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On tombe plus facilement sous le charme de la couverture du livre que du récit à proprement parlé... Lilain Dawes a t-elle du charme ? aux yeux du jeune frère qui relate cet instant de vie, c'est indéniable... Pour nous ça ce discute...

Certes, les années 50 peuvent apporter un trait supplémentaire à certaines faiblesses du récit, mais pas de quoi la comparer à une oeuvre de Truman Capote, par exemple....
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Un roman initiatique dans le New york des années 50.
Gabriel, dix sept ans, est exclu de son pensionnat huppé et renvoyé chez son frère Spencer écrivain et intellectuel new yorkais. Il parcourt la ville avec nonchalance et oisiveté pendant quelques semaines à la recherche d'une jeune femme aperçue dans les pages mondaines, Lillian Dawes. Gabriel est fasciné par cette jeune femme insaisissable qu'il va finir par rencontrer lors d'un week end à la campagne chez une connaissance de la famille.
J'ai beaucoup aimé les personnages de Spencer et Lillian, fantasques, artistes et bohèmes. Avant leur rencontre, j'ai donc trouvé que l'histoire s'enlisait parfois un petit peu.
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Années 50. Expulsé de son pensionnat, Gabriel, 17 ans, est hébergé par son frère, Spencer, écrivain bohème, dans son antre de Manhattan. Une nouvelle vie commence pour ces deux frères issus de la bourgeoisie new yorkaise, orphelins et tellement différents.
Tout débute avec l'arrivée de Tante Lavinia, excentrique mais bienveillante, puis c'est Lilian qui fait son apparition dans la vie du jeune Gabriel et va littéralement lui faire tourner la tête, obnubilé sur sa vie, sa personne, sa véritable identité.... Une jeune femme qui parait bien sous tout rapport, une artiste énigmatique, une espionne, des noms différents, une femme qui a le don de transporter l'imagination des hommes.

Il y a bien sur d'autres personnages qui agrémentent le roman de bout en bout tel Ling, le valet, ou encore une jeune mère et sa fille complètement « déboussolées », la cousine Hadley, j'en passe et des meilleurs ; bref un roman haut en couleur qui dans le New York des années 50, culturellement en voie d'épanouissement, on ressent l'amour grandissant entre ces deux frères qui se sont peu côtoyés auparavant et qui auront du mal à se quitter.
Tout en délicatesse et en retenu ce roman d'apprentissage dégage un petit côté démodé et rafraichissant qui ravi, d'une lecture simple où tout paraît lisse mais où l'intrigue tire le lecteur jusqu'à la fin.
Lien : http://www.stemilou-books.co..
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Dans ce roman, ils tombent tous sous le charme de Lillian Dawes. Mais moi, je suis aussi tombée sous le charme de Gabriel, jeune homme de 17 ans, de son frère Spencer et de la cocasse Tante Lavinia.
Gabriel, renvoyé de son lycée, s'installe chez son frère aîné, écrivain. Il découvre ainsi la vie de Manhattan, les week-ends mondains, les dîners d'intellectuels et surtout la passion amoureuse, très pudique pour l'énigmatique et jolie Lillian Dawes.
C'est une peinture de la société américaine des années 50, un peu dans le style Fitzgerald. L'auteur évoque très vaguement l'époque de McCarthy et la politique anti-communiste. C'est dans ce milieu que Gabriel va découvrir la vie adulte et les secrets de son père.
Les relations entre les personnages sont d'une grande pudeur mais je les ai parfaitement ressenties. L'amitié grandissante des deux frères, l'amour pour Lillian, l'honneur, le respect pour Tante Lavina sont exprimés avec beaucoup de délicatesse. L'hommage de Gabriel à sa tante est original et touchant.
J'avais adoré Sanctuaires ardents et Katherine Mosby devient ainsi une auteur que je suivrais particulièrement.
Lien : http://surlaroutedejostein.o..
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Femme charmante, femme aimante, femme amante, femme aimée. Lorsque deux chemins se croisent, on est d'abord surpris de découvrir l'être dont on n'espérait plus ou ne soupçonnait pas l'existence. Puis on s'y perd, on s'y accroche. Une perte heureuse, une drogue magnifique. le visage nous hante, nous suit. On se souvient du moindre détail, la couleur de ses cheveux, ses yeux, ses lèvres, son sourire; et la manière qu'elle a de nous regarder, d'agir, ses tics, ses gestes, ses paroles. On plonge dans cette eau merveilleuse, chaque phrase devient proverbe, chaque mot étincelle. Comment expliquer cette alchimie étrange et fantastique, ce mélange étonnant et plaisant de sens, d'envies de désirs ? C'est drôle mais les discours sur l'amour paraissent toujours mielleux, clichés, imbibés de rêves et de beauté. Mais ce qui est drôle aussi, c'est que l'amour, le vécu, pas celui avec un grand A, mais le simple, le proche, ne s'en éloigne pas trop. de toute façon, on n'y comprend rien. On ne peux l'expliquer, le système complexe de neurones du cerveau n'en revient pas lui-même. La seule chose dont on est sûre, c'est qu'elle est là, réelle. Lillian. Je n'ai jamais été autant séduite par une femme d'un roman. C'est dire si la prose de Katherine Mosby vous embarque, vous entraîne dans cette quête, ce voyage sans retour. Gabriel et Spencer auront la chance de la connaître et d'en tomber amoureux. Pour le meilleur (et pour le pire.)

Son chemin donne l'impression d'être tout tracé. La mort de son père, le Pensionnat, l'arrivée chez son frère Spencer, la rencontre avec Tante Lavinia, Clayton Prather, Heather et enfin Lillian. On dirait qu'une main divine s'est posé délicatement sur son front, le guidant à travers joies et peines, jusqu'à cette femme. A la fois candide et innocent, cette rencontre va le forger. Il paraît plus mature, plus adulte. Il pense à Lillian sans arrêt, et ne veut partager son secret, de peur d'écorcher la belle image rayonnante. Mais Spencer va lui aussi emprunter ce chemin. Au cours d'un week-end intense, délicieux de surprise, de rencontres, de relations, il va, lui aussi, tomber sous le charme de la femme qui, entre ces deux êtres doux, intelligents et marginaux, décidera de se lancer. Gabriel voit qu'elle lui échappe. Mais il faut savoir être raisonnable, il n'a que 17 ans. Son frère est plus apte à la rendre heureuse, et à combler ses attentes. Mais tout ne sera pas si facile …

« Sous le charme de Lillian Dawes ». Oui, complètement. Envoûtante et enchanteuse, revenant sans cesse, déifiée, au travers du regard admiratif de Gabriel et amoureux de Spencer. Au-delà de l'histoire, c'est un discours poignant sur la naissance de l'Amour, les découvertes de la Vie. Une écriture intelligente et mélodieuse, qui esquisse, au fil des pages, à la fois ces personnages simples, si simples, si attachants, protagonistes d'une fable aux tons sépias, granuleux, comme un trésor que conserverait un Antiquaire; et cette jeune femme, vers qui tout semble converger. Un point de fuite d'un dessin réaliste et pittoresque, qu'on aimerait accrocher aux murs, à la vue de tous. Un roman que j'aimerais faire lire à tout le monde, juste pour que, eux aussi, soient « Sous le charme de Lillian Dawes »
Lien : http://bookkingdom.wordpress..
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Difficile de résumer ce roman sans vous donner l'impression qu'il est mièvre et commun... Car c'est tout le contraire ! Plonger dans ce roman c'est s'immerger dans le New-York des 50's et ses codes mondains. Grâce à son personnage principal, - Gabriel, jeune ado naïf -, Katherine Mosby permet au lecteur de découvrir cet univers avec un filtre d'innocence. Qu'il est bon de voir évoluer ce personnage adolescent dans ce monde qui lui est inconnu et tenter d'en comprendre les règles !

L'intrigue est bien construite et évolue à un rythme lent qui semble en harmonie avec les journées du jeune Gabriel, qui voit parfois l'ennui l'envahir. Malgré une certaine prévisibilité sur un certain point, l'intrigue développée par Katherine Mosby est originale. Mais le point fort de ce roman c'est l'immersion dans cette époque et ce lieu mythique, le tout porté par une plume poétique et imagée à souhait.
Les personnages sont attachants. Certains sont caricaturaux (surtout dans les mondains que fréquentent Gabriel) mais chacun apporte à ce roman une touche de fraîcheur. Lilian, femme enfant mystérieuse et ô combien hypnotique, m'a fait furieusement penser à un mélange de Marilyn Monroe et d'Audrey Hepburn dans Breakfast at Tiffany's...)
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Très plaisant à lire mais un peu vain.
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Ce serait faire la maline de dire que je suis tombée sous le charme de ce roman, mais c'est la pure vérité. Pourtant l'on se demande l'on va, quand ça va démarrer, il faut dire que Lillian Dawes n'apparaît vraiment qu'assez tard, lors d'un séjour chez un (nouveau?) riche imbuvable. Soirée à laquelle sont conviés Gabriel, le narrateur de dix-sept ans (mais déjà sous le charme de Lilian, juste croisée sans la connaître) et son frère aîné Spencer.

Autour des deux frères gravitent amis et famille, une tante Grace à éviter, une tante Lavinia qu'on aimerait connaître. D'ailleurs, elle et Spencer, quelle classe!

L'écriture, de belle tenue, pétille cependant souvent. le jeune Gabriel et même Spencer se font mener en bateau, rapidement vers la fin l'on découvre le passé de Lillian, et la toute fin ouvre vers des horizons assez flous, mais peu importe. C'est le genre de livres qu'on a plaisir à lire tout du long, même si l'histoire se révèle classique. Tous ces passages qui ne font pas tellement avancer la narration sont vraiment agréables et souvent percutants.
Lien : https://enlisantenvoyageant...
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J'ai tout de suite était charmée par l'écriture et cet univers des années 50. Je lisais un autre roman qui traitait de cette période mais en Australie, drôle de coïncidence. Alors j'ai préféré intercaler une autre lecture entre les deux.

J'aime les personnages. Ils sont excentriques et extravagants chacun dans son genre, le côté « aristocrate américain » oisif et en même temps il y a une profondeur dans leur fêlures. Parfois un peu méprisant pour les nouveaux riches… et tous ceux qui gravitent autour.

Tante Lavinia tient le rôle de la brebis galeuse et se permet tout, je l'adore ! Elle a vécu en Europe, sa famille l'a en partie rejetée, mais elle revient riche... Elle m'a bien fait rire avec son côté « vieille » dame indigne, même si elle ne semble pas très âgée. J'ai adoré son côté décalé et son humour particulier. Elle bien plus d'honneur que certaines personnes bien vues. Lilian Dawes c'est autre chose, elle apporte une certaine fraîcheur tout en ayant une aura sulfureuse et mystérieuse, mais elle semble venir d'un autre milieu social. Sûre d'elle et fragile en même temps.

Gabriel m'a un peu fait penser à le personnage de Holden de « l'accroche-coeur » avec ses déambulations dans New-York en fumant et en s'interrogeant, lui aussi a été renvoyé du collège, mais là s'arrêtent les similitudes.

Je ne vais pas détailler chacun d'eux…

C'est un roman qui traite des apparences, on donne le change, on montre ce que l'on veut que l'on voit. Les trompes l'oeil de Lilian illustrent parfaitement cela, ils créent un monde d'illusion. Elle joue a je ne suis pas celle que vous croyez mais je suis celle que vous voulez voir. Ne vous y trompez pas, on n' est pas seulement dans un monde de frou-frou et de cocktails, de fêtes décadentes on découvre d'autres aspects moins clinquants, d'autres facettes.

On a différentes lignes de force qui viennent tisser une toile qui dessinent ce monde.

Nous avons tout un fil rouge sur la politique, le pouvoir et l'argent. Nous sommes en plein McCarthysme qui côtoie l'hyper libéralisme, tout en étant dans la même sphère de connaissances, deux mondes qui se croisent. Elle ne nous montre pas l'Amérique du haut et l'Amérique du bas, tout ce qu'elle nous montre c'est le même milieu. La jeune génération voit les choses autrement.

L'autre ligne de force c'est celle de la famille, de l'honneur et des secrets. Les traumatismes conséquences d'un père tyrannique et d'une certaine éducation… Reflets d'une société bien pensante et hypocrite. On découvre derrière des personnages qui semblent oisifs un sens moral. On a l'idée de réparer les fautes du père pour pouvoir se regarder dans le miroir. Il y a une autre facette des conséquences d'une autre éducation avec le personnage de Gloria.[blog]
Lien : https://latelierderamettes.w..
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A l'instar de Breakfast at Tiffany's, de Truman Capote, Sous le charme de Lillian Dawes nous présente des personnages en quête d'eux-mêmes dans cet immense bric-à-brac qu'est le New York des années 1950. Renvoyé du pensionnat, Gabriel, dix-sept ans, forge sa personnalité dans les rues. Soudain, pareille à Holly Golightly, Lillian Dawes surgit subitement dans son existence, entourée de mystère. Gabriel commence alors son éducation sentimentale, auprès de cette curieuse femme aux multiples visages et dont la véritable identité n'a de cesse de lui échapper. On est littéralement envoûté par ce roman qui nous entraîne dans une époque révolue, où semblait régner un climat d'insouciance: on retrouve des allusions à la chanteuse Ella Fitzgerald, ainsi qu'à la resplendissante actrice Veronica Lake. le style est sobre, agréable et limpide, c'est un vrai plaisir de lire cet ouvrage empreint de nostalgie. L'intrigue est bien construite, et les personnages sont bien explorés. Toutefois, le rythme est quelque peu lent, et certains passages sont rébarbatifs, étant donné qu'ils alourdissent la progression du roman, ce qui fait que le lecteur reste sur sa faim.
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