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sur 4070 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Lale est un jeune Slovaque qui a dû quitter sa famille, envoyé de force vers un camp qu'il pense être de travail. Après un long voyage en train avec d'autres déportés dans des conditions déplorables il arrive à Auschwitz et découvre son fonctionnement ainsi que les différents Blocks. Doté d'un bon relationnel et parlant plusieurs langues, il va rapidement faire une rencontre qui va bouleverser son destin. Il se voit en effet confier la lourde fonction de tatoueur du camp et très vite se retrouve à tatouer les milliers de nouveaux arrivants qui débarquent chaque semaine, baissant le regard par honte et pour éviter de voir la douleur dans les yeux de ces personnes. Mais un jour, son regard se lève et croise celui de Gita, une jeune Slovaque comme lui, qui va immédiatement voler son coeur. C'est dans ce camp de l'horreur où il faut se battre chaque seconde pour survivre que leur histoire d'amour va naître et se développer, faisant braver tous les dangers aux deux protagonistes qui rêvent d'un après heureux et libre ❤



Cette histoire d'amour que j'ai lu en moins de 48 heures est juste magnifique ! C'est dans ce lieu où l'amour n'a pas sa place que Lale et Gita vont pourtant le trouver et leur espoir fou en un avenir meilleur est bouleversant.



C'est malheureusement tout ce que j'ai de positif à dire puisque je n'ai pas du tout accroché avec la plume de l'autrice que j'ai trouvé très froide et l'utilisation du présent et de la troisième personne n'aidant pas. J'ai senti une certaine distance entre le récit et moi, ce qui m'a empêchée de ressentir les émotions que j'aurais aimé ressentir en lisant ce type d'ouvrage. Je n'ai pas versé une larme c'est pour dire 😕 J'ai trouvé qu'il y avait énormément d'invraisemblances dans le récit, ce qui m'a profondément gênée durant ma lecture. On est tout de même sur un camp où de la nourriture odorante réussit sans problème à circuler de l'extérieur vers l'intérieur puis entre les Blocks sans que personne ne remarque rien, on a des prisonniers qui tiennent à peine debout mais qui réussissent à pratiquer des activités sportives ou encore un traffic de bijoux qui se met en place ... Pour quelqu'un qui n'a jamais lu de roman sur Auschwitz cela peut paraître banal mais en ayant lu pas mal je peux vous dire que ça semble très peu probable de la manière dont c'est écrit. Je n'y étais pas mais en tout cas je suis sceptique, d'autant plus que des historiens, des associations d'anciens déportés et le mémorial d'Auschwitz ont contesté la véracité des faits également ... Ne sachant pas ce qui est vrai de ce qui ne l'est pas mais 90% de l'histoire étant axés sur une histoire d'amour entre deux personnages qui ont des facilités pour tout c'est assez perturbant. Que Lale ait des avantages en étant tatoueur ok, que Gita puisse en bénéficier aussi ok, mais là c'était carrément trop et du coup difficile à croire. J'imagine quelqu'un qui lit ce roman sans en avoir lu aucun autre sur Auschwitz et me demande quelle image complètement erronée et enjolivée il va avoir en tête ... Autant l'hommage envers Lale et Gita est beau, autant on oublie ceux qui ont souffert ou ont péri sans avoir eu aucun privilège sur le camp et ça ça m'a fait mal au coeur je vous l'avoue. Je lirai cependant volontiers la suite pour savoir ce qu'il advient de Cilka, un personnage secondaire dans ce premier roman.
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Je referme ce livre et je suis on ne peut plus dubitative ou perplexe… Et je ne sais même pas par où commencer ma critique… sans rien enlever à la beauté de cette histoire d'amour démarrée dans les camps.
D'emblée, si l'on s'est déjà intéressé un minimum à ce plus pire moment de l'histoire de l'humanité, on est frappé par la superficialité du récit (qui au départ se voulait un témoignage…). Avec Auschwitz, on ne peut pas se permettre d'être superficiel ou d'enjoliver l'histoire… c'en est dangereux…
C'est romancé… d'accord mais où est le « vrai » du « faux… Je n'avais jamais entendu parler, pour ma part, de l'existence d'un tatoueur un peu présenté dans le livre comme le seul ayant existé durant 3 ans.
Les erreurs sont nombreuses dans le récit (jusqu'au numéro de tatouage de Gita, quand même…)
Le Mémorial d'Auschwitz-Birkenau a pris position par rapport à ce roman et, pour moi, son message devrait être publié par l'éditeur en début de livre, en guise de Disclaimer…
A lire oui, pourquoi pas mais avec tout le recul et la prudence nécessaires…
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Auschwitz-Birkenau, plus grand complexe concentrationnaire et d'extermination (baraquements ou blocks) du IIIe Reich, s'étendant sur 175 km2, au nord de la Pologne, est créé en 1940 par Himmler et dirigé par les SS jusqu'à sa libération en janvier 1945 par l'armée rouge (russe). Ici, plus d'un million d'êtres humains mourront. L'extermination de masse s'intensifie au fil des années : toujours plus de convois, de trains en provenance de l'Europe entière. Des hommes, des femmes, des enfants. Juifs, tziganes, homosexuels, handicapés…La liste est longue comme les files. Pas de répit, pas de pitié. La mort frappe n'importe qui, n'importe quand, n'importe où et n'importe comment : chambre à gaz, crématoires, fusillades, expériences médicales, maladie (typhus), fatigue, malnutrition, torture, suicide.

C'est dans cet enfer que Lale, slovaque, juif, atterris en 1941. Il y devient tatoueur, chargé de tatouer le numéro donné sur l'avant-bras gauche des arrivants, la main d'oeuvre du camps. Pour survivre, il faut travailler. Il faut être utile. Alors, Lale tatoue des journées entières, parfois durant la nuit, dans la peur, la honte, la culpabilité, le silence. Ne pas faire de vague, ne pas se rebeller, faire attention à ce qu'on dit, garder la tête et les yeux toujours baissés. Survivre. C'est cela. Survivre. Il le faut pour partir, s'enfuir. Il y aura un après, Lale, 25 ans en est convaincu. Et, puis, il faut tenir pour Gita, la jeune femme qu'il a tatouée à son arrivée et dont il est tombé éperdument amoureux. Elle a 18 ans, ne sait rien d'elle et pourtant, ils vont s'aimer, s'aider, s'épauler, se soutenir. Cet amour, c'est un don du ciel.

Comment s'aimer à Birkenau ? Comment aimer à Auschwitz ? Comment éprouver un tel sentiment où règne la haine et la mort ? Où l'individu n'est plus un être humain. Pas de nom, mais un numéro à 5 chiffres, seule identité allemande, un crâne rasé pareil à tous les autres et un même uniforme. L'individu est réduit à rien, esclave, monticule de chair dont jouissent à leur guise, les tortionnaires avides de pouvoirs pervers. Et, pourtant, la survie entraîne solidarité, entraide, soutien moral entre les détenus. Alors, pourquoi pas l'amour ?

C'est ce que raconte Heather MORRIS, journaliste. Elle récite l'histoire de Lale, rescapé des camps de la mort, qu'elle a rencontré bien des années plus tard, qu'elle a interviewé et écouté. Elle dit son témoignage dans ce livre. Parce qu'il faut dire ce qui s'est passé 40 ans plus tôt. Il faut parler et ne plus se taire pour que cela ne recommence plus. Lale soulage sa conscience. Enfin, il n'a plus peur (coupable d'être toujours vivant) et durant trois ans, Heather MORRIS va déchiffrer, construire, assembler des pans de sa confession. Elle les transcrira pour la mémoire de ces millions d'êtres humains morts au nom d'une idéologie comme un ultime hommage.
Hélas, son écriture est fade, sans profondeur, superficielle et factuelle. Les phrases sont courtes, sommaires donnant une certaine rapidité dans les actions, accentuant l'horreur et la peur.

Un bon livre tout de même avec un personnage hors du commun pour les valeurs morales qu'il véhicule comme persévérance, courage, abnégation, altruisme, passion. Un personnage attachant et attaché à des valeurs humaines qu'aucun SS n'a pu détruire.
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J'ai pu lire beaucoup de livres sur la shoah, Auschwitz, et même d'autres camps de concentration, que ce soit des romans ou des mémoires, ou des romans basés sur des memoires. J'ai pu obtenir ce roman et je l'ai ouvert en étant consciente qu'il était sujet à polémiques, et que c'était un roman BASÉ sur des faits réels. J'ai pu lire l'article dénonçant les discordances du livre par rapport à ce qu'il s'est vraiment passé . Alors oui, le fait que le matricule de Gita ne soit pas le bon m'a profondément embêté puisque chaque personne représente un chiffre. Je trouve qu'on touche à l'identité de la personne qui a vraiment eu ce matricule. Dommage que les vérifications n'ont pas été faites....
Quelle déception....
ce qui m'a gonflé c'est qu'on a limite l'impression qu'on est dans un camp de vacances. Bien que Lale soit le tatowierer et qu'il ait un statut particulier, la façon dont c'est raconté laisse penser à de longues balades tranquilles où la peur n'existe pas, ou presque pas, où les gens attendent assis que le temps passe, ou chacun peut se serrer dans les bras sans se faire buter par un SS, comme si tout cela manquait d'émotion. Oui, c'est ça, ce livre manque d'émotion, et de beaucoup d'autres choses.
En aucun cas je ne remet en cause les mémoires de Lale, car je n'ai aucun doute quand à leur véracité, je remets juste en cause le talent de l'auteure qui a voulu faire d'une période monstrueuse, un tableau un peu plus agréable, plus édulcoré, comme si on voulait rendre cette réalité moins tragique.
Je comprends maintenant quand certains lecteurs trouvent que c'est une atteinte à la memoire des victimes, je comprends car pour avoir lu d'autres témoignages je n'avais pas l'impression d'être dans le même camp...
Je suis sûre que Primo Levi penserait la même chose, on a l'impression d'être sur une autre planète....
Un 2,5* pour Lale, un 0* pour Heather Morris.
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Ce livre pour une lecture commune dans le cadre d un challenge m'a fait passé un bon moment malgré la gravité et l'horreur de ce nous fait découvrir le livre même si l'on sait que cela a existé
Je ne raconterai pas l histoire c est la vie dans les camps comme nous l'avons lu déjà bien des fois mais là c'est plus particulierement la vie de la personne qui tatouer
Des personnages qui a mon avis perdent toutes personnalités devant les atrocités pratiquées
Ce livre m'a conduit aussi à faire des recherches sur Internet pour en savoir plus
J attends avec impatience la lecture d un autre livre de cet auteur qui à priori évoquera un autre personnage de ce roman
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C'est l'histoire de Lale et de Gita qui se sont rencontrés dans le camp de concentration d'Auschwitz.
Lale devient le tatoueur du camp et Gita, à l'administration.
Grâce à ce poste, il parvient à gagner la confiance et à récupérer des rations supplémentaires, du chocolat...qu'il partage avec les autres détenus et Gita et ses amies.
Lale a une grande force de caractere et est très apprécié par les autres prisonniers.
Si je n'avais pas su que c'était issu d'une histoire vraie, j'aurais trouvé l'histoire un peu trop romancée.
Je n'ai pas ressenti l'émotion que j'attendais à la lecture de ce roman.
L'horreur des camps, des souffrances est pourtant présente mais la façon dont cela est traitée m'a déçue dans la globalité. Peut-être trop de romance.
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Je suis assez partagée par ce roman. J'ai de la peine à me faire un avis sachant que cette histoire est basée sur le témoignage d'un homme ayant vécu dans les camps de concentration. C'est son histoire, en fait.

D'un côté, j'ai trouvé cette histoire incroyable car elle parle d'amour au moment et à l'endroit les plus improbables qui soit. Forcément, et surtout quand j'ai lu le commentaire de l'autrice à la fin, cela m'a fait quelque chose. Ça fait relativiser, se dire que ce qu'on vit actuellement n'est pas si terrible en fin de compte.

De l'autre côté, j'ai trouvé l'histoire assez survolée. Lale passe plus de deux ans dans les camps de concentrations, et plusieurs mois n'étaient parfois qu'évoqués.

Je n'ai pas trop ressenti d'émotions tout au long du livre notamment à cause de la rapidité de la succession d'événements.

J'ai eu l'impression que certaines choses étaient trop faciles. Je parle de Lale et de ses actions au sein du camp. Des liens qu'il a créés avec les SS et autres personnes haut placées. Il faisait beaucoup de choses “illégales” pendant de longues périodes et ne se faisait jamais prendre. C'était comme si tout se passait au mieux pour lui dans ce camp. Dans le sens où il est le seul à survivre miraculeusement à tout.
Je ne dis pas qu'il était facile de faire ça dans les camps, au contraire, mais bien que l'écriture de l'autrice m'a donné une impression de facilité.

J'ai vu énormément de commentaires sur internet de personnes partageant cet avis, certains dénonçant même la véracité des faits sur lesquels a écrit l'autrice. J'avoue avoir été assez déçue.
Lien : https://www.instagram.com/p/..
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Une fois n'est pas coutume, je ne vais pas rejoindre la majorité des avis dithyrambiques sur ce roman... Pour ma part, c'est une déception !
Je n'ai presque rien apprécié : ni la plume de l'auteure, ni l'histoire, ni les personnages !
Seul le fait de savoir que c'est une histoire vraie apporte une saveur particulière mais cela ne fait pas tout !
La plume de l'auteure n'est pas entraînante et n'a pas généré d'émotion particulière.
L'histoire est très légère, il ne se passe pas grand chose. Si vous cherchez un roman historique, passez votre chemin, ce n'en est pas un ! Si vous cherchez une romance, passez aussi votre chemin ! Elle n'est pas vraiment développée et reste très caricaturale.
J'aurais vraiment aimé ressentir de l'émotion mais je suis totalement passée à côté... Seules la postface et les notes de l'auteure sont réellement touchantes.
Dommage !
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Bof.
Encore un livre qui a suscité l'enthousiasme des lecteurs de Babelio et qui me laisse indifférente.
Lale est déporté au camp d'Auschwitz et en devient le tatoueur, celui qui marque les prisonniers à leur arrivée. Il tatoue ainsi Gita dont il tombe follement amoureux. C'est l'histoire de leur lutte pour sortir de ce camp et pouvoir enfin vivre leur amour, au grand jour et librement.
D'un côté, une romance écrite de manière assez niaise et sans beaucoup de style, je trouve. de l'autre, l'enfer des camps. Ce doit être ce décalage qui m'a dérangée. Heather Morris n'a pas trouvé le ton juste pour aborder cette histoire. J'avais parfois l'impression que Lale et Gita, à papoter le dimanche à l'abri des bâtiments de l'administration, étaient en camp de vacances!
C'est terrible et j'en ai des remords par rapport à l'histoire de Ludwig Eisenberg, véritable héros de cette histoire, de l'Histoire. Il a témoigné pour que jamais on n'oublie ce qui s'est fait derrière les barbelés.
Le tro court témoignage du fils de Lale et Gita en fin d'ouvrage est bien plus poignant, beaucoup plus juste et intéressant. J'espère que lui, au moins, aura apprécié ce roman.
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Un témoignage bouleversant, celui qu'a confié Lale Sokolov, tatoueur à Auchwitz pendant deux ans et demi, à l'autrice, durant trois ans.
On y suit le quotidien de Lale et des autres prisonniers dans le camp. Une vie quotidienne terrible qui contient malgré tout beaucoup d'espoir et d'optimisme.
Quelle leçon de courage ! L'être humain possède en lui tant de ressources insoupçonnés et de profonde empathie et humanité quand d'autres en sont totalement dépourvus ! 
Un livre choc qui ne nous épargne aucune des atrocités nazies. Un récit très dur et aussi une magnifique histoire d'amour, de force, d'espoir, de résilience malgré l'horreur. 
Un récit bouleversant, essentiel, pour ne jamais oublier. À lire absolument !
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