Oh, boy !

Encore un livre que j'ai du lire dans le cadre de mon cours de littérature jeunesse (comme dit dans mon avis pour le livre précédent ^^).
Un livre très connu, en effet il est présenté sur beaucoup de blog de littérature que j'ai visité (^-^)

Drôle, émouvant, sensible, dérangeant... on passe du rire aux larmes de page en page

Juste ouaaa! Livre dévoré en 2 jours ,fluide, émouvant , drôle, tout ce que j'aime .
Impossible de fermer ce livre sans savoir ce qui allait arriver à Siméon ce garçon surdoué de 14 ans qui est le pilier de ses deux soeurs Morgane et Venise .
Morgane 8 ans qui comme son frère n'a pas un physique avantageux mais qui est excellente à l'école et leurs soeurs Venise 5 ans magnifique fillette au cheveux blond et yeux bleus.
Alors que leur mère est décédée leurs sort va être confié à une assistante sociale.. seront-ils séparés? Quel vie les attends ?
Des personnages drôles et attachants !!!

J'ai beaucoup aimé ce roman!
Dès les premières pages, le lecteur rentre dans l'histoire et tombe sous le charme des trois enfants Morlevent. Atypiques, attachants, on aimerait presque avoir le pouvoir de rentrer dans le livre et ainsi de se proposer comme famille d'accueil.
Des sujets comme la famille, les violences conjugales et l'homosexualité sont joliment abordés sans pour autant être poussés à l'excès ou être caricaturaux.
Bref, un roman que je vous conseille grandement pour découvrir ou redécouvrir la magnifique plume de cette grande autrice qu'est Marie-Aude Murail.

J'ai été captivée, émue et enchantée par "Oh boy", que j'ai fait lire à mes enfants, comme bien d'autres livres de Marie-Aude Murail. J'adore le ton, l'audace (par les sujets abordés, surtout pour des enfants) et l'humour de cette écrivaine.

Un bémol cependant. L'histoire d'amour ou de séduction, qui s'esquisse à la fin entre Bart et le médecin, m'a dérangée et véritablement gâché mon plaisir des dernières pages. Au lieu de passer dans une forme de transgression inter-générationnelle, le personnage du médecin aurait mieux fait de rester dans la posture de figure paternelle qui a apporté tant de réconfort, non seulement en soignant Siméon mais aussi en apportant la bienveillance et la protection dont cette fratrie a tant manqué. On trouve une situation analogue dans "la fille du docteur Baudoin" du même auteur.