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sur 4071 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Il s'appelle Ludwig Eisenberg, il est surnommé Lale, et il a été le tatoueur d'Auschwitz-Birkenau, celui qui marquait les numéros des hommes et des femmes déportés dans le camp de concentration. Il a tatoué des centaines, peut-être des milliers de juifs. Dans ce camp de la mort, il rencontre une jeune femme, Gita, dont il tombe amoureux, et il se fait la promesse qu'un jour ils finiront par s'en sortir, par se marier et vivre heureux. Au crépuscule de sa vie, il décide de raconter son existence à l'auteure Heather Morris, et c'est cette histoire qui deviendra « le tatoueur d'Auschwitz ».
La perplexité qui m'occupait au départ du roman n'aura pas disparu. J'avoue avoir eu une hésitation avec le bandeau proclamant « déjà 4 millions de lecteurs », le sujet étant trop tragique pour le rapporter à ce chiffre. En partant du principe que, même s'il s'agit d'un récit basé sur des souvenirs d'un vieil homme qui a connu les atrocités de la déportation, que ce récit a forcément été édulcoré, romancé et adapté par l'auteure, je n'ai pu m'empêcher d'être gêné par certains détails. Par exemple, l'extermination de prisonniers dans des bus spéciaux recouverts de plaques métalliques, une technique dont je n'avais jamais entendu parler auparavant, mais n'étant pas expert je veux bien admettre leur existence. En revanche, j'ai été plus dubitatif sur la facilité avec laquelle Lale se procure de la pénicilline pour sauver Gita, lorsqu'on sait la difficulté de production de cet antibiotique à grande échelle, les GI eux-mêmes ayant surtout des sulfamides avec eux lors du débarquement. de même, le véritable trafic auquel se livre Lale, récupérant de la monnaie, des bijoux, qu'il échange contre de la nourriture, allant même jusqu'à tenter de récupérer des bas pour la petite amie d'un officier SS. Enfin, que dire des « jours de repos » octroyés aux prisonniers, et des possibilités offertes à Lale daller faire l'amour à sa promise en pleine journée ?
En refermant le livre, je ne peux m'empêcher de me dire que la violence de la déportation juive a été édulcorée par une histoire d'amour certes possible, mais par trop idéalisée. le camp d'Auschwitz parait presque être par moment un camp de vacances. Volonté de l'auteure de gommer une partie de la tragédie, ou du tatoueur incapable - et on le comprend volontiers - de pouvoir se libérer totalement ? Là où un Roberto Benigni dans la vie est belle prenait le parti assumé d'une fable au travers des yeux d'un enfant, ici le récit sonne parfois de façon fausse. On peut comprendre que Heather Morris ait voulu essentiellement développer l'histoire d'amour entre Lale et Gita, et passer l'Histoire au second plan, n'étant pas historienne. Une préface abondant dans ce sens aurait sans doute dissipé pas mal d'interrogations.
Je remercie les Editions J'ai Lu pour leur confiance.
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Ce roman traite d'une partie de l'histoire est n'est pas inconnu, je savais à quoi m'attendre mais j'ai malgré tout était bouleversé quand même.

Ce témoignage est raconté sous la forme d'un roman, ou nous allons suivre Lale, un Juif chargé de tatouer les femmes arrivant à Auschwitz. On va vivre avec lui les pires tortures qui se sont passé dans les camps. C'est en tatouant, qu'il va faire t'envoyer de Gîta. Ensemble, ils vont partager des moments de bonheur en plein coeur de l'horreur.
Dans cet enfer, où la vie ne tient qu'à un fil, Lala ferra son possible pour tirer profit de la situation et venir en aide à ses compagnons de Block et à Gîta et ses amies.

Comment a t'on pu laisser une telle chose se produire ?

Ce n'est pas évident de laisser un avis sur cette lecture, en sachant que celle ci relève du témoignage de Lale Sokolov plus de 50 ans après l'enfer dont il a survecu. de plus il semblerait qu'il y ait de nombreuses erreurs et approximations dans ce roman. L'ouvrage est attaqué pour cause d'inauthenticité par le Mémorial d'Auschwitz.
 
"L'autrice, qui a rencontré le protagoniste masculin, a écrit l'histoire de ces deux êtres, tout en prenant quelques libertés avec la vérité historique, tout simplement parce qu'elle n'est pas historienne." Par time of israel staff.

Je reste donc sur un avis mitigé du fait d'avoir decouvert cet article après ma lecture.









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Après plusieurs mois à voir ce livre sur les étales avec le petit papier coup de coeur dessus, je me suis lancée. Un de mes précédent livre lu, où passe l'aiguille, sur le même thème à fortement influencé mon ressenti car c'est un roman qui a su m'embarquer.
Avec le tatoueur d'Auswitch, j'ai été déçue d'être déçue car j'attendais beaucoup....mais il promettait beaucoup aussi.
Que dire du témoignage ? Serait-ce indécent de dire que le tatoueur a été chanceux dans cet enfer ? Sûrement, mais c'est ce que j'ai ressenti. Et je me suis demandé si tout cela était bien réel.
Quant à l'écriture, je l'ai trouvé très moyenne. Un peu fade.
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« Le vrai peut quelquefois n'être pas vraisemblable «  a écrit Maupassant au début de son conte « le condamné à mort”. Je ne sais pas si c'est ce qui m'a gêné à la lecture de cette histoire improbable (le tatoueur qui tombe amoureux au premier regard de celle qu'il est obligé de tatouer, qu'il protège pendant 2 ans et demi dans ce camp d'extermination, qu'ils survivent et qui vivent un amour idyllique…) ou le récit centré sur ce héros un peu trop “bon” qui traverse ces épreuves sans faillir mais on a du mal à y croire. Un peu trop romancé peut-être. Ce récit permet cependant d'avoir un aperçu des horreurs de la vie dans les camps.
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Près de deux mois après avoir terminé cette lecture je me décide enfin à en rédiger ma critique.
J'en attendais beaucoup de cette lecture, sans doute un peu trop, c'est pour cela que je suis un peu déçue.

Le sujet me plaît, le résumé aussi mais le livre moins...
Nous suivons l'histoire vraie de Lale, le Tätowierer de Auschwitz et Birkenau qui, pendant trois ans, a tatoué le numéro de milliers de prisonniers.
Lale fait la connaissance de Gita, une jeune prisonnière de dix huit ans à l'époque. Au milieu de l'horreur nait une belle histoire d'amour, si l'on peut appeler ça ainsi dans un camp de concentration. Ensemble ils prennent tous les dangers pour se retrouver quelques minutes, une parenthèse de bonheur, d'espoir et d'amour.

Ce roman est tiré d'une histoire vraie mais je n'ai pas vibré et je n'ai pas réussi à accrocher à cette histoire...
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Voilà un livre qui me laisse perplexe. L'histoire est annoncée comme vécue, mais dès les premières pages, je me suis sentie très mal à l'aise. Lale, le personnage principal est déporté dans le camps de concentration d'Auschwitz. Il ne paraît pas très inquiet. Je vous passe les différents évènements qui font de lui le tatoueur du camp. Un jour alors que jamais il ne regarde les personnes sur lesquels il grave un numéro qu'ils porteront à jamais, ses yeux se lèvent sur une toute jeune fille. Son coeur se met à battre et il tombe éperdument amoureux de Gita.
Pour les yeux de sa belle, il va faire du trafic afin de lui donner un peu plus à manger et également la soigner lorsqu'elle attrape le typhus.
Tout en poursuivant ma lecture, j'avais l'impression de suivre un figurant dans une comédie. Je me l'imaginais sifflotant, les mains dans les poches, allant vers des travailleurs lui donnant de la nourriture contre les bijoux des pauvres laissés-pour-compte, sont passés dans les fours crématoires.
Bien sûr, certains passages rappellent le contexte, mais malgré tout, une légèreté règne pendant la plupart du livre.
D'ailleurs, est-ce une biographie, un témoignage, un roman ? Je me pose la question.
L'auteure précise qu'elle a interrogé Lale durant trois ans. S'est-elle fourvoyée en voulant rédiger son histoire. Elle-même parle de scénario qui s'est transformé en livre. Ce n'est pas la même chose et pour parler de cette période, il faut être rigoureux et avoir une plume un peu plus experte que l'auteure.
Déçue, surtout si ces personnes ont réellement vécu ce qui est écrit. Et je n'en doute pas.
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Une note d'espoir dans la nuit noire...

Lale, déporté slovaque au camp d'Auschwitz est en charge de tatouer le matricule sur l'avant bras des nouveaux arrivants. Un jour, ses yeux croisent ceux de Gita, une jeune déportée. Et là, c'est le coup de foudre. Ils se reconnaissent, savent qu'ils sont faits l'un pour l'autre. L'histoire vraie d'un homme et d'une femme qui ont trouvé l'amour au coeur de l'enfer.
Lale et Gita vont essayer de profiter des quelques moments furtifs qu'ils arriveront à trouver pour oublier leur cauchemar au quotidien. Mais Lale fait une promesse à Gita : un jour, ils seront libres et heureux de vivre ensemble.

Cette histoire d'amour est tout simplement incroyable... Et ce qui l'est encore plus, c'est de savoir qu'il s'agit d'une histoire vraie...

Jamais je n'aurais pu penser qu'une (ou des) histoire d'amour aurait pu naître dans un camp de concentration (les deux sont même antinomiques !). Cette histoire m'apparait comme une minuscule fleur qui pousserait sur un champ de ruines ou une terre aride, une note d'espoir dans la nuit noire...

La plume de l'autrice est fluide, le roman se lit très facilement. Néanmoins, j'ai trouvé que la psychologie des personnages n'était pas assez développée et la narration trop descriptive; à tel point que j'avais parfois l'impression de lire le scénario d'un film. du coup, je suis restée comme "à l'extérieure" de cette histoire, alors que je ne demandais qu'à être bousculée, émue, percutée.

J'ai vu que ce livre a été un coup de coeur pour de nombreux lecteurs/trices... peut-être en attendais-je trop ?
Lien : https://mademoisellechristel..
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Je suis mitigée sur cette lecture... Je sais qu'il est difficile de retranscrire l'horreur qu'on vécu les prisonniers, je sais qu'on ne peut pas écrire que des choses négatives pour affirmer que c'était un crime, mais j'ai l'impression qu'ici tout était « facile »... On dirait que Lale a une bonne étoile et que ca doit finir en Happy End et que donc, peu importe ce qu'il se passe, il n'y a pas de réel danger... J'avais l'impression de lire une histoire fictive et j'ai relu deux fois la 4ème pour m'assurer que ce soit bien une histoire vraie... L'émotion n'a donc pas été présente pendant cette lecture...
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A peine arrivé à Auschwitz, Lale devient tatoueur pour le compte des SS. Il en tirera des avantages comme une liberté de mouvement surprenante dans un camp de concentration. Il prendra des risques pour sa survie en faisant du troc et en essayant d'aider les personnes qu'il pourra. Il tombera même amoureux de Gita. J'ai trouvé le récit un peu bizarre. Comme s'il y avait un décalage entre une histoire romancée feel good et un cadre incompatible. du coup j'ai trouvé que l'intrigue manquait de profondeur et de crédibilité. (Le héros a toujours un diamant sous la main. Il ne se fait pas voler de nourriture alors que tout le monde crève de faim...). Il faut savoir que ce roman est une version romancée du témoignage de Lale Sokolov qui a réellement existé. Il souhaite mettre en avant quelques valeurs comme l'entraide, l'amour ou la compassion face à l'horreur.
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Je rejoins certains avis mitigés : je reste perplexe devant ce livre que je viens de terminer. Il raconte une histoire d'amour dans une Histoire abominable de notre passé. Certes, cela est intéressant et semble venir en immense partie d'un réel témoignage... Cependant, je demeure mal à l'aise. Tout - ou presque - me paraissait fantasmé par l'autrice. Je ne dis pas que cela l'était, mais en refermant le livre, cela reste mon impression la plus forte. Je ne doute pas qu'il y ait pu y avoir cet amour au coeur de l'enfer nazi, en revanche, je suis perplexe face à tous les rebondissements concernant les personnages et la "protection" dont ils "bénéficiaient" (je mets des grosses guillemets, parce que... c'était pas non plus la joie, hein...).
De plus, et c'est sans aucun doute ce qui m'a le plus déplu, l'écriture est... plate. Tout est factuel, proposé par une plume légère. C'est une écriture du divertissement à laquelle on ne s'attend pas lorsqu'on lit un témoignage sur Auschwitz. Cette écriture ne me gêne pas dans des histoires simples, écrites pour séduire un large public et lui apporter un moment de cocooning, mais ici, le sujet est terriblement violent... et écrire ainsi dessus me semble décalé (plus que malvenu, peut-être).
Bref, je reste perplexe parce que c'est difficile de dire du mal d'un sujet comme celui-ci, mais cet aspect intouchable de la période n'empêche pas la possibilité de critiquer le traitement qui en est fait. Et ici, bien que j'ai su suivre avec intérêt le témoignage rapporté, je reste tout de même assez gênée une fois les dernières pages tournées. J'ai eu l'impression de lire un joli roman contemporain parlant d'amour, sauf que tout cela se déroule dans le cadre ignoble de la Shoah. Rien qu'écrire cette phrase me fait grimacer.
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