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Citations sur Le combat d'hiver (106)

Dans l'obscurité, elle se força à imaginer que tout cela n'était qu'un cauchemar à oublier, et elle tâcha de se distraire en cherchant des masculins et des féminins, comme Octavo : un boulanger-une boulangère ; un magicien-une magicienne ; un pied-une main ; un garçon-une fille...
Et elle tressaillit en prononçant tout bas : un Milos- une Helen.

Ana
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A son tour, Milena dispensa sa chaleur à des personnes qu'elle ne connaissait pas, et elle vit qu'il était aussi doux de donner que de recevoir.
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-Y s’en vont ! Ils foutent le camp !

Ce fut le signal d’une clameur immense. Elle monta vers les collines qui la renvoyèrent en écho. Bartolomeo et Miléna, comme émergeant d’un rêve, se rendirent compte qu’ils avaient traversé le pont tout entier. Les derniers camions, ceux qui obstruaient la sortie, démarrèrent à leur tour et s’en furent. Ils virent de près les visages inquiets des conducteurs dont certains n’avaient guère plus que leur âge. Ils eurent à peine le temps de se ranger sur le côté : déjà déferlait sur eux une vague humaine que rien ne pouvait plus contenir. Sur es deux ponts voisins se déversa le même flot d’hommes et de femmes hurlant leur joie : la ville était ouverte. En quelques minutes, les quais furent envahis, et la grande armée pacifique, emmenée par les hommes-chevaux, se déversa dans les avenues glacées de la capitale. Les fenêtres s’ouvrirent à leur passage et les acclamations jaillirent. Les cris de haine contre le régime fusèrent aussi, comme si personne, jamais, n’avait souhaité autre chose que de le voir tomber. Puis la population libérée descendit dans la rue, se joignit à cette foule et ce cortège immense marcha vers le siège de la Phalange, dans la ville nouvelle.
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Le souvenir tremblotant de ses parents engloutis et, pour toujours, le visage souriant d'un garçon aux boucles brunes
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" On découvre le paradis quand on le perd, et le nid quand on en tombe."
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La plupart des consoleuses avaient un embonpoint considérable, et l'entretenaient. Comment serrer quelqu'un contre soi, comment consoler si on a les os qui pointent ?
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Un livre intelligent, prenant, une aventure digne de ce nom !
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Dors, ma toute belle, dors.
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- [...]Je suis libre. Je peux aller et venir à ma guise.
-A Maguise ? C'est où, Maguise? Tu m'y emmèneras ?
Elle éclata de rire.
-Ma Guise, c'est partout. C'est où on veut. Je t'y emmènerai.
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- Tu as vu quelque chose ? demanda-t-elle.
Le jeune ne répondit pas et disparut. Elle patienta quelque secondes et, comme elle n'entendait plus rien, demanda pour la deuxième fois :
- Tu as vu quelque chose ?
Elle n'obtint pas davantage de réponse L'angoisse lui brûla le ventre. Elle monta à son tour. [...] Il était agenouillé près d'un corps enroulé sur lui-même et qui dessinait une courbe parfaite, ainsi que le font les chats endormis. Elle s'avança à quatre pattes, et vint se blottir contre l'épaule de son ami.
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