Lucky Luke, tome 7 : Ma Dalton

39ème album des aventures du célèbre cow-boy. Vous savez : celui qui tire plus vite que son ombre...

Nous sommes ici presque au bout de la grande association entre Morris et Goscinny, qui cessera avec la mort prématurée et tragique du grand scénariste. Ma Dalton est, peu de temps avant L'héritage des Dalton, un des deux derniers grands titres de la saga.

Il faut dire qu'avec le personnage de Ma Dalton, Goscinny réussit alors à introduire un élément qui ne figurait pas jusqu'alors dans la mythologie Lukienne (si vous me permettez ce néologisme) : la tendresse.

C'est tout le talent de l'auteur de développer dans une série purement comique, destinée avant tout aux enfants, un personnage aussi complexe.

Une femme qui est à la fois fondamentalement bonne - dans la première partie de l'histoire, Ma Dalton apparaît comme une paisible et faible femme, qui inspire plutôt la pitié de par son âge et la précarité de sa vie matérielle - mais qui peut, sous son enveloppe de maman (de quatre truands !) devenir impitoyable... tout en restant bonne !

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MA DALTON est un très bon livre, il est amusant.MA DALTON est une vielle dame vivant seul avec son chat.Les habitant de la ville son très gentil avec MA DALTON. Il en prennent soin . MA DALTON est si triste que ses enfant soit en prison .

Ma Dalton a tout de la caricature de la mère castratrice envers l'ainé de ses rejetons (Jo) ou de mère poule pour le cadet (Averell) à qui elle passe toutes les fautes, toutes les erreurs, lui qui est son bébé.

Évidemment, ça ne plait pas aux trois autres frangins, surtout au plus petit taille qui est tout de même l'aîné de la fratrie : Jo Dalton.

Si au départ Ma Dalton a tout de la petite mamy sympathique qui, pour ne pas perdre sa fierté devant les commerçants qui lui font la charité, les braque avec une vieille pétoire déchargée, sous leurs regards goguenards.

Mais méfions-nous de l'eau qui dort, car si la mère des Dalton a tout de la petite vieille douce et charmante, elle a tout de même l'expérience des chaines limées avec feu son mari et elle ne condamne pas les exploits de ses rejetons, tant que ceux-ci se lavent les mains avant de passer à table et évitent de dire des gros mots.

Ma Dalton est un album plaisant à relire, un petit bijou de situations cocasses, drôles, émouvantes, entre une mère et ses quatre enfants célèbres, sans oublier un cow-boy qui tire plus vite que son ombre, un Jolly Jumper qui pêche et un Rantanplan qui nous offrira quelques belles scènes d'anthologie.

En fait, on pourrait même dire que les vedettes, dans cet album, sont les frères Dalton car Lucky Luke s'effacera un peu devant cette famille haute en couleur.

Pas grave, leurs déboires compensent tout le reste et c'est toujours un régal de voir Joe s'énerver, de réaliser que la situation leur échappe, de rire devant ce grand dadais d'Averell, chouchou de môman, déclenchant l'ire de ses frères.

Peut-être pas le meilleur des Lucky Luke, mais dans la collection éditée chez Dargaud, ils ne sont pas nombreux, les albums qui sortent du lot, au contraire de ceux publiés chez Dupuis.

Anybref, un album d'une excellente facture, qui fait plaisir à relire et croyez-moi, ces derniers temps, j'en ai découvert quelques uns publiés chez Dargaud et je n'ai pas toujours été aussi bien servie qu'avec Ma Dalton (que je connaissais car lu il y a… un temps que les moins de 20 ans ne peuvent pas connaître !).

Ma Dalton, c'est assurément une bonne pioche et Goscinny, sans se déchaîner, se laisse aller à son talent.

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Un vrai plaisir de se replonger dans mes BD d'enfance avec une Ma Dalton poilante, qui encadre au-dessus du buffet les quatre affiches "Wanted" de ses rejetons en guise de photos de famille, et fait ses courses en braquant de sa vieille pétoire des commerçants attendris.
Les fistons vont venir mettre leur bazar habituel mais Ma Dalton veille au grain, quitte à coucher le petit Joe sur ses genoux et lui coller une bonne fessée.

Quant au héros de la série : Je n'avais pas lu de Lucky Luke depuis des lustres et ai été étonnée de le redécouvrir si transparent...!

Une belle idée, que de donner une maman à cette cousinade daltonienne.
Une brave femme au caractère bien trempé comme l'acier de son six-coups,et que n'impressionnent nullement ses quatre rejetons.
Et comme souvent, dans les fratries, il y a un chouchou...

Les Dalton ont une mère... on aurait presque fini par en douter... Elle vivote dans une petite ville où les commerçants, pour la soutenir, font mine d'accepter de se faire braquer lorsqu'elle fait ses courses.

Et évidemment, elle leur ressemble (et vice versa) mais sans la moustache... Moustache que Joe et ses frères (hormis Averell) vont raser pour braquer des banques en se faisant passer pour leur mère. Et Ma Dalton va alors passer de l'indignation au rôle de chef de bande. Après tout, ce sont ses "petits".

Cela donne lieu à un chassé-croisé entre Lucky Luke et le clan Dalton. On ruse de part et d'autre. Et même si on n'a pas vraiment de doute sur l'issue finale, on passe un très bon moment.

Ce bon moment tient beaucoup aux "running gags" qui parsèment la BD, mais de manière un peu moins convaincante que dans d'autres (comme La Diligence, par exemple), tout en restant sobres et pas lourdingues. Par exemple: la lecture de la lettre de Ma Dalton avec la confusion du "b" en "g", qui donne "gégé" au lieu de "bébé", Rantanplan couché et transporté par Lucky Luke, avec la jalousie de Jolly Jumper qui l'imite, le savon pour nettoyer la bouche et Averell qui a toujours faim...

Bref, un bon album, direct et sans complications.

Cette Ma dalton, quand même ! Quel personnage ! Elle est absolument irrésistible !
Elle voue un culte dévoué à ses quatre rejetons ...bon d'accord, elle a un chouchou et elle peine à le cacher....
Elle adore les animaux, enfin surtout son chat, mais sait parler au chien le plus stupide du Far-West.
Elle est respectée dans sa communauté pour ses faits et gestes et rhoooo.....lisez le !! J'adore !
Un excellent album que celui consacré à la mère des Dalton . Avec son caractère bien trempé, personne ne lui résiste, même pas Lucky Luke ....

Je me suis bien amusée à la lecture de ce tome de Lucky Luke. de l'humour tout simple, pas désagréable, un bon petit scénario tout simple (à la limite du simpliste) mais bien ficelé. Et elle est marrante cette Ma Dalton entre sentiments maternels et chef d'une bande de hors-la-loi.
Je me suis laissée dire que c'est une des BD de la bonne période de Lucky Luke, celle où Morris et Goscinny étaient aux manettes, et que tout n'est pas du même acabit. Ma très petite expérience ne me permet pas de porter un jugement éclairé, mais pour ce tome, je n'ai pas boudé ma petite demi-heure de plaisir facile et de petit sourire au coin des lèvres.

Quelle femme cette Ma Daltonne... une vraie mère poule qui ferait tout pour ses 4 cherubins !!! Et quel caractère ... la seule personne sur terre qui sait faire obéir rantanplan !!!

Un bon moment de plaisir.. même si pour moi Lucky Luke n'a pas la vedette dans cet épisode. J'adore la jalousie des 3 ainé face au petit chouchou de Ma daltonne.. Averell .. qui est égal a lui même !!

Cet album est amusant, car il permet de comprendre la "psychologie" des Dalton. Tout part de l'enfance et de la mère...