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4,15

sur 1588 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Le combat d'hiver est celui de quatre adolescents, évadés de leur orphelinat-prison, pour reprendre la lutte perdue par leurs parents, quinze ans plus tôt. Entre " hommes-chiens ", " peuple-cheval " et jeux de cirque, leur combat est une hymne au courage et à la liberté.

Je ne peux pas dire que je n'ai pas apprécié ce livre : il a un certain nombre de bons ingrédients. Mais je ne peux lutter contre une certaine déception car le début est plein de promesses, avec des éléments fantastiques, des personnages mystérieux, des secrets. Et pourtant on peut regretter que Mourlevat n'aille pas plus loin dans l'exploration de son monde, à la frontière du fantastique et du réel, mettant davantage l'accent sur les sentiments des adolescents que sur les descriptions et le déploiement de cet univers. Finalement, l'histoire racontée est universelle, la lutte de jeunes gens épris de liberté face à un pouvoir totalitaire (dont on ne saura jamais d'où il vient et ce qu'il fait vraiment, à part opprimer le peuple ...). Somme toute assez classique, la dimension politique n'est finalement qu'un prétexte à l'aventure. le détail particulier qui m'a le plus plu est l'ode à la musique et à l'art comme élément de rassemblement du peuple, symbole de révolte et de désir de paix. Une place de choix faite à la beauté.

Certes, c'est de la littérature jeunesse qui plaira aux jeunes adolescents, mais contrairement à d'autres romans, celui-ci nous laisse sur notre faim. Malgré tout, cela reste un roman bien écrit, et bien rythmé.

Prix France Télévision 2006, Prix Livrentête 2007, Prix Saint-Exupéry 2007, Prix Ado- Lisant 2008 (Belgique), Prix Sorcières 2008, Prix des Incorruptibles 2008
Lien : http://wp.me/p1Gkvs-No
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Ma note concernant ce livre est mitigée car mon avis l'est aussi. Je vais donc aller à contre courant de la plupart des lecteurs. Je suis une grande amatrice de ce genre de livres, mais le problème que j'ai rencontré avec celui-ci est que le début était prometteur, ces quatre jeunes qui se sauvent de l'internat dans lequel ils étaient bridés, les consoleuses qu'ils n'étaient autorisés à ne voir qu'un nombre de fois restreint... Les hommes chiens, ces êtres qui viennent d'on ne sait ou...et puis pour moi, plus grand chose d'attrayant, ou en tout cas une histoire qui part dans tous les sens, Milos qui se retrouvent à devoir combattre dans une arène, Hélen qui se met à travailler dans un restaurant.

Mais peut-être est-ce moi qui ai décroché et n'ai pas su garder le fil de cette histoire.

Donc, au final une légère déception et un goût un peu amer lorsque je referme ce roman de Mr Mourlevat.
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Quatre jeunes orphelins reprennent le combat de leurs parents contre la dictature, la barbarie. Poursuivis par des hommes chiens dans des montagnes glacées, ils incarnent l'espoir de tout un peuple asservi. Un roman d'amour, d'aventures, de combat contre la barbarie, la violence, pour la liberté et la culture contre l'asservissement du peuple.
Quelques longueurs.
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Quatre adolescents s'évadent de leur internat. Helen, Milena, Milos et Bartolomeo. Quatre adolescents enfermés parmi d'autres, enfants de révoltés, devant être rééduqués, dressés, redressés, pour correspondre aux attentes d'une société devenue dure, violente et dominatrice. C'est à un monde noir et inconnu qu'ils vont devoir faire face, eux qui connaissent seulement la rudesse et la prévisibilité absolue du quotidien de l'internat. Seules lueurs d'espoir et de douceur des dernières années, leurs visites chez leurs consoleuses, quelques heures quelques fois dans l'année. Dorénavant, ils se trouvent plongés dans un combat qui devient peu à peu le leur, sans qu'ils ne parviennent toujours à saisir les tenants et les aboutissants de leurs rôles et des enjeux. Un combat que leurs parents ont perdu quinze ans plus tôt. Un combat où la culture, l'amour et l'amitié sont des armes fragiles mais puissantes. Les seules armes qu'ils ont à leur disposition, avec leur courage et leur volonté. Un combat désespéré pour retrouver un semblant de liberté et de dignité.
Jean-Claude Mourlevat bâtit un monde à cheval entre le réalisme et le fantastique. Des créatures hors du commun incarnent le pire déséquilibre de cette société qu'il décrit : entre une violence froide et sanguinaire – celle des hommes-chiens – et une soumission obstinée teintée de fierté – celle des hommes-chevaux –, les « humains » évoluent tête baissée, brimés par la dureté de leur vie. Visage d'une dictature, cet univers bloque résolument l'accès à la lumière. Les procédés manquent parfois de finesse, mais ont le mérite de mettre en évidence le pouvoir de la culture – musique, littérature… – sur les coeurs.
J'ai parfois levé les yeux au ciel – c'est fou comme il est apparemment difficile pour les auteurs de se défaire de clichés sexistes, semblant de rien – mais ai globalement passé un bon et intéressant moment de lecture.
Lien : https://auxlivresdemesruches..
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Je n'ai pas été complètement convaincue par ce roman mais j'ai aimé l'atmosphère palpable et sensorielle qui se dégage et les trouvailles poétiques de son écriture. Certaines images étaient magnifiques et très originales, certaines scènes très bien écrites. Je pense notamment à la scène dans laquelle Mitaine est "interrogé" et celle qui la suit: l'ambiance est vraiment réussie, et on sent de l'épaisseur dans la description des personnages, un je ne sais quoi de sombre et imprévisible, on dirait du roman noir. Ces horribles "hommes-chiens" m'ont également vraiment touchée, le ton était très juste pour les décrire! Par contre, Mourlevat ne creuse jamais vraiment la psychologie des personnages, ce qui rend les relations qu'ils entretiennent entre eux assez artificielles (surtout les deux histoires d'amour adolescentes). Je comprends sa pudeur et sa volonté de se détacher des codes "Best seller" d'une certaine littérature jeunesse, mais ça limite notre adhésion à ses choix narratifs. Enfin, je crois qu'on aime cet auteur pour son écriture poétique, autant que pour les histoires qu'il raconte!
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Aujourd'hui, petite critique d'un roman reçu via la box littéraire La Kube.

Milena et Helen vivent dans un pensionnat aux règles ultra-strictes. La plus sévère est que si l'une des filles ne rentrent pas à temps d'une sortie, c'est une autre pensionnaire qui sera punie, mise au cachot. Il en est de même au pensionnat de garçons, de l'autre côté de la colline, où vivent Milos et Bartolomeo. Un soir de septembre, Helen demande à aller voir sa consoleuse. Milena l'y accompagne et l'attend à la bibliothèque de la ville pendant son rendez-vous. Mais lorsque Helen revient, son amie n'est plus là. Son mot d'adieu ne dit rien de la raison de sa fuite. Après quelques événements divers, Helen, Milos et Bartolomeo s'enfuient à leur tour. Les quatre adolescents de 17 ans apprennent que leurs parents faisaient partie de la résistance contre la Phalange et décident de suivre leurs traces. Mais ce n'est pas facile quand on est poursuivi par le peuple des hommes-chiens. Heureusement, celui des hommes-chevaux va leur venir en aide. La résistance, depuis plusieurs années sur le déclin, reprend de la vigueur.

Pour faire court, voici pourquoi je suis contente d'avoir reçu ce livre dans ma box mystère :

Je ne le connaissais absolument pas, ce qui montre que le choix du libraire a été bien réalisé.
En lisant le résumé et les commentaires sur la quatrième de couverture, j'ai tout de suite accroché.
Le thème, le genre et le style de ce roman sont tout à fait ce que j'avais demandé, la sélection a été très bien faite.
Je ne regrette pas de pouvoir le mettre dans ma bibliothèque désormais, car c'est un classique en jeunesse aujourd'hui.

Cependant, voici les raisons pour lesquelles je n'ai finalement pas aimé l'histoire :

Beaucoup d'éléments sont trop proches de Hunger Games (mais qu'on soit bien d'accord, le combat d'hiver a été écrit et publié avant) ; des éléments que je n'avais justement pas aimé dans la saga et que je retrouve dans le roman de J.C. Mourlevat.
Tous les événements se déroulent trop vite. L'histoire se passe en quelques mois, mais avec de grandes périodes de creux, du coup quand il se passe quelque chose ça ne fait pas crédible que cela aille si vite.
L'histoire d'amour entre Helen et Milos n'est pas bien construite. Ce n'est clairement pas un coup de foudre, ils passeront très peu de temps ensemble et pourtant ils sont attachés l'un à l'autre d'une façon incroyable. Trop peu de crédibilité pour moi.
Les adolescents n'étaient pas du tout au courant de leurs origines et de l'existence de la Résistance, mais ils y entrent sans sourciller et s'y impliquent à des hauts rangs d'une façon trop limpide.
Nous n'avons aucun détail sur le monde, l'époque, le lieu, ce qui m'a énormément gênée. Cependant, je souligne que l'histoire est très bien écrite et que cela permet de s'imprégner sans ces détails. Mais, personnellement, j'en ai besoin pour m'immerger totalement.
On ne sait absolument pas ce qu'est la Phalange, pourquoi elle est née et comment elle a pris de l'ampleur. le tout paraît brouillon, comme si l'auteur ne le savait pas lui-même et ne s'était donc pas embarrassé de l'expliquer au lecteur. Qu'on se débrouille et puis c'est tout. Pareil pour ce que sont les hommes-chiens et les hommes-chevaux, cela reste très flous, pourtant ils sont très intrigants et j'aurai aimé en savoir plus.

Pour en savoir plus sur la box littéraire, La Kube, rendez-vous sur notre site !
Lien : http://lebazarlitteraire.fr/..
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J'ai apprécié ce livre mais sans plus.
L'histoire était pas mal et plutôt captivante mais j'ai trouvé la fin "facile".
Les personnages n'étaient pas incroyables selon moi, sauf peut-être Milos qui était mon personnage préféré.
J'ai tout de même passé un bon moment avec ce livre.
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Bon, lorsque je vois les excellentes notes, je me dis que je suis peut-être passée à côté ? Sur le fond, j'ai trouvé le thème très intéressant, mais les éléments passent beaucoup trop vite... certains thèmes ou histoires pas assez développés (celle de Milos par exemple, à mon sens...). La fin arrive vite, trop vite. Un peu déçue tout de même.
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Je débute ce roman avec joie en me disant :
"J'ai déjà lu un livre de cet auteur, il était génial (La rivière à l'envers) ! Pourquoi celui ci serait-il différent ?"
Et bien je ne sais pas...Mais il l'est !

Au début de l'histoire, tout vas bien, on fait connaissance avec les premiers personnages, le décor est posé dès les premières pages et c'est partie !

Le milieu du livre est tout aussi confortable, on progresse avec les personnages, le récit évolue aux fils des pages, on est plongé dedans !

Le problème se situe à la fin, l'auteur a sans doute eu une idée génial afin de clore ce livre mais alors, je ne la comprend pas. Ce n'est pas du tout à cette fin là que je m'attendais...Et je suis, il faut le dire, déçu.

Voici certaine raison pour lesquelles je suis déçu :
---- ATTENTION SPOILE ----



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Cela fait des années que j'entends parler de cet auteur, et tout particulièrement de ce livre, et ma curiosité a fini par l'emporter.

Dans cette histoire, nous suivons quatre adolescent·e·s de dix-sept ans qui vont s'enfuir de leur internat - qui est en réalité une prison, où leurs droits et leur liberté sont bafoués. S'engage alors une terrible course-poursuite, où les protagonistes devront affronter les terribles "hommes chiens" et la barbarie des combats gladiateurs... Mais les jeunes gens ont envie de terminer le combat commencé par leurs parents, quinze ans plus tôt...

J'ai dévoré ce livre en l'espace de deux jours à peine, embarquée dans cette lecture aux côtés de Milena, Milos, Helen et Bartolomeo. Comment ne pas avoir envie de se révolter face à ce gouvernement ? Un des seuls plaisirs que connaissent les jeunes orphelin·e·s de l'internat, c'est de pouvoir se rendre de temps en temps chez leur "consoleuse". Parce que leurs conditions de vie sont si terribles que ces jeunes ont besoin du soutien et de l'amour d'une femme, qui fait office de mère, quelques fois par an.

Je ne m'attendais pas à un univers violent et sombre comme celui-ci. Jean-Claude Mourlevat a apporté une véritable tension, qui ne m'a pas lâchée avant la fin du roman. J'ai trouvé que les idées apportées étaient vraiment bonnes, mais que certains dénouements étaient trop faciles. Par certains aspects, l'auteur aurait pu approfondir son histoire, qui aurait clairement mérité des pages supplémentaires. C'est le petit bémol de ce roman, qui reste malgré cela très bon.

Personnellement, j'ai apprécié Helen et Milos, et surtout la façon dont le contact va s'établir entre ces deux protagonistes, à travers ces lettres où quelques mots vont être glissés pour apprendre à mieux se connaître. J'ai trouvé que l'histoire d'amour était touchante, quoique un peu rapide.

C'est un roman qui nous rappelle qu'on peut se battre, qu'on peut renverser les puissants et changer l'ordre établi si celui-ci est injuste. Une histoire de science-fiction dont les idées peuvent s'intégrer à notre réalité.
Lien : http://anais-lemillefeuilles..
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