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3,86

sur 468 notes
Mon premier Kate Morton. J'ai beaucoup apprécié me plonger dans cette histoire où se mêle secrets, amour, guerre… Malgré quelques longueurs, j'ai aimé découvrir la plume de Kate Morton qui donne a ce livre une ambiance à la Downton Abbey. Les personnages sont touchants et on aime les voir évoluer au fil des années. J'ai hâte de découvrir les autres histoire de cette auteure.
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Les brumes de Riverton est mon 3ème Kate Morton et à ce jour, mon préféré. Sans doute parce que l'histoire, en plus d'être intéressante, se passe entièrement en Angleterre et parce que l'époque choisie, soit le tout début du 20ème est celle qui se rapproche le plus de mon époque de prédilection.

A bien des égards, ce roman m'a fait penser à la série Downton Abbey car, grâce à Grace (^^), nous replongeons dans le quotidien d'un grand domaine familial où une famille d'aristocrates et leurs domestiques essayent de faire face aux aléas de leur existence et de l'Histoire avec un grand H. Changements économiques, changements de moeurs (bye bye la rigueur victorienne), première guerre mondiale… Tous ces thèmes sont au coeur du récit et lui donnent une toile de fond particulièrement intéressante.

Mais bien sûr, Kate Morton [dont c'est d'ailleurs le premier roman – publié en 2007] ne se contente pas de nous offrir une belle reconstitution historique, là encore il sera question de secrets familiaux, de mystères à foison… de quoi vous donner envie de tourner les pages, encore et encore !

Pour ce faire, Kate Morton joue avec différentes époques et se sert du personnage de Grace pour les articuler les unes avec les autres. C'est Grace qui, à 99 ans rencontre la metteur en scène en 1999 mais c'est également elle qui nous ouvre les portes du domaines en 1914 alors qu'elle a seulement 14 ans et qu'elle rentre au service de la famille.Et bien sûr, c'est elle qui nous raconte aussi le drame de l'année 1924… Elle est indispensable !

Si j'ai vraiment aimé la manière dont Kate Morton a géré son histoire, j'ai également apprécié la propriété de Riverton (mais je sais à présent que l'auteure est très douée pour créer ce genre d'atmosphère) sans oublier l'intérêt et la variété des personnalités que nous découvrons au fil des pages. Trois d'entre elles ressortent tout particulièrement à mes yeux.

Il y a tout d'abord Grace qui est un personnage terriblement sympathique qu'on prend vraiment plaisir à suivre d'époque en époque. Qui aurait cru que cette petite bonne née au début du siècle aurait un tel destin ?
Mais j'ai également eu beaucoup de tendresse pour les soeurs Hatford, des jeunes femmes éprises de liberté et qui voulaient vivre au delà de ce chemin tout tracé qui avait été pensé pour elles.

En bref, inutile d'y aller par quatre chemins : j'ai beaucoup aimé cette lecture et les Brumes de Riverton est, pour l'instant, mon préféré de l'auteure !
Lien : http://cellardoor.fr/critiqu..
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Deuxième recontre avec Kate Morton...et je dois avouer qu'elle n'a pas été très convaincante !!!

. le postulat de départ était pourtant alléchant: une dame quasi centenaire, autrefois femme de chambre puis camériste d'une des jeune et belle héritière du domaine de Riverton, et donc témoin privilégié de certains évènements, replonge dans son lointain passé à l'occasion d'un film qui raconte la vie et la mort d'un poète qui s'est donné la mort près du lac du domaine.

Il faut reconnaître à Kate Morton un style agréable et une vraie recherche dans la documentation historique. Les amateurs des ambiances à la Downton Abbey seront enchantés.

Le problème, c'est que c'est trop. Trop long (Kate Morton ne sait pas faire court). Trop prévisible (le rebondissement final n'en a pas été un pour moi). Trop de malheur (on a envie de dire: n'en jetez plus). Trop évasif (le fameux poète, qu'on pense être un personnage central, est au fond plus un prétexte aux souvenirs de la vieille dame).

Le livre aborde plutôt l'accélération du monde avant, pendant et après la 1ère guerre mondiale, accélération qui va faire disparaître un pan entier de l'Angleterre (vieille noblesse, domaine superbe, thé sous les ombrelles et serviteurs dévoués). Mais Kazuo Ishiguro l'a tellement mieux écrit dans les vestiges du jour.

Si vous voulez lire Kate Morton, je conseille plus "les heures lointaines". On y retrouve le même défaut - c'est trop long - mais l'histoire est plus intéressante, l'ambiance plus sombre et plus gothique et les révélations finales plus prenantes.



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Grace, à près de 100 ans, voit ses vieux souvenirs se raviver lorsque Ursula, une réalisatrice, lui écrit pour lui parler de son projet de film sur le suicide du poète Robbie Hunter dans la propriété de Riverton. Il n'en faut pas plus pour que Grace se retrouve projetée en 1914, lorsqu'elle a fait son entrée au service de la famille Hartford à Riverton, et qu'elle s'est attachée aux trois enfants : David, l'ainé, Hannah, quatorze ans comme elle et Emmeline, la plus jeune. A partir du jour où elle s'est faite leur complice pour qu'ils échappent à une leçon, elle est devenue de plus en plus proche de Hannah, jusqu'à un certain attachement implicite et silencieux, basé sur un quiproquo, secret à la source du malheur qui, insidieusement se frayera un chemin au point de semer la mort.

Grace, envahie par la culpabilité, préférera se lancer dans la vie à corps perdu, étudiant, vivant une vie d'universitaire qui l'éloignera de sa modeste condition de camériste jusqu'à cette année de 1999 où Ursula, involontairement, rouvre les vieilles blessures. Grace, qui sait que le temps lui est compté, décide de raconter la vérité sur les drames du passé à Marcus, son petit-fils, qui a lui-même choisi de prendre la fuite, après le décès de sa femme dont il se sent responsable. Alors elle enregistre son récit sur une cassette, en espérant soulager sa conscience et faire revenir Marcus.

Les brumes de Riverton est un roman qui m'a passionnée de bout en bout. J'avoue être très bon public pour ce genre de roman qui mêle secrets de famille, confession et ambiance anglaise des grandes familles du début du XXème siècle. Même si le récit peut souffrir de quelques imperfections, d'un peu d'eau de rose ou de trop de ressemblances avec d'autres oeuvres, j'avoue que tout cela ne m'a pas dérangé tant j'adore me plonger dans ces atmosphères qui, dès le départ, m'ont rappelée un de mes films favoris Gosford Park, avec d'un côté la vie des domestiques et de l'autre celle des aristocrates, qui ne se mélangent que peu et où chacun sait rester à sa place. le personnage de Hamilton, le majordome campe le chef de la domesticité, le plus respecté à la fois des autres employés mais aussi des maîtres. Toujours irréprochable, il veille à la bonne marche de la maison et garantit la respectabilité et la discrétion. Ce personnage ne peut que nous évoquer Monsieur Stevens, le majordome des Vestiges du jour de Kazuo Ishiguro, qui représentera à jamais, dans l'imaginaire collectif, le fervent attachement des domestiques de l'époque à leur maître.
La romancière s'est extrêmement bien documentée au sujet de l'époque, des habitations, des traumatismes causés par la première guerre mondiale, ce qui donne un roman foisonnant mais jamais soporifique malgré la longueur. La fluidité et le classicisme de l'écriture de Kate Morton, sans être une plume d'exception, permet de s'attacher au récit et de suivre avec avidité le destin de ces femmes : Hannah, Emmeline et Grace. Trois femmes de caractères, trois destins dans un siècle qui a vu les femmes s'émanciper.

L'intrigue m'a tenue en haleine au long des 700 pages. J'avais très envie de découvrir ce qui s'était réellement passé lors du fameux bal où Robbie Hunter s'était soi-disant donné la mort. Évidemment, le lecteur n'est pas dupe et comprend qu'autre chose s'est joué ce soir-là. Et que seule Grace connait ce secret. Et comme j'aime les romans qui utilisent le procédé du « récit dans le récit », j'ai adhéré à la plongée dans le passé de Grace, via ses souvenirs et ce qu'elle raconte à son petit fils sur des cassettes.

J'avoue malgré tout avoir tiqué lors d'un passage où la romancière place dans la bouche du compagnon de Grace, la réplique suivante : « Heureusement que tu es archéologue, comme ça, plus je vieillirai, plus tu t'intéresseras à moi »
Or, cette phrase est ressemble fortement à celle prononcée par Agatha Christie, dont le deuxième époux Max Mallowan, était plus jeune et archéologue : « Épousez un archéologue : plus vous vieillirez, plus il vous aimera ». Une telle reprise m'a quand même gênée. D'autant que je me souvenais que Niki avait souligné que la romancière maitrisait ses classiques au point de trop les reprendre dans son propre récit. Je me demande donc maintenant combien de « références » me sont passées au-dessus de la tête par méconnaissance.

Mais bon, je ne vais pas faire la fine bouche car le plaisir a été au rendez-vous et je vais d'ors et déjà me procurer le jardin des secrets, deuxième roman de l'auteur.
Lien : http://www.chaplum.com/les-b..
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En 1999, Grace a presque 100 ans et est contactée par une réalisatrice qui fait un film sur le suicide d'un poète anglais en 1924 dans la demeure de Riverton, propriété d'une famille aristocrate. Grace, qui a vécu une vie à multiples facettes, a commencé comme jeune bonne à 14 ans, en 1914, au service de la famille Hartford à Riverton et est restée au service de la jeune Hannah jusqu'à sa mort en 1925. Ses souvenirs sont réveillés par l'évocation de la fin tragique de ce jeune poète en présence de Hannah et de sa soeur Emmeline.

Le voyage dans le temps que nous fait faire Grace dans l'ambiance anglaise de l'aristocratie avec ses codes sociaux, son mode de vie et ses domestiques est passionnant, on s'y croirait!

C'est une chronique sociale et historique car on entre dans le récit l'époque de la première guere mondiale et c'est une période de changements, mais c'est aussi une grande saga familiale avec ses relations humaines fortes, les enjeux de succession et les décès tragiques. Il y a aussi beaucoup de secrets...que Grace semble être la seule à connaître...

J'ai beaucoup aimé ce roman que j'ai dévoré malgré ses 600 pages. J'ai même eu du mal à quitter les personnages.
(...)
Lien : http://ennalit.canalblog.com..
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Belle déception pour ma part. Je pense que tout simplement les romans de Kate Morton ne sont pas pour moi. Je n'adhère pas au rythme qui se veut lent et indolent où l'on mêle l'alternance des époques sans que cela n'apporte quelque chose au récit.

Les personnages me sont apparus sans relief ni grande structure et j'ai eu beaucoup de mal à trouver une quelconque empathie à leur histoire.

Le mystère principal s'étire jusqu'à la dernière ligne et m'a laissé un sentiment de "tout ça pour ça".

C'est bien dommage que les thèmes qui auraient pu être abordés : la rivalité entre soeurs, le féminisme, l'époque révolue de ces domestiques prêts à se vouer corps et âmes à leurs maîtres n'ont pas été plus exploités. J'ai ressenti beaucoup de froideur dans la plume, de distance avec les personnages et l'univers et je suis ressortie frustrée de ne pas avoir plus aimé ce récit qui pourtant sur le papier avait tout pour me plaire.
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Un petit air des "Jalna" de Mazo de la Roche.
Bonne idée que ces flash-backs avec les souvenirs d'une très vieille dame. On découvre avec intérêt le mode de vie des gens fortunés mais aussi de leurs domestiques au début du XIXème siècle.
Quelques incongruités toutefois comme le fait qu'une petite campagnarde embauchée comme bonne devienne une archéologue de renom...et aucune explication à ce sujet !
Bref, un petit roman agréable et distrayant à lire avec une bonne tasse de thé anglais !
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Je trouvais la couverture très jolie et le résumé m'intriguait assez, car je suis dans ma période "roman historique". J'ai donc pris ce livre sans plus attendre et ai commencé ma lecture.
C'est une très belle découverte ! Je suis très rapidement rentrée dans l'histoire, même si l'intrigue met beaucoup de temps à se mettre en place. J'ai retrouvé une ambiance à la Downtown Abbey, lourde de secrets de famille et perdue dans la campagne anglaise dans un grand manoir mystérieux... J'adore !
La plume est très travaillée sans être lourde, ce qui rend la lecture agréable et fluide. À aucun moment je ne me suis ennuyée, bien qu'il ne se passe pas grand-chose à certains moments. L'ambiance se suffit à elle-même, j'avais à chaque fois hâte de me replonger dans ce roman. le fait que ce soit un roman qui prend son temps permettait de bien planter le décor, de présenter les personnages, etc., et je me représentais tout avec une nette précision : je voyais parfaitement les lieux, je me représentais très bien les personnages... Bref, c'était vraiment très immersif !
Les personnages étaient très développés, tous très attachants (même ceux qui étaient peu sympathiques), très réels. J'ai apprécié Grace en particulier, qui est tellement gentille et prête à tout pour servir sa maîtresse, même à gâcher sa propre vie.
Dans ce livre, on aborde également les débuts du féminisme : en particulier avec le personnage d'Hannah, qui se bat pour que les femmes puissent voter, travailler, etc., et c'était très intéressant de voir les différentes opinions des gens de cette époque à ce sujet.
J'ai été tenue en haleine jusqu'à la dernière page, car ce n'est qu'à la fin que l'on découvre le "secret". J'ai trouvé cette fin très percutante, et j'ai trouvé que c'était une très bonne manière de finir le roman.
Je vous conseille vraiment ce livre, qui pour moi a été une réussite ! Si vous aimez les romans historiques et Downtown Abbey, foncez !
Lien : https://charlottelestrange.w..
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Angleterre, début du XXeme siècle, un petit château où se cotoient une famille nantie et sa domesticité. Ça vous dit quelque chose ? Et bien oui, toute la première partie de ce roman se passe dans un univers à la Downtown Abbey - ce qui en soi n'est pas pour me déplaire car j'ai adoré la série. Sauf que... J'ai justement eu du mal à me détacher de la série tant certains personnages y font écho. Pourtant ce roman a été écrit bien avant. Alors oui, j'ai eu un peu de mal. Heureusement, la trame narrative est un leu différente puisqu'ici c'est la presque centenaire Grace Reeves qui nous raconte ses souvenirs de jeune bonne dans la propriété. Nous avons donc des allers-retours entre passé et présent qui m'ont permis de ne pas décrocher.
J'ai donc plus apprécié les deux partie suivantes qui se passent en majorité à Londres et où les secrets de famille prennent le dessus sur la vie à Riverton.
En dehors de ce petit problème de "référence" culturelle, j'ai beaucoup apprécié ma lecture. C'est fluide, tres bien écrit (et traduit) et très bien construit. Il faut arriver aux dernières pages du roman pour avoir les réponses aux questions disséminées tout au long de l'histoire.
Je me laisserai donc sans doute tenter par d'autres romans de l'auteure. Une chouette découverte prise au hasard des rayons de ma bibliothèque municipale !
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Brumeux souvenirs...
La 4ème de couverture est tentante, nous vendant du suspense, sur fond de vieux manoir anglais. Mais hélas, le compte n'y est pas.
Certes la dame qui raconte sa vie est aussi vieille que sympathique, mais le schéma du récit est déséquilibré.
Alors que des époques sont détaillées à la loupe, devenant trop pesantes, d'autres que l'on souhaiterait voir aborder plus longuement sont survolées, comme passées en accéléré. En gros on se traîne pendant 90% du roman, puis pfutttt tout s'accélère dans les 50 dernières pages.
Quant aux personnages, c'est pareil. Certains sont ciselés, et d'autres à peine esquissés, sans grand rapport avec leur importance dans le récit.
Et honnêtement, le petit fils de la narratrice, je ne vois pas trop son intérêt dans l'histoire, outre le fait que sa grand-mère lui raconte sa vie.

Alors, faut-il le lire ?
Non. Si vous voulez un Kate Morton, préférez les Heures Lointaines ou le Jardin des secrets. Beaucoup plus efficaces et équilibrés.
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