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3,97

sur 3904 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Quitte à ouvrir un second ouvrage de Murakami, autant continuer une trilogie commencée.
L'idée ne me semblait pas sotte d'autant que la découverte initiale s'était accompagnée d'une musique déroutante, peut-être proche du chant des sirènes d'Ulysse.
J'avais été charmée.

Las! Je me suis embourbée dans les délayages abusifs d'états d'âme qui non seulement se répètent à l'envi, mais n'offrent pas l'excuse d'une écriture qui réjouirait, qui donnerait du bonheur à patauger dans la répétition psychologique (basique, façon Musso).
La poésie qui éclairait le printemps s'est consumée dès le mois de juillet (trop chaud?), cédant la place à des platitudes plates. Plus de magie. de la redite.

Alors que l'histoire avance doucement (ce qui me sied), que les pages se rendaient disponibles pour flâner autour de l'intrigue, Murakami n'a rien donné à voir de son Japon, fût-il surnaturel et à deux lunes. Il n'a pas pincé la corde du réalisme magique ni joué à la frontière du réel.
Non, il ressasse les sentiments amoureux d'une Aomamé virant godiche. L'indolence de la narration plonge dans le mièvre et s'y noie parfois. Alors que le mièvre, lui, bascule dans un fantastique sans nuance.

Séduite, j'ai été. Séduite, je ne suis plus. le tome troisième m'attend…
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Ce matin, réveil 6h, pour une longue journée.

Je me suis réveillée les idées claires : « ta gueule » (pour le réveil…), « Encore dormir », « Veux pas me lever ».
Puis au bout d'un moment je me suis levée. Déj, douche…
Oh, bah tout comme hier et tout comme d'hab quoi…

En partant de chez moi, le monde commençait à s'estomper. Arrivée à F. (la petite ville où je travaille), là c'était carrément flagrant : F. avait en partie disparue.

Après un rond-point, on arrive sur un long boulevard qui descend fortement.
A gauche : des lotissements, bien visibles.
A droite : les prés et les étangs. de là, le brouillard envahit les environs par bouffées. le souffle du dragon. Commandé par Merlin qui s'amuse avec les fées dans la forêt aux champignons magiques. de grosses volutes prennent naissance au-dessus des étangs, elles s'étirent à la conquête d'espaces nouveaux à absorber, elles densifient la brume qui couvre déjà tous les creux de la vallée et la partie basse de la ville, dans laquelle se trouve le collège.

C'est parti pour une longue journée de brouillard.
Les gamins l'esprit embrumé de leurs rêves d'adolescents. Moi… la tête dans le cul parce qu'au boulot avec les élèves, pas l'temps de rêver.

Et certaines heures, même lorsqu'elles ne font que 55 minutes, paraissent plus longues que d'autres.
Une journée rythmée par les sonneries.
8h : « Bonjour ! » une quinzaine de fois. « Asseyez-vous », « Il n'y a pas d'absent », « Nous allons corriger l'exercice », « Sors tes affaires », « Tu n'as pas fait l'exercice », « Non, je ne veux pas savoir pourquoi ».
9h : « Bonjour ! » une quinzaine de fois. « Asseyez-vous », « Il n'y a pas d'absent », « Nous allons corriger l'exercice », « Tu n'as pas fait l'exercice », « Toi non plus », « Bon qui a fait l'exercice ? ».
10h : « Bonjour ! » une quinzaine de fois. « Asseyez-vous » et blablabla…
11h : Blablabla...
Midi : Ah… enfin le repas.

L'après-midi fut-elle aussi forte en événements ? Ben oui… aussi. Pas plus.
Les heures se succèdent.

Je côtoie des êtres avec qui on ne se comprend absolument pas.
Je passe mon temps à essayer de les comprendre. Et eux passent leur temps à essayer de ne rien faire. Ah ! Là, je les comprends…

Les phénomènes extraordinaires qui ont lieu dans leur esprit me restent totalement inaccessibles. Tellement qu'il m'arrive parfois de douter de leur existence.


Pourquoi raconter des choses complètement inintéressantes ?
Et pourquoi pas ? Après tout… Si ce n'est pas pour l'histoire, ça peut être pour le style.
C'est ce qu'a pu se dire Haruki Murakami en écrivant 1Q84. C'est écrit dans un style agréable et facile.

Cependant, dans ce livre 2, il commence à y avoir beaucoup de répétitions sur l'histoire. Logique, vu qu'il ne se passe presque rien. Ah, si, au début, de ce volume, il se passe quelque chose d'important.

Ensuite, que de pensées…
Aomamé, Tengo, Aomamé, Tengo… Passent leur temps à réfléchir ces deux-là !
Et Fukaéri, elle, il n'y a pas moyen de savoir ce qu'elle pense. Elle ne fait rien mais ce n'est même pas sûr qu'elle pense quelque chose…

Bon, matinée, après-midi…
Et vous croyez que ma soirée va être plus palpitante que le reste ? J'en doute…



Je terminerai forcément cette lecture, en trois temps.
Le grand Jacques y trouvait aussi trois cent trente-trois fois l'temps de bâtir un roman… :

« Au premier temps de la valse
Toute seule tu souris déjà
Au premier temps de la valse
Je suis seul, mais je t'aperçois
[…]

Une valse à trois temps
Qui s'offre encore le temps
Qui s'offre encore le temps
De s'offrir des détours
Du côté de l'amour
[…]
Une valse à mille temps
Offre seule aux amants
Trois cent trente-trois fois l'temps
De bâtir un roman

Au deuxième temps de la valse
On est deux, tu es dans mes bras
[…]

Au troisième temps de la valse
Nous valsons enfin tous les trois
Au troisième temps de la valse
Il y a toi, y a l'amour et y a moi
[…] »
(extrait de « La Valse à mille temps » de Jacques Brel :
http://www.youtube.com/watch?v=1to1o9qj9Js)
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Au risque de rompre l'unanimisme louangeur qui salue cette trilogie, je dois avouer mon scepticisme grandissant.
Certes la lecture du premier tome m'avait aiguillonné. Je me demandais où diable l'auteur allait nous entraîner : science-fiction ? manga ? roman d'amour ?
En refermant le deuxième tome, je crains d'avoir la réponse : nulle part !
A tous ceux qui, comme moi, avoueraient leur incompréhension coupable, la réponse tombe, implacable : "Si tu as besoin qu'on t'explique pour que tu comprennes, ça veut dire qu'aucune explication ne pourra jamais te faire comprendre."
Ce genre d'adage me fournit un prétexte tout trouvé pour rédiger ma prochaine critique en inuit ou en serbo-croate : quiconque osera s'en plaindre se verra immédiatement traité d'imbécile qu'aucune explication jamais n'éclairera !
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Et ce que je craignais arriva… Je me doutais bien que lire deux Murakami à la suite, même se suivant n'était pas une bonne idée. Un style trop particulier qui, quoique magnifique, ne s'apprécie, pour ma part, qu'à petites doses. Trop tard, j'avais envie de savoir la suite et je n'ai pas résisté à la tentation de la voir si proche de ma table de chevet.

Stupide erreur de ma part. le premier tome m'avait laissée un peu mitigée, des fils conducteurs intéressants, pourtant éloignés du style qu'on connait à Haruki, mais une trame lente que le mystère parvient tout juste à tenir. Ce qui n'est malheureusement plus le cas dans ce nouvel opus. le mystère et les fils sont toujours là, mais ils ne parviennent plus, même en unissant leurs efforts, à garder l'attention du lecteur tendue. La première conséquence est que je me suis terriblement ennuyée. [Plus sur :]
Lien : http://belykhalilcriticizes...
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C'est donc confirmé par la lecture de ce deuxième tome...
Je n'ai pas aimé.
L'auteur aurait eu bien besoin d'un ghost-writer pour lui ré-écrire son livre !! Tengo aurait sans doute supprimé les répétitions, éclairci certains passages, supprimer les citations et autres morceaux inutiles.
Et ce viol de fillettes de 10 ans... Plus que douteux. Les prêtresses du Leader qu'elles utilisaient contre son gré... Quelle utilité dans l'histoire ?

J'ai cru à un texte "fantastique" après avoir lu le premier chapitre sur Babelio. Mais non, à part les deux lunes, les Little People (sur lesquels j'aurais bien aimé en apprendre plus) et les déformations du visage de Aomamé (qui n'ont pas en fait aucune utilité), ce n'est pas très original.
C'est décousu. C'est parfois un brin poétique.
Et la fin n'apporte aucun éclaircissement.

Je suis contente de l'avoir enfin fini (c'était long !).
Je suis déçue par ce best-seller !!
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Qu'est-ce que je me suis ennuyée ! Mince alors, le premier tome était sympa, il pousse gentiment à poursuivre sa lecture grâce à un scénario original. le deuxième tome est lent, l'intrigue n'avance pas du tout. On aurait aimé que le mystère du premier tome commence à se lever ici. Et bien non. Oh si, mais de manière très très légère. Et puis la relation entre les deux personnages principaux devient quelque peu mièvre, non ?

Je retiens alors cette citation du livre : « Dès qu'il y a du vide, il faut le remplir. Tout le monde fait comme ça. »

Bête comme je suis, je vais tout de même terminer la trilogie. On ne sait jamais ! ;-D
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Voici donc le 2° tome de la trilogie 1Q84.

Le premier livre ne m'avait pas vraiment conquise et je misais beaucoup sur cette suite pour que l'histoire s'emballe enfin ...

Que nenni .. nous restons toujours dans les longueurs et les répétitions, nous suivons toujours les 2 protagonistes qui évoluent avec une lenteur désespérante et se reposent 1000 fois les mêmes questions existentielles.

J'avoue avoir été assidue les 200 premières pages et puis j'ai craqué et fini le livre en lisant en diagonale ( grosses diagonales).

J'ai rangé le coffret dans ma bibliothèque et ne lirai pas le tome 3 ( peut-être un jour quand ma Pal sera épuisée et qu'il ne me restera plus que ce livre là !!!).
Je ne comprends pas l'engouement qu'a reçu cette trilogie, finir ce 2° tome fut un calvaire, je manquais de m'endormir régulièrement !

Pour l'histoire : Aomamé et Tengo se trouvent tous les deux piégés dans l'année 1Q84 où deux lunes brillent et où les Little People sont en marche. Parviendront-ils à se revoir ? Finiront-ils par découvrir la vérité concernant la chrysalide de l'air ? .. je ne le saurais jamais et je m'en fous !!!!
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J'ai les mêmes critiques à faire que dans le premier roman de la saga 1Q84, déjà la lenteur du texte, c'est soporifique et je pense d'ailleurs m'arrêter là, tant pis pour la fin. Les personnages en revanche sont excellents, de ce côté-là on a beaucoup d'originalité, je me reconnais bien en Tengo, ce professeur de maths qui se retrouve à réécrire un premier roman très troublant, un peu moins en Aomame, notre experte en arts martiaux et tueuse la nuit, les destins des personnages s'entrecroisent toujours et c'est ce que j'aime, deux personnages opposés se retrouvent attirés. J'aime aussi le mélange des genres, même si je ne sais jamais où le classer dans ma bibliothèque.

Je n'ai pas grand-chose à dire tellement je me suis ennuyé, trop de longueurs et de digressions comme dans le premier tome, j'abandonne.
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Dans ce deuxième tome le lecteur assiste à une sorte de cache-cache entre Tengo et Aomamé. Tout semble s'entremêler, les mondes, le présent et le passé, les personnages… Cela apporte pas mal de confusion à l'histoire, probablement dan l'optique de maintenir le suspens pourtant j'ai vraiment eu du mal avec la lecture cette fois ci. Là où j'avais dévoré le premier tome j'ai du rassembler toute ma motivation pour terminer celui-ci. L'auteur nous fournit les premières pistes expliquant ce qu'est une chrysalide de l'air mais ce volume reste assez mystérieux dans son ensemble ; pour chaque information livrée, un nouvel aspect est remis en question. Lecture très troublante et lourde…
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Ce deuxième tome, tout comme le premier, ne démarre vraiment qu'à partir de la seconde moitié du roman.
Malgré tout, l'écriture est fluide et agréable à lire.
Je vais quand même lire le tome 3 par curiosité mais sans grand enthousiasme.
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