieux exploitées. Tous les ingrédients sont présents mais sans que la recette ne soit au niveau du premier tome. Dommage.

J'ai vu que Richard Morgan allait sortir une suite aux aventures de Thin air et de son héro Hakan Veil, à voir si cette suite sera plus prometteuse que ne l'a été celle de Kovacs.

Pour cette trilogie, mon coeur balance. le premier opus est de loin le meilleur, tandis que le second est nettement en dessous... Toutefois, cet ultime chapitre se montre bien meilleur et se rapproche du premier chapitre.
Une trilogie à ne pas rater pour les fans de SF, plongez dans un monde extrêmement bien bâti

Que c'est long, mais que c'est long (pour rien) !

Le 1er tome était un incroyable livre de SF avec un monde à part, des idées excellentes et une intrigue digne d'un vrai polar. le 2nd tome était incompréhensible, à l'opposé du 1er avec un scénario insipide, des personnages caricaturaux et une écriture indigeste : beaucoup de détails inutiles couplés à des lacunes criardes dans les explications (l'auteur n'explique jamais les origines des conflits, des familles, des personnages, etc.),, un sentiment de confusion dans l'enchaînement des scènes (on ne sait jamais où l'on en est), etc.

Et bien le tome 3 est similaire au 2.
Takeshi Kovacs n'est pas une trilogie mais bien un unique excellent polar (le tome 1 donc), tant les 2 suites sont vides d'intérêt.

J'abandonne ce roman après en avoir lu un gros tiers car l'excès de scènes d'action m'ennuie profondément et me donne envie que de sauter des chapitres entiers. Si l'action a toujours été très présente dans les deux précédents romans de cette trilogie, le dosage me paraît ici déséquilibré. Tant pis, je n'irai au bout des aventures de Takeshi Kovacs, mais je n'y prenais aucun plaisir dans ce troisième et dernier volume.

Oh wow.
Oh wow.
Oh. Wow.

Pour une fin de trilogie, c'est une sacrée fin. Honnêtement, je ne sais même pas quoi dire pour ne pas vous gâcher tout le fun de ce livre, parce qu'il est juste excellent. Pas aussi profond que Broken Angels, pas aussi énigmatique qu'Altered Carbon, mais définitivement plein d'actions, de questionnement sur l'identité, sur l'impact du passé, sur l'amitié. Tellement de passages sont fantastiques dans ce livre. Notamment tous les passages avec le « jeune Takeshi », avec Virginia Vidaura (oui, on la voit enfin, je suis hype ++), et tant d'autres, vraiment. L'histoire, en plus de suivre une trame vraiment captivante, est soutenue personnages intéressants, avec des dilemmes et des personnalités complexes, Takeshi Kovacs en tête de file, mais pas que. J'apprécie énormément la manière qu'à Morgan de décrire un univers et une société. Un très bon livre, qui conclut très agréablement une de mes sagas préférées. J'avoue, j'en veux plus, mais je reconnais qu'il faut savoir s'arrêter, et je lirai avec plaisir le reste de ses travaux.

Tout simplement excellent : non seulement un très imaginatif livre de science-fiction, mais avec un fond sociétal densifiant l'histoire, sans alourdir en quoi que ce soit le style ou le scénario.
On s'y croirait, sans forcément avoir envie d'y vivre, dans cette société pas si éloignée de la nôtre. Et avec ce roman, l'on est pas déçu. Takeshi est plus violent, froid et déterminé que dans les autres épisodes, l'intrigue plus personnel et la découverte du monde natal de Kovacs un régale.
Ne vous attendez pas à de la grande philosophie, on est ici pour flinguer tous ce qui bouge car notre chère Takeshi est encore plus torturé par son passé. Peut-être le meilleur livre de la série, voire de l'auteur.
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