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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Klaus est une réinterprétation totalement réussie de la bonne figure barbue du père Noël.
Dans une cité dirigée par un tyran, la population n'a que peu d'occasions de se réjouir, jusqu'à ce qu'un mystérieux étranger débarque et change les choses...
Selon moi, l'idée de base de cette BD est à la fois très intéressante et difficile à traiter. Quand on parle de mythes extrêmement répandus dans nos sociétés occidentales, les réarranger à sa sauce peut parfois produire de drôles de résultats.
Il en résulte ici un comics magnifique, touchant, et qui a des choses à dire. Tout ce qui tourne autour de Noël est évoqué, la joie, le partage, la famille, à travers une grande aventure épique. Les personnages sont nuancés, même si il demeure un certain manichéisme obligatoire en raison de la teneur de l'histoire. Klaus en particulier, que j'ai trouvé très bien écrit, malgré ses petites différences avec le vrai père Noël (à part si le barbu est devenu un dur à cuire qui aime distribuer des mandales aux démons voulant dévorer les enfants).
Le scénario est simple, mais avec plusieurs ramifications, et bénéficie d'une écriture soignée de la part du scénariste. Ce n'est pas vraiment enfantin, et le sang coule, il s'agit d'un conte de Noël sombre. Quand aux dessins, ils sont tout simplement splendides, c'est du bel ouvrage.
Pour prolonger un peu l'esprit de Noël, je conseille de se jeter sur cette belle bande dessinée (et on en a pour son argent, avec plus de deux cent pages).
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Ce tome contient une histoire complète indépendante de toute autre. Il comprend les épisodes 1 à 7, initialement parus en 2015/2016, écrits par Grant Morrison, dessinés et mis en couleurs par Dan Mora. Il comprend les couvertures originales de Dan Mora, ainsi que les couvertures variantes réalisées par Felipe Smith, Frazer Irving (extraordinaire), Chris Burnham, Cully Hamner, Vanesa R. del Rey, David Rubín. Les mêmes auteurs ont depuis réalisé d'autres aventures du personnage.

Il était une fois un pays enneigé, où un trappeur tirait son traîneau dans les bois en se dirigeant vers la ville de Grimsvig. Klaus se présente aux portes de la ville, où les 2 gardes en faction acceptent de le laisser rentrer dans l'enceinte, tout en lui indiquant qu'ils vont inspecter le contenu de son traîneau ultérieurement. Il se rend à la taverne pour demander une bière. Il s'enquiert auprès du tavernier de la raison pour laquelle les habitants ne respectent pas la trêve habituelle de la fête de Yule. Ce dernier lui répond que les hommes sont au travail à la mine parce que la ville a besoin de charbon. Les gardes arrivent sur ces entrefaites et indiquent à Klaus qu'ils ont inspecté son chargement. Ils lui apprennent qu'ils confisquent ses peaux de bête et qu'il est prié de quitter la ville. Pendant la discussion, un garde observe un enfant en train de jouer avec une pierre. Il lui rappelle que c'est interdit et lui porte un coup parce que le gamin ne déguerpit pas assez vite. Klaus se précipite pour protéger l'enfant ; il se fait ruer de coups par les gardes. Ils le conduisent avec les mains liées dans le dos aux portes de la ville, sans son chargement, sans son manteau.

Klaus avance vers le bois en marchant dans la neige. Il s'assoit à côté d'un rocher coupant et commence à y frotter les cordes qui attachent ses poignets. Un des gardes décoche une flèche depuis les remparts, qui vient se ficher dans l'épaule gauche de Klaus. Un groupe d'une demi-douzaine de soldats avancent sur Klaus qui est protégé in extremis par une énorme louve blanche surgissant de nulle part. Elle ronge ensuite les liens de Klaus, et le libère. Dans l'intérieur du château de Grimsvig, le baron Magnus se dirige vers la chambre de son fils Jonas. Ce dernier est en train de détruire un magnifique village miniature estimant que ces jeux sont sans aucun intérêt. Son père lui indique qu'il doit venir à table pour manger avec sa mère Dame Dagmar. Devant un repas de luxe, Jonas se plaint de ses jouets, Magnus explique ses difficultés avec l'intrus, Dagmar répond qu'il aurait pu le garder pour le faire travailler dans les mines. Pendant ce temps-là, uniquement armé d'un couteau, Klaus est en train de livrer un combat à main nue, contre un magnifique cerf, avec l'aide de Lilli.

En découvrant ce projet, le lecteur se dit qu'il y a plus de raisons pour qu'il passe son chemin, plutôt que d'en tenter la lecture. Pour commencer, Grant Morrison est un auteur cérébral et ambitieux, et il n'est pas sûr que le père noël soit un sujet adéquat. Ensuite, le principe même de la jeunesse du père noël semble aussi intrigante que celle d'une cafetière. Enfin, l'éditeur Boom Studios est spécialisé dans les récits tout public, avec de temps à autre des récits adultes, et l'enfance de ce Klaus ne semble intéressante ni dans une approche, ni dans l'autre. de séquence en séquence, le lecteur se rend compte que Grant Morrison a adopté une écriture tout public, à la fois pour la linéarité de l'intrigue, pour la simplicité des situations et des personnages, pour des dialogues accessibles à tous. Ensuite, le titre indique bien qu'il ne s'agit pas de l'histoire du père noël, mais de celle de Klaus, comme dans Santa Claus, c'est-à-dire l'appellation anglaise de Saint Nicolas. En fait, il ne s'agit pas du tout de l'histoire d'un saint de l'Église, mais beaucoup plus de celui d'un individu qui distribue des cadeaux à Noël, en les déposant par la cheminée.

À bien y regarder, Grant Morrison sait adroitement louvoyer entre les écueils liés à la religion. L'histoire ne se passe pas à Noël, mais à l'occasion de la fête de Yule, c'est-à-dire une fête du solstice d'hiver occidentale préchrétienne. En fait, l'histoire se déroule dans une époque évoquant le bas moyen-âge, et il y a bien une église au sein de l'enceinte de la ville de Grimsvig. le prêtre apparaît le temps de 2 pages dans l'épisode 3 et il est question de la cloche de l'église. Pour le reste, Klaus n'est aucunement lié à la religion catholique, le scénariste utilisant une croyance païenne, en tant que ressort narratif, sans aucune conviction spirituelle. du coup, le lecteur a l'impression de découvrir un nouveau personnage, plutôt que les origines secrètes du père noël. Bien sûr, il observe comment Klaus en arrive à distribuer des jouets par la cheminée, mais sans cette image de vieux barbu débonnaire, sans consumérisme, sans bons sentiments dégoulinant de mièvrerie. Enfin, l'auteur se contente de raconter un bon récit d'aventures, avec de l'action spectaculaire, un héros avec des valeurs morales, et un soupçon de merveilleux, soit une bonne histoire de Noël. En plus, il bénéficie d'un excellent dessinateur.

Dès la première page, Dan Mora emmène le lecteur dans les environs de cette ville sous la neige. Il voit progresser Klaus venant vers lui en marchant dans la neige, dans des cases de la largeur de la page. L'artiste dessine dans un registre descriptif et réaliste, et il utilise toute la largeur des cases pour intégrer des informations visuelles, ne se contentant pas d'une silhouette au centre de la case avançant dans le banc de la neige. Il réalise également la mise en couleurs de manière naturaliste, avec des légères variations dans les nuances d'une même teinte pour accentuer le relief de chaque surface. Il utilise les effets spéciaux de l'infographie avec parcimonie, uniquement pour la manifestation ponctuelle d'éléments surnaturels. Comme le montre la couverture, Mora a choisi une esthétique rappelant les superhéros ou Conan pour représenter Klaus : gros muscles, une épée très longue, des scènes de combats évoquant celles de superhéros dans leur dynamisme et la posture de Klaus. Ce dernier semble insensible au froid, portant des vêtements à manche courte, et ne semblant pas ressentir la morsure de la glace même quand il y est allongé et maintenu sur le dos. Il n'hésite pas à se lancer dans les affrontements physiques, à main nue. Mora et Morrison ironisent même de manière explicite sur le poids important d'une épée que le baron Magnus n'arrive à soulever et à manier faute d'assez de muscles.

Dan Mora représente les autres personnages avec plus de retenue, que ce soit les soldats, ou les civils. Il accentue un peu l'allure sinistre du baron Magnus, l'allure pure de Dame Dagmar, l'allure dépressive et colérique de Jonas, ou encore l'allure innocente des enfants de la ville. Il privilégie une direction d'acteur naturaliste, avec uniquement des gestes plus vifs pendant les scènes d'action. La progression initiale de Klaus dans la neige constitue un bon indicateur de l'implication de l'artiste. Tout du long des 7 épisodes, il s'investit de manière patente pour donner à voir Grimsvig et les différents environnements. Lorsque Klaus passe les portes de la ville, le lecteur peut admirer la grand-rue dans un dessin en double page, avec son pavage, ses façades de maison, les toits enneigés, les enseignes en bois, les fanions et les armoiries. Il peut ensuite admirer le gigantisme des pièces du château, et leur froideur. Mora ne s'attache pas à concevoir une architecture intérieure cohérente et rigoureuse, mais plutôt à transcrire l'impression qu'elle produit sur ses habitants. Lors de la présentation de la première fournée de jouets, le lecteur peut les observer un à un et voir qu'ils sont tous différents. Par la suite, il a l'occasion à plusieurs reprises d'admirer les toits de la ville, à nouveau avec des tuiles bien visibles et bien distinctes. Il est émerveillé par la dimension spectaculaire des acrobaties de Klaus pour passer de toit en toit. Il est subjugué par la beauté de l'apparition de la première fournée de jouets. Il reste béat lors de la première apparition du traîneau, et devant les suivantes également.

Dan Mora donne à voir dans le détail les environnements et les personnages, avec un sens du spectacle épatant, et un sens du merveilleux réjouissant. le lecteur est donc conquis par la viabilité du récit dès le premier épisode, et ravit de ces aventures. Pour son intrigue, Grant Morrison oppose donc le preux Klaus au baron Magnus qui opprime son peuple pour son intérêt personnel. Au fil des séquences, le scénariste introduit de manière organique les éléments attendus, les jouets, leur distribution par la cheminée, le traîneau. Il déroule son intrigue en révélant d'où le baron tire sa puissance, et l'histoire personnelle de Klaus dans cette ville de Grimsvig. Il est question de cette période de l'année qui devrait être propice aux réjouissances (l'esprit de Noël, même s'il n'est pas nommé), ainsi qu'aux cadeaux pour les enfants. le lecteur retrouve des thèmes très classiques comme l'oppression du peuple, la soif de puissance, l'égocentrisme, le courage, l'entraide. Il note les petits détails qui font que le récit est vraiment tout public, c'est-à-dire qu'il s'adresse aussi aux adultes : le travail dans la mine, la gouvernance déconnectée du peuple, le gavage des enfants, un écartèlement, tout en comprenant bien qu'il est dans un conte ce qui explique que les conséquences ne virent pas au gore ou au sadisme, et que la Famille Brillante derrière les lumières nordiques est un dispositif narratif bien pratique. Il prend petit à petit conscience que le thème principal est la défense de l'enfance, thème filé de manière adroite et élégante.

A priori, ce projet des origines du père noël a plus de quoi faire fuir pour son caractère artificiel, que d'attirer le lecteur, même le fan de Grant Morrison. À la lecture, il se trouve qu'il s'agit d'une bande dessinée bénéficiant d'un artiste sachant raconter les hauts faits de Klaus en pleine force de l'âge, avec une ville médiévale bien décrite, et des séquences spectaculaires, sans tomber dans la moquerie. Grant Morrison a décidé d'écrire une aventure au premier degré, sans intellectualisation, mais sans niaiserie, très divertissante pour elle-même, où il règne un esprit de noël de bon aloi, sans mièvrerie.
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Klaus, un trappeur, arrive dans la ville de Grimsvig vendre ses prises.
Mais les lieux ont bien changé depuis sa dernière visite, le baron a durci les lois et toute joie est réprimée.

Inadmissible, surtout en cette période de Yule. Klaus va donc prendre le parti du peuple et se faire un devoir de répandre à nouveau la joie dans les foyers car son passé est lié à cet endroit mais pas seulement... Pour la population il devient alors "le santa".

Plus vraiment friand de comics, j'ai néanmoins été attiré par celui-ci, avec son résumé alléchant et sa couverture qui claque.
Bien m'en a pris, ces origines du père noël revisitées à la sauce fantasy se lisent d'une traite. Aucun temps mort, on accroche de suite, on a envie de savoir qui est vraiment Klaus et comment il va mettre un terme aux agissements du baron.
Graphiquement parlant, même constat, c'est prenant grâce à un découpage très dynamique et des dessins taillés à coups de serpe. Les couleurs ne sont pas trop prononcées, juste ce qu'il faut, dans le ton.

Une très bonne lecture découverte au pied du sapin, c'était de circonstance.
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A travers un scénario original aux multiples influences, les auteurs nous proposent de redécouvrir la figure légendaire de Santa Klaus. C'est une belle réussite.

Remontons aux origines... Et si le Père Noël n'avait pas toujours été ce personnages ventripotent à la longue barbe blanche, à la voix joviale, tout vêtu de blanc et rouge ? Et s'il était un super-héros musclé, aussi beau-gosse et badass qu'attendrissant et généreux ?

Ce récit, aux allures de conte, prend place dans les contrées glacées du Nord. La ville de Grimsvig est sous l'influence maléfique de Magnus, qui défend à quiconque de célébrer Yule. La joie a déserté les rues, tout n'est que privation et tristesse. Les hommes sont contraints de travailler jusqu'à épuisement à la mine, les femmes et les enfants attendent leur retour en mourant de faim. Cette histoire a tout d'un Dickens. Jusqu'au jour où, non loin de là, Klaus, personnage solitaire et mystérieux, accompagné de sa loyale Lilli, va prendre conscience du désespoir qui règne dans la ville. En noble défenseur des opprimés, et en guerrier de l'ombre, il va essayer d'insuffler à nouveau la joie et l'espoir dans les coeurs, grâce à une magie ancestrale.

Les auteurs, nous offrent leur version très personnelle du mythe, et reviennent même sur tous les symboles qui l'entourent. Pourquoi le blanc et le rouge, pourquoi les cadeaux, pourquoi cet aspect solitaire.. et bien d'autres. Les explications données sont non seulement recherchées, mais peuvent totalement s'ancrer dans la légende.

Ce comics, oui car il s'agit quand même d'un comics, (le côté bourrin inséré par touche, le coup de crayon quelques fois moins soigné et la colorisation , nous le rappellent très bien) développe de multiples aspects. le monde médiéval de la cité rappelle la Fantasy, tandis qu'à l'extérieur de la ville, on se croirait plutôt dans le grand nord, et d'ailleurs, certaines scènes rappellent les transes chamaniques des Amérindiens. le paganisme nordique est bien présent, non seulement dans le visuel (symboles runiques dessinés par Klaus) mais aussi dans le scénario. En effet, le solstice de Yule est à l'origine de la fête chrétienne Noël. Preuve qu'une imagination débordante peut aussi cohabiter avec la véracité historique. Malgré le côté brut de décoffrage de Klaus, cette histoire est romanesque et emplie de poésie. La fin est très belle, et ce premier tome se suffit à lui-même. Cette première lecture de 2019 est une belle découverte.
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Klaus ou quand le père Noël devient un personnage de comics bien loin du vieillard bedonnant. Une histoire d'origines qui donne un coup de neuf au mythe.
Sans être incroyablement originale (on navigue quand même pas mal sur les codes de la fantasy traditionnelle), Grant Morisson nous livre une histoire efficace avec des illustrations soignées.
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Grant Morrison s'attaque à un mythe intemporel. Ce comics se donne pour mission de révéler les origines, l'histoire du Père Noël, cette légende providentielle qui tout les 24 décembre descend émerveiller les enfants de toute la planète. Ici, notre Saint Nicolas se voit réserver le même traitement que les superhéros qui jouissent tous d'une « origine storie ». Après tout n'est-il pas un des leurs ? Il a une base secrète en Laponie, des pouvoirs de supersonique et des capacités de production hors du commun. Ses débuts se font donc dans le sang, la violence et les larmes. Un récit initiatique qui n'est pas seulement celui du héros mais celui de tout un village qui a fortiori représente notre humanité. Grimsvig a perdu son innocence ; son âme d'enfant a été pervertie par son chef qui est obnubilé par le pouvoir, la peur de la solitude et une terrible voix qui semble le hanter, le happer. Magnus est un être abject que le manque d'amour a réduit au pire. Malheureusement, sa méchanceté s'est transmise à son fils. L'insupportable gosse se montre capricieux et égoïste, rendant misérables tous les autres enfants du village. Dans ce sombre tableau, il n'y a que Dagmar, la mère qui semble digne d'affection. Elle est empreinte d'une grande tristesse qui la maintient dans la lune. La reine voue un amour aveugle à son insupportable rejeton.
Nous sommes plongés dans un univers de fantasy qui prend place dans un moyen-âge fictif. le village est superbement dessiné par Dan Mora. La découverte de ce dessinateur a été un réel plaisir. Les traits sont durs et envolés. Les plans des toits de la ville sont envoûtants tout comme les grandes plaines enneigées parcourues par Klaus et Lilli. D'ailleurs, la bouille adorable de la louve contraste avec les traits carrés et massifs du héros. le comics est un régal pour les yeux. Pour en revenir à l'univers de fantasy, c'est une façon de planter un décor crédible pour l'apparition de ce mythe mais cela donne aussi un aspect manichéiste à l'histoire ; ce qui est plus dommageable. le chagrin d'enfance, la blessure d'amour propre ne suffisent pas à racheter Magnus. de même, J'ai été un peu agacée par Dagmar qui ne réagit pas face à son peuple qui souffre. le personnage reste dans la passivité alors qu'il avait un potentiel épique. de ce fait on campe sur une vision très virile de l'héroïsme qui n'est pas désagréable à regarder mais reste frustrante.
Néanmoins, la force féminine est incarnée par la nature qui guide et protège Klaus. C'est d'elle qu'il semble détenir le pouvoir de créer les jouets destinés aux enfants. Sa musique éveille des génies, des sortes de feu follet qui le font passer dans une autre dimension. le Père Noël est aussi secondé par Lilli, une jeune louve qui est la petite lueur d'espoir ainsi que l'occasion de plusieurs sourires au cours de la lecture. Si elle défend corps et âme son maître, elle garde son instinct d'animal, sa curiosité et sa naïveté face aux agissements parfois étranges du colosse en rouge. le personnage est très bien traité et réellement attachant.
En conclusion, cette origine storie est un vrai plaisir de lecture entre le conte et le récit médiéval épique. Foncez, enfilez votre doudoune et prévoyez quelques friandises pour Lilli !

Lien : http://www.mouton-curieux.fr..
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Je n'ai pas aimé, j'ai adorée ce comics qui m'a fait voyage dans de la fantasy somptueuse.
L'histoire du des origines du Père Noël est un excellent prétexte et il embarque d'office le lecteur. L'on replonge dans nos souvenirs d'enfants et c'est avec une âme pure que l'on entame notre lecture.
Je le recommande vivement pour le scénario original et pour les somptueux dessins de Dan Mora.
Lien : https://letmentertainyou.com..
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Un comics sur les origines du Père Noël. Admettons. Mais maintenant imaginez que ce n'est pas du grand-père ventripotent de chez Coca-Cola dont on va vous parler, mais bien des origines du Santa Klaus. de la version Grant Morrison. D'un homme des bois. Un trappeur. Un solitaire. Un mec bad-ass qui vient apporter l'espoir dans une petite bourgade où la joie a préféré déserter tellement l'oppression est grande. du Père Noël en version héroic-fantasy, c'est forcément génial. Honnêtement. Et personnellement, il ne m'en a pas fallu plus pour craquer...

L'histoire est prenante. Elle n'est pas forcément complexe, mais elle est efficace et fluide. L'auteur dévoile des bribes du passé de Klaus et ne s'y attarde pas des pages et des pages. C'est des flashbacks (ou analepses pour les puristes) brefs, mais compréhensibles. On en apprend donc toujours un peu plus sur le personnage, sans pour autant que le rythme soit cassé, et ça, j'ai vraiment apprécié. Par contre j'ai eu l'impression que l'histoire s'est conclue un peu rapidement. J'aurais peut-être voulu voir encore plus de scènes épiques... Raaah c'était tellement bien !
Les dessins, quant à eux, son superbes et se fondent parfaitement avec l'histoire. Dan Mora a fait un excellent travail, absolument délicieux ! Rien à redire de ce côté là.

Par contre au niveau de cette édition collector, j'avoue ne pas tout avoir compris... Tantôt des pages en noir-blanc avec des ombres en hachuré, tantôt des pages couleurs mises en noir-blanc, ou même des cases juste avec les contours en noir. J'avoue que, si cohérence et harmonie il y avait, j'ai pas saisi. M'enfin, peut-être était-ce voulu après tout... Attention, cela n'empêche absolument pas de profiter du travail de l'artiste qui, à nouveau, est juste génial.

Je recommande donc vivement cet album (en noir-blanc ou en couleur), qui vaut le détour. Un Père Noël bad-ass, allooons... Rien que pour ça, ne résistez pas et laissez-vous transporter !
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La meilleure histoire du Père Noël !

Grant Morrisson s'attaque à l'un des contes le plus connue et le plus aimé des enfants, et ce qu'il en a fait est phénoménal.

Dans cette histoire, nous découvrons Klaus, un homme des bois qui essaye de survivre à l'hiver en compagnie d'un loup blanc féroce et gentil à la fois.
Quand il arrive dans le petit village de Grimsvig, où les enfants n'ont pas le droit d'avoir des jouets, où les adultes se tuent à la tâche dans les mines et où le dirigeant est un tyran assoiffé de vengeance et de jalousie.
Ne pouvant pas supporter un tel chaos dans une ville qu'il a autrefois connu joyeuse et heureuse, Klaus se retrousse les manches et commencent à distribuer des cadeaux à tous les enfants de la ville. Mais le tyran a un projet plus grand en tête et il ne se laissera pas battre pas un homme-loup solitaire.

Cette nouvelle version de Santa Klaus est sensationnelle. Klaus est ultra badass et foncièrement gentil. Alors qu'il pourrait retourner vivre dans la forêt sans problème, il décide de rester et d'apporter la joie de nouveau dans cette ville sombre et amer.

Le méchant, Magnus, est un tyran comme on les aime. Torturé, jaloux et vicieux, il pense servir un but plus grand que lui-même. Au contraire de Klaus, Magnus est prêt à tout sacrifier pour le pouvoir absolu. Mais il a fait un pacte avec le diable, et ce dernier n'est pas quelqu'un en qui on peut avoir confiance...

Klaus a une vraie backstory qui est intéressante et qui est cohérente avec le personnage mythique qu'il va devenir. Grant Morrisson n'a pas entièrement banni la magie dans ce conte revisité, car plusieurs fois des êtres mystiques et magiques viennent en aide à Klaus.
Cette revisite est réussit à 100%, en plus de ça les dessins sont sublimes et parfaitement réalisé.

Ce comics nous fait passer un moment de pur bonheur !
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Dans un monde médiéval, un trappeur nommé Klaus retourne dans la ville qui l'a sauvé et où il a grandit. Cependant, Grimsvig a changé. Sous le joue d'un baron tyrannique, toute joie et tout amour a disparût. Pour faire revivre l'esprit de la fête de Yule.
Pour les enfants, il devient Santa Klaus, le Père Noël.

Un premier volume très encourageant, et immersif, emprunt de magie et de féerie. J'ai aimé les expressions des personnages et leurs traits, j'ai aimé l'histoire simple mais accrocheuse et j'ai aimé l'ambiance générale du volume.

J'ai également aimé la petite introduction de Grant Morrison qui explique sa démarche et j'ai beaucoup aimé.

Bref, une très bonne découverte, très agréable à lire. J4espère avoir l'occasion de lire la suite !
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