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4,26

sur 4071 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
C'est l'histoire vraie d'un homme, Lale Sokolow. En 1942, du fait de sa confession juive, ce slovaque est dans la ligne de mire des Nazis. Chaque famille doit donner l'un des siens afin qu'il travaille pour le gouvernement allemand. le jeune homme se “sacrifie” et est envoyé au camp de concentration de Birkenau. Sur place, il se distingue rapidement des autres, en se rendant indispensable et devient alors le tatoueur.
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J'adore en général les livres se passant durant la seconde guerre mondiale et je devore avidement tout ce qui peut y toucher du roman d'amour à la description d'une résistance ou encore même des récits fictifs mais ayant pour décor cette époque.

Ici les faits étant vrais, en tout cas racontés de mémoire d'un homme ayant vécu cet horreur, ça m'a bien sûre encore plus plu.

Un amour rencontré dans les camps, un espoir qui les a sûrement fait tenir tous les 2, et un témoignage que l'amour peut en effet naître de tout , partout. Certaines scènes sont insoutenables, mais je comprend cet homme qui a eu "le déclic " à la mort de sa femme pour raconter son histoire, leur histoire, car il t avait la une espèce de devoir, le devoir de transmettre et de ne pas oublier.

Je regrette simplement l'absence d'opinion personnelle des personnages. Qu'est ce que que lui pensait de tout cela ? Quel était son sentiment profond ? On a très peu de sentiments et d'humanité au final qui ressortent des protagonistes. Volonté ? Pour preuve qu'ils étaient devenu des animaux, encore pire des zombies à qui les allemands avaient justement enlevé toute dignité ou part d'humanité ?
On a pas beaucoup de description de caractère des personnages en tour cas ça se ressent.

Également, la fuite du camps est assez courte par rapport à la partie des 3 ou 4 ans dans le camps.

Après, les souvenirs du vieil hommes devaient être dans le désordre car il a eu cette démarche à la fin de sa vie que de vouloir raconter, et tache ardue que de remettre un témoignage concordant, dans sa chronologie, et au final bien raconté, pour qu'une fois encore on n'oublie pas.

Belle démarche.
Je vous conseille ce roman si vous avez le coeur bien accroché. Parfois on a quand même envie de leur foutre une belle raclée à ces allemands de l'époque 😉
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L'amour dans un camp de mort

Lale est emprisonné à Auschwitz parmi tant d'autres malheureux. Il se retrouve au poste protégé de tatoueur.
Cet homme instruit, parlant de nombreuses langues, va faire tout son possible pour venir en aide aux prisonniers autour de lui.
C'est au milieu de l'horreur qu'il trouvera l'amour de sa vie.

J'avais beaucoup entendu parler de ce roman et n'avais rien lu sur cette période de cauchemar depuis longtemps. C'est donc avec beaucoup de curiosité et une pointe d'angoisse face aux scènes qui m'attendaient que j'ai commencé mon écoute.

Mon ressenti est plutôt négatif.
Je n'ai pas vraiment accroché au récit, trouvant l'attitude et la vie sauve de Lale peu crédible. Tout comme la puissance des sentiments entre lui et Gita avant même de se connaître. Quand j'ai compris avec la postface que le récit est tiré d'une histoire vraie, j'ai eu du mal à le croire.
Bien que l'auteur parle des horreurs commises dans le camp, j'ai trouvé leur traitement superficiel. Difficile de prendre la mesure de ce qui a été à travers ce roman.

Même la narratrice ne m'a pas vraiment convaincue. Il m'a semblé que son jeu manquait d'intensité.

Bref, je m'attendais à un témoignage poignant et horrible et j'ai lu une histoire d'amour sur fond sombre. Pas du tout ce que j'espérais. Ceci explique sans aucun doute mon dépit.
Bien évidemment si je lisais les 4eme de couverture, ça ne m'arriverait pas. Mais voilà, j'aime garder la surprise, quitte à ce que parfois elle soit mauvaise...
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Un nième roman sur les camps et leur horreur maintes fois décrite. le réel intérêt de celui-ci est qu'il est tiré d'une histoire vraie, racontée par le protagoniste lui-même à l'auteure. Magnifique histoire, je me suis attachée davantage au fond qu'à la forme que j'ai personnellement trouvée un peu simpliste. Impression peut-être liée à l'usage du présent comme temps narratif. Belle gageure tout de même que d'avoir réussi à faire un roman qui se tient à partir de moments racontés plus de cinquante ans après et probablement dans un tout autre ordre.
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Après en avoir entendu beaucoup de bien, je me suis lancée.

Dans ce livre, on suit Lale, une Slovaque déporté qui nous raconte l'histoire d'amour qu'il a vécu à Auschwitz. Chargé de tatouer le matricule sur l'avant-bras des prisonniers destinés au travail, il a le coup de foudre pour Gita, jeune fille qu'il doit tatouer. Et nous allons les suivre pendant les deux ans et demi où ils sont prisonniers.

Il est important de signaler que ce livre est basé sur le témoignage de Lale et est donc une histoire vraie. J'ai bien aimé ma lecture, mais sans plus. Je n'ai pas le même engouement que beaucoup d'avis que j'ai lu. J'ai trouvé le style d'écriture trop simple, l'histoire un peu invraisemblable aussi, je n'ai pas réussis à m'attacher aux personnages.
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Ce que je peux dire de ce livre, c'est que c'est une belle déception. Emballée par le fait qu'il était un coup de coeur des lecteurs de Babelio, je m'attendais à palpiter au fil des pages. Or, aucune émotion ne se dégage de l'histoire, pourtant si dure. A quelques moments, j'ai eu peur pour les protagonistes, mais je n'ai connu aucun autre sentiment lors de cette lecture. C'est très dommage, une autre plume aurait pu en faire un livre superbe et très prenant.
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Il a été difficile de noter ce livre, car il s'agit d'une histoire partiellement vraie et que selon moi, les témoignages ne devraient pas être notés, car c'est un vécu ; mais je pars ici du fait que le livre est romancé, que tout n'est pas à 100% véridique. Ce n'est donc pas vraiment le sujet du livre que je note, mais surtout la façon dont c'est raconté.

Avant tout, l'histoire en elle-même est très belle et pleine d'espoir.

J'ai lu ce livre en VO, et je n'ai pas ressenti toutes les émotions que j'éprouve habituellement avec ce genre de romans. Plutôt que de ressentir la douleur des personnages et l'horreur des camps, j'ai été spectatrice, et ce avec une certaine distance. Cela est peut-être lié au choix du narrateur à la 3ème personne. Je n'ai pas eu l'impression de si bien connaître les personnages et il a été difficile de partager leur peine. Je ne les ai pas trouvés très bien développés, je m'y suis donc partiellement attachée.

La plume de l'autrice est particulière, elle a préféré utiliser des "il fait ça puis ça", "il va là", "ils disent ça", plutôt que de mieux développer les dialogues par exemple, qui eux aussi sont plats. Dans l'épilogue, l'autrice confie que c'était la demande de Lale de fournir une histoire brute, sans fioritures. Mais est-ce que cela justifie tout ?

Finalement, j'ai été plus touchée par la postface écrite par le fils de Lale et Gina que par l'histoire, car elle était rédigée avec plus d'émotions et j'aurais aimé que l'autrice en fasse de même.

Je sais que beaucoup de lecteurs ont apprécié ce livre. Je ne peux malheureusement pas dire que c'est mon cas à 100%. J'ai aimé l'histoire dans sa globalité et la façon dont elle se termine, cette histoire d'amour sans limite, le rôle du tatoueur, l'après camp... Mais pas sa forme.
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J'attendais peut-être autre chose de cette lecture. Malgré une belle histoire d'amour et une histoire basée sur des faits réels, l'émotion n'est pas venue... L'histoire de Lale est pourtant horrible. Mais, il a manqué quelque chose pour que je succombe totalement à son histoire. Peut-être est-ce lié à une écriture assez basique, à une impression d'être juste simple spectateur, à un héros trop parfait (pour moi) ou à mon coeur si dur...
Ce qui est certain, c'est qu'il faut absolument ne pas oublier cette tragique histoire et que, malheureusement, l'homme a toujours ce besoin avide de faire du mal à ses semblables...
L'histoire se répète toujours...
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Dans ce roman, Heather Morris raconte l'histoire de Lale Sokolov d'après ce qu'il lui a raconté après la mort de son épouse Gita en 2003. Ces derniers se sont rencontrés à Auschwitz en 1942 et sont rapidement tombés l'un de l'autre. Tous deux ont eu la « chance » d'avoir une position privilégiée au sein du camp, ce qui a probablement fortement contribué à leur survie. L'autrice nous raconte donc comment, grâce à son aplomb, Lale est devenu le Tätowierer (tatoueur). Puis, tout au long du récit, elle décrit toutes les horreurs dont il a été témoin et aussi victime.

Je pense être une personne bien renseignée au sujet de la Shoah mais je suis toujours étonnée de découvrir encore certains actes de barberie qui se sont produits à cette période. Certains passages du livre sont tellement difficiles à lire que par moment, j'en ai oublié que les faits étaient réels. Il faut donc être prêt à ça… toutefois, l'histoire d'amour de Lale et Gita apporte beaucoup de lumière et de douceur et rend la lecture un peu plus agréable. Cet aspect est plutôt rare (et compréhensible !) dans les témoignages de survivants mais c'est la véritable force de ce roman.

Néanmoins, mon avis est mitigé… Avant de me lancer, je savais que ce livre n'était pas un document historique et que plusieurs des événements décrits étaient discutés. C'est le cas par exemple, de la relation d'une détenue avec le directeur du camp et de l'histoire avec la pénicilline dont l'usage s'est démocratisé après la seconde guerre mondiale. Bref, j'ai démarré ma lecture en étant un peu sceptique et j'ai trouvé effectivement que l'histoire étaient un peu trop romantisée et les personnages un peu trop optimistes. Certes, garder une part d'espoir devait être ce qui a permis à certains de survivre mais ça m'a semblé peu crédible par moment. Lale m'a paru idéalisé et semblait « parfait ». Je ne doute pas que certaines personnes ont été solidaires avec leurs camarades mais il m'a manqué cette part d'humanité qui rend imparfait chaque être humain. Certainement que les grandes lignes de l'histoire sont véridiques mais je n'ai pas adhéré à ce qui me semble être un remaniement de la réalité. Je pense que maintenant je m'abstiendrai de lire des histoires rapportées par des auteurs et je m'en tiendrais aux témoignages de survivants.

En bref, j'ai apprécié l'histoire, et je regarderai probablement l'adaptation prochaine en série télé mais rien ne vaut un témoignage direct ! Malgré mon avis mitigé, ce roman reste un récit poignant et qui nous fait vivre une multitude d'émotions. Une bonne lecture tout de même.


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54eme
14 juin
Le tatoueur de Autschwitz
300 pages
💛

1er audio grâce à la promo du mois
Naratrice agreable
Je retenterai l'exprience
Belle histoire pendant cette période sombre
Pas trop aimé la fin. Un peu trop mielleux.
Je ne sais pas si je vais lire la suite
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