Le tome 11 est presque exclusivement focalisé sur Henry Smith, l'ethnologue anglais à lunettes. A Ankara il a retrouvé la belle Talas. Henry décide de repartir avec sa petite troupe pour photographier toutes les personnes qu'il a croisées. Son mentor anglais M.Hawkins qui ressemble fichtrement à
Abraham Lincoln essaye bien de l'en dissuader car la menace russe se précise mais rien n'y fait, Henry est décidé, enfin on nous dit qu'il est décidé. Nous assistons aux préparatifs et partons pour Antalya, premier étape du voyage..
Ce n'est pas le meilleur épisode de la série. Il ne se passe pas grand chose, Smith est un peu falot et Talas encore un peu trop timide. On a droit à un édifiant exposé sur le nouvel appareil photographique de l'époque qui utilise un procédé au collodion humide. Il remplace avantageusement le daguerréotype : simple, rapide, efficace...heu, c'est tout plein de produits dangereux qu'ils devront transporter sur un chameau supplémentaire qui a un sacré mauvais caractère. Mais, dans l'épisode de transition ci-devant, c'est encore pénardos, tranquillou, pépouze. Un peu trop.
Vivement le tome 12.