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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Où passe l'aiguille nous compte l'histoire vraie de Tomi, de son enfance en Hongrie, à sa déportation au camp de concentration de Dora, jusqu'à son ascension dans la Haute Couture française.
Je connaissais l'auteure pour son roman Pour vous servir, où elle maniait l'humour et l'ironie avec brio.
Mais, ici, point d'ironie. Mise à part, peut-être celle de son personnage principal, aussi sympathique qu'attachant. C'est une biographie d'un ancien déporté, une autobiographie même puisque Tomi, sous la plume de Véronique Mougin, nous raconte son passé. Mais Tomi n'est pas qu'un ancien déporté. La couture qu'il refusait de pratiquer et d'apprendre quand il était enfant en allant contre la volonté de son père, tailleur pour homme de profession, il va s'en servir pour survivre dans un camp de concentration nazi. Et c'est tout naturellement, qu'après la guerre, il se donnera tout entier à cet art.
J'ai lu ce livre en moins de trois jours (et en période de fête de fin d'année). J'avais du mal à le lâcher, je le quittais avec regret pour le retrouver avec plaisir. Très bien écrit, fluide, très agréable à lire.
Après sa lecture, nos petits tracas de la vie quotidienne nous semblent bien ternes et notre vie remplit de futilité. Ce roman est le récit d'un survivant, un être passé par l'enfer et qui en est revenu. Plus rien ne semble insurmontable.
Où passe l'aiguille. En couture, on fait passer le fil à travers le chas d'une aiguille. Et donc où passera l'aiguille, passera le fil. Tout un symbole.
Je vous encourage vivement à la lecture de ce roman, vous en ressortirez plus vivant que jamais.
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A 14 ans, l'intrépide et rebelle Tomi Kiss n'obéit à personne. Surtout pas à son père, tailleur de profession, qui le harcèle pour lui transmettre la passion de la couture.
Lorsque la guerre atteint la ville de Beregszasz situé en Hongrie en 1944, Tomi est loin de se douter de ce qui l'attend. La déportation, le camp de transit de Auschwitz-Birkenau où une impitoyable sélection a lieu, la perte de sa mère et de son frère. C'est dans le camp de Dora-Mittelbau en Allemagne que Tomi passe une année de calvaire durant laquelle sa vie et celle de son père ne tiennent pas à grand-chose.
Accompagné de son meilleur ami Hugo, l'astucieux et débrouillard Tomi parvient à survivre en intégrant l'atelier de couture du camp et le miracle opère, c'est la passion de la couture, celle-là même qu'il rejetait de toutes ses forces, qui lui sauvera la vie. C'est aussi cette passion dévorante qui le portera jusqu'au sommet de la haute couture française.

Plongée dans la réalité des camps de concentration où le mot humanité a perdu tout son sens, où les juifs végétaient dans les conditions de vie inhumaines et devaient côtoyer l'horreur quotidienne de la cruauté des SS.
Nous suivons le destin incroyable de Tomi, marqué à jamais par les atrocités du camp qu'il revit chaque nuit dans des cauchemars qui ne perdront jamais de leur intensité mais poussé par une inextinguible soif de vivre et de réussir.

Un roman intense inspiré d'une histoire vraie, un roman à mille voix. Les courts chapitres alternent avec les pensées du père de Tomi, de Hugo mais aussi des autres personnages comme les SS et autres déportés.
On ne peut que frémir à la lecture de ce récit rendu terriblement émouvant par la plume magnifique de Véronique Mougin. Un rappel historique nécessaire pour que les générations futures n'oublient jamais ce que le mot « Shoah » signifie.
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L'enfance hongroise de Tomas (Tomi) et de son petit frère Gabor (Gaby) Kiss va s'arrêter brutalement lorsque l'antisémitisme nazi viendra les chercher avec leurs parents et de nombreux autres juifs, pour les conduire dans différents camps de concentration … Dès les premiers jours, les femmes et les enfants sont exterminés, les hommes en état travaillent comme des animaux. Pour sa survie, Tomi qui ne voulait surtout pas coudre, comme son père, revendique le métier de tailleur.

Après la guerre, il deviendra une célébrité de la Haute couture française … Inspiré d'une histoire vraie, celle de son cousin, Véronique Mougin nous livre un roman profondément touchant, non dénué d'humour, malgré un sujet plus que dramatique … Une jolie découverte que je conseille vivement !
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Magnifique roman de Véronique Mougin, avec un titre qui ne passe pas inaperçu.
L'univers de la couture est à l'honneur dans ce roman, et nous rappelle comment survivre dans un monde où tout est fait pour devenir fou. Tenir un fil, permet ici de survivre.
J'ai été très touché par le contexte de l'écriture de ce livre, qui aurait pu ne pas exister. Il retrace un moment de l'histoire familiale de Tomi, qui est passée sous silence pendant plusieurs décennie.
Un récit bouleversant, et qui reste ancré en nous lorsque la dernière page est tournée.
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Quelle belle histoire que celle de ce petit garçon juif hongrois.
Déporté en 1944 Tomy réussit à survivre à la déportation grâce à sa débrouillardise et à la chance. Cette débrouillardise il l'exploitera revenu à une vie normale. Enfin normale pas tant que ça car c'est difficile de vivre avec les souvenirs des disparus, des atrocités.
Alors qu'il rejette la couture, métier exercé par son père ; il tirera son épingle du jeu en devenant le roi de l'échange, du marché noir. Mais avec la nécessité de trouver du travail, la couture le rattrape et il en deviendra un ambassadeur aux doigts de fée.
Un excellent récit ou l'auteur ne rentre pas dans le misérabilisme mais nous fait prendre conscience des ressources déployées par l'homme pour survivre. Crédible, touchante mais surtout émouvante cette histoire interpelle et quand on ferme le livre on pleure...
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Ce roman de Véronique Mougin raconte le parcours de vie exceptionnel de Tomas Kiss, un jeune garçon de 14 ans, bien décidé à ne jamais devenir couturier comme son père. Malheureusement pour lui, en 1944 à Beregszàsz, un petit village situé alors en Hongrie, il ne fait pas bon d'être juif. Stigmatisés, leurs conditions de vie se dégradent très vite et toute sa famille se retrouve finalement déportée dans des camps de concentration, où il deviendra le matricule 55789. Afin de survivre au milieu de l'horreur, il doit faire preuve de beaucoup d'ingéniosité… et même apprendre à coudre. Après la guerre, il deviendra d'ailleurs célèbre dans le monde de la haute-couture…

Pour être honnête, j'avais quelques appréhensions avant d'entamer cette lecture. Outre la crainte de me farcir un énième roman sur la Seconde Guerre mondiale et sur les camps de concentration, j'avais surtout peur de cette incursion annoncée dès le titre dans l'univers de la mode. Je me suis cependant très vite attaché au personnage de Tomi, j'ai ressenti ses peurs et ses souffrances, découvert les ruses qui l'ont sauvé d'une mort certaine, avant de me plonger avec grand soulagement dans le monde foisonnant et rayonnant de la haute couture, content d'être sorti de l'enfer et de vivre cette belle époque de l'après-guerre où les jupes et les couleurs effacent progressivement les tenues rayées des prisonniers…

Si cette narration à la première personne fait inévitablement mouche, nous projetant au plus près de cette victime de la page la plus sombre de notre Histoire, le récit est régulièrement entrecoupé de chapitres en italique, proposant des témoignages de personnages qui gravitent autour de Tomi. Ce procédé particulièrement ingénieux permet d'offrir des regards supplémentaires/différents sur cette histoire totalement bouleversante. Puis arrive ce dernier chapitre, permettant de faire le lien entre ce déporté dorénavant âgé de 88 ans et une auteure que l'on se doit de remercier d'avoir su briser le voeux de silence de Tomi et d'être parvenue à mettre les mots justes sur ces souvenirs enfouis. Une conclusion qui donne tout son sens au titre et qui ajoute une dimension supplémentaire à ce témoignage poignant, tout en nous invitant à ne jamais oublier… afin d'éviter que l'histoire ne se répète !

Un gros coup de coeur !
Lien : https://brusselsboy.wordpres..
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Auschwitz-Birkenau, Buchenwald, Dora-Mittelbau, Bergen-Belsen.
1944 – 1945

L'enfer et toutes ses portes. Celles qu'ont franchies le jeune Tomas Kiss et sa famille. Parce qu'ils étaient juifs, on déportait, on torturait, on brisait, on humiliait, on dépeçait les âmes, comme pour ceux qui osaient résister ou afficher leurs différences.
A l'intérieur du camp, la vie ne compte plus, l'autre ne compte plus, tel un soldat au combat chacun doit puiser dans des forces inexplicables pour lutter, ignorer la mort, la contourner. La pitié est absente pour cause de survie.

« Où passe l'aiguille » pique. Un roman qui pique les pages, qui pique la lecture, qui pique le coeur du lecteur car la trame est l'histoire d'un jeune garçon, Tomi, qui rêve de devenir plombier au grand désespoir de son père qui souhaite que son fils devienne tailleur, comme son grand-père. Mais le petit Tomi est rebelle, farouche, indomptable. Peu à peu, la descente vers l'obscurité commence jusqu'au jour où tous prennent un convoi direction l'Allemagne. Tomi qui n'a jamais connu sa vraie mère va perdre sa mère d'adoption et vivre l'inhumanité XXL de la Shoah, ce monstre qui n'a pas de nom.

Tomi se dégoute mais tient bon grâce à son père qui le protège, à son copain Hugo, ce copain des jours heureux. Papa Kiss va obtenir un traitement un peu moins pénible parce qu'il coud ! Là, Tomi réalise que c'est sa chance s'il arrive à manier l'aiguille, lui le fil, finira par passer. Il ruse, observe, développe ses cinq sens, cet instinct va lui permettre de traverser en vie les camps d'extermination.

Libéré avec son père, ils retournent en Hongrie, dans leur village de Beregszasz mais la déception est immense car il ne reste rien, même pas la cheminée de leur maison. Ils vont s'enfuir et atterrir en France, pays de la mode. Car l'horreur des camps va faire devenir Tomi un couturier, un grand couturier franchissant les plus hautes marches. L'épreuve, l'adversité ont façonné Tomi, devenu homme, il ne va jurer que pas son métier afin de tout oublier. Pour ne pas pleurer.

Les témoignages de rescapés, les récits sur les affres de l'ignominie nazie sont nombreux en littérature. Mais à chaque fois c'est différent parce que chaque humain est unique. Véronique Mougin taille un roman absolument magistral en surfilant chaque chapitre pour éviter que l'attention s'effiloche. Par le biais de cette histoire véridique (celle de son cousin), elle coud avec brio une saga déchirante mais parsemée d'espoir et, surtout, épinglée de ténacité.

Du tissu rugueux, déchiré, en lambeaux, des années noires, va s'accomplir le miracle de l'épanouissement d'une étole souple, celle de la reconstruction. Lecture absolue.
Lien : http://squirelito.blogspot.f..
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Tout d'abord, il y a Tomi. Un personnage très fort et éminemment sympathique. C'est un garçon, puis un adolescent, puis un homme impulsif, passionné, intelligent, impertinent, rêveur. Il saisit la moindre opportunité, la moindre chance d'avancer, de survivre, d'apprendre, dût-il voler ou mentir ou tricher. Même plongé dans le pire cauchemar, il n'abandonne jamais et s'empare de la plus petite étincelle qui le fera vivre un peu longtemps. Il est passionnant de le suivre, de découvrir les chemins empruntés, les intersections et les choix qui le mèneront à une belle carrière dans la haute couture.
C'est aussi un beau portrait d'adolescent. L'importance de l'amitié, la fascination pour les femmes, la rébellion d'avec sa famille et sa communauté, ses contradictions (lui qui fuit les leçons de son père sur les costumes pour hommes reste intéressé par certains tissus, par la couleur… par la salopette de plombier), sa volonté de trouver sa propre voie (qu'il finira par découvrir dans la mode pour femme, un chemin unique, mais liée à sa famille malgré tout)… Un portrait moderne qui pourra parler aux adolescents du XXIe siècle.

Ensuite, il y a l'écriture de Véronique Mougin : fluide et imagée, tantôt tendre, passionnée ou dure. Mais toujours saupoudrée d'une touche d'humour. En harmonie parfaite avec le caractère vif, impétueux et sans cesse affamé de Tomi, avec sa gouaille d'adolescent débrouillard. D'un bout à l'autre, de sa plume particulièrement vivante, l'autrice se glisse dans la peau de l'adolescent, de l'homme, du déporté, du créateur avec une aisance confondante et nous fait vivre, souffrir et aimer avec lui.
Le récit à la première personne est émaillé, entre chaque chapitre, de prises de paroles des autres personnages, importants ou secondaires, qui gravitent autour de Tomi. Procédé agréable qui nous apporte d'autres informations, d'autres visions des événements et du jeune homme.

Le récit est évidemment terrible. Les horreurs se succèdent, la faim, le froid, la peur, la cruauté des bourreaux et des détenus. Mais le roman parle aussi de l'après, du retour au pays, de l'antisémitisme qui n'a pas disparu avec la fin de la guerre, du pillage de leurs affaires, de leurs maisons, de leurs ateliers. Et surtout, Tomi et les autres survivants se posent sans cesse la question de comment vivre avec, comment continuer après ça. Les cauchemars récurrents, les souvenirs qui menacent de resurgir, la peur. Parler, se taire et tout enfouir, boire pour oublier, parler aux morts, espérer, chacun à sa méthode pour tenter de rester en vie parmi les fantômes.
C'est également un récit sur la résilience et sur la solidarité. L'amitié et le groupe apparaissent comme cruciaux pour Tomi. Son père, son meilleur ami et le père de celui-ci étaient ses ancres dans les camps et il trouvera, dans la maison de couture, une seconde famille capable de tenir ses démons à distance. C'est peut-être ce que j'ai trouvé le plus beau et le plus émouvant dans ce roman…

Pour être honnête, j'avais quelques appréhensions vis-à-vis de ce livre. Quelques-unes étaient liées à la période de la Seconde Guerre mondiale. Encore une énième roman sur la Seconde Guerre mondiale ? Oui… et non. Car l'autrice raconte d'autres épisodes que ceux mille fois racontés et de nouveaux détails sur la survie dans les ghettos, les camps, l'après font toujours leur apparition. Et c'est captivant et bouleversant.
Cependant, mes principaux préjugés reposaient sur la mode. La haute couture n'est pas un art qui me passionne et je craignais la lassitude. Mais Véronique Mougin a totalement réussi à me surprendre sur ce terrain de jeu. Avec Tomi, j'ai découvert au camp la beauté du geste, la renaissance des vêtements sous les mains expertes et les histoires humaines derrière les créations. L'entrain et la passion vibrant dans le corps et l'esprit de son narrateur, elle fait vivre les tissus, tourbillonner les couleurs, danser les perles, les boutons et les dentelles. Et elle a su me passionner, le temps d'une lecture, pour cet univers que je ne connaissais pas.

Un récit de vie vibrant et poignant, un homme qui a traversé un cauchemar et qui a cherché le moyen de le laisser à la porte, une vie où la mort et l'art s'entremêlent, cousus sur une toile de souvenirs, de pleurs, de passions et de beauté.
Aussi, même si vous avez l'impression d'avoir déjà tout lu sur la Seconde Guerre mondiale, même si la mode ne vous intéresse guère, accordez une chance à ce récit à la fois historique et personnel, fort et étonnamment non dénué d'humour.

Merci à Babelio, à Flammarion et évidemment à Véronique Mougin pour cette lecture et la rencontre qui a suivi, une rencontre passionnante et touchante.
Lien : https://oursebibliophile.wor..
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L'auteur nous raconte la vie de son cousin, Thomas Kriss, le fils d'un honnête tailleur pour hommes, réputé pour l'excellence de ses travaux de couture, en s'appuyant à la fois sur des documents d'archives et sur les récits de Thomas. Monsieur Kriss rêvait de voir son fils lui succéder dans sa boutique, mais celui-ci préférait la plomberie aux aiguilles !
Mais Hitler est venu sonner le glas de leur vie tranquille et de leurs espérances. Thomas et son père se sont retrouvés dans un camp d'extermination. Les parents du jeune homme lui avaient inculqué le sens du devoir, l'honnêteté, le respect des traditions, la politesse, l'obéissance, mais dans le camp, pour survivre, Thomas a jeté aux orties tous ces prétextes. Les nazis lui ont appris à devenir rusé, menteur, voleur.et finalement, au grand étonnement de son père, c'est dans un de leurs ateliers qu'il a appris la couture !
Véronique Mougin décrit sans filtre les atrocités commises dans ces camps par ces monstres.la lecture est parfois difficile, à la limite de la nausée. Ses mots font écho à tous ces films, toutes ces images, tous ces reportages, ces conférences sur ce sujet terrible. Que de souffrances, que de cruauté, d'inhumanité dans ce récit qui tordent notre estomac, qui nous étouffent. Quelques notes d'humour, beaucoup de tendresse aussi, u zeste d'espoir nous incitent à ne pas abandonner Thomas en cours de route et à l'accompagner jusqu'à la dernière page.
Où passe l'aiguille, passe le fil. Tel père, tel fils !
Livre difficile, mais superbe. A ne pas éviter!
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Ce livre, je m'en méfiais, parce que noté coup de coeur. mais comme les autres avant moi, je me suis laissée emportée par l'histoire , que je ne résumerai pas parce que beaucoup d'autres l'ont fait avant moi. Cette histoire intéressante mais que certains pourraient qualilfiée de "déjà vue", est surtout remarquable par le style de la narration.
Le narrateur est principalement le personnage principal Tomi, dont le ton est à la fois naïf et sincère, mais les chapitres sont entrecoupés d'autres plus courts nous exposant le point de vue d'autres protagonistes.
Le style est enlevé, nerveux, employant les mots justes, nous vivons avec Tomi, ressentons avec lui. le vocabulaire s'adapte aux situations et aux personnages. Je ne pensais pas que l'on pouvait dire tant de choses sur la couture et sans jamais nous ennuyer.
Je ne connaissais pas cette auteure mais je ne manquerais pas de lires ses livres. Son écriture est un véritable plaisir.
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