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3,97

sur 3903 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
N'ayant encore jamais lu de livre de Murakami, j'ai voulu jeter un coup d'oeil à son dernier roman. Et bien à la fin du premier volume ce n'est plus un oeil que j'ouvrais, mais deux, et en grand, et à la fin du second volume j'étais scotchée à mon livre au détriment de toute autre activité.(Cuisine ? pour quoi faire ? Ménage ? basta !)
Roman, fable, conte, thriller, science-fiction, regard sur la création littéraire et sur le rôle du romancier, dénonciation sociale, Murakami brouille les pistes avec une science rare, mène son récit de main de maître et c'est passionnant. On est à la fois le lecteur et le héros. On croit comprendre et on a faux ( et comme le dit Murakami avec un rare sadisme, "Si tu as besoin qu'on t'explique pour comprendre, cela veut dire qu'aucune explication ne pourra jamais te faire comprendre.") On croit être dans le vrai, on se plante ("ce qui est vrai, c'est quoi...", interrogea Fukaéri. Tengo, bien entendu ne possédait pas la réponse." Et nous non plus bien sûr.) On trouve qu'il y a des longueurs et des répétitions, mais au final elles font office de supplice chinois (à défaut de japonais) : viiiite, la suiiite. Horrible, je vous dis. Vivement mars.
Et quelle écriture ! A la fois concise et descriptive, précise et narrative, elle envoûte et subjugue.
Avis à tous les babéliothécaires : la prochaine fois que vous vous arrêterez sur une aire d'autoroute, réfléchissez bien avant de descendre de voiture et de prendre un pont pour la traverser... 2Q12 n'est pas loin !
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Deuxième tome de la trilogie 1Q84. On fait connaissance avec les deux protagonistes, Tengo et Aomamé, et notamment avec leur enfance et ses blessures. Et l'intrigue du premier tome passe au second plan, pour passer d'un roman fantastique à un roman plus métaphysique, mais toujours aussi étrange.

C'est le tome de la métamorphose, celui où nos deux héros deviendront adultes et quitteront le monde de l'enfance. C'est l'ultime mission pour la jeune femme, avec un choix douloureux à faire, tandis que le jeune homme retrouve son père après quinze ans de séparation, et beaucoup de rancune.

A nouveau, Murakami multiplie les pistes et n'hésite pas à mélanger fiction et réalité, l'une faisant écho à l'autre, qui lui répond en retour, dans un mouvement sans fin. C'est aussi assez lent, trop lent peut-être à mon goût. Mais probablement est-ce une façon de faire naitre de la sympathie, de la compassion pour ces deux êtres égarés dans leur solitude.

Il y a aussi beaucoup de choses inexplicables, tout au long du roman, à la limite de ce que je peux supporter. Et on pourrait résumer ce tome par cette phrase « On a toujours plus de questions que de réponses».

Heureusement la fin est une apothéose, et on se félicite d'avoir tenu bon quelques chapitres plus tôt.
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Comment trouver sa place dans le monde moderne, dans ce chaos ?
Tengo et Aomamé sont des êtres solitaires, en quête de quelque chose, se rattachant à une image commune du passé, cherchant une issue dans ce monde d'ombres et de lumières, en équilibre incertain.

Au fond de leur coeur subsiste un souvenir, comme une promesse. Un souvenir du passé qui semble presque irréel, mais qui pourtant leur a laissé une empreinte indélébile.

Entre le rêve et la réalité, la ligne de séparation est mince. Où est la vérité ? Dans ce que l'on voit ou au fond des coeurs ? 1Q84 est-il le miroir de leur réalité? Ce qui se cache au plus profond d'eux-mêmes, invisible dans le monde réel, pourra peut-être se révéler dans ce monde imaginaire…

D'où surgit ce monde 1Q84? Telle est la Question. du fond de la chrysalide de l'air, du fond de la chrysalide des mots évadés du roman ?
Tengo et Aomamé sont-ils tombés dans le terrier du lapin, comme Alice au Pays des Merveilles, ou se sont-ils faits avaler par le roman ?

Finalement 1Q84 ne diffère de 1984 que par le cadre. Il y a deux lunes, mais elles ne sont pas visibles pour tout le monde. Les apparences peuvent être trompeuses, la réalité est la même, le monde perdure, le bien et le mal continuent de coexister. On a du mal à les différencier. le mal s'insinue partout par des chemins invisibles, il porte des masques, il nous dupe.
Ainsi le lecteur ne perd pas complètement pied dans ce nouvel univers, même s'il boit souvent la tasse !

Qu'y a-t-il dans cette chrysalide de l'air ? Des mots, des rêves, des sensations, la vérité, la lumière, l'ombre, un miroir ?
Pourquoi deux lunes ? L'une brillante, resplendissante, l'autre plus terne, verdâtre. L'une incarnant le bien et l'autre le mal ? La lune accompagnée de son âme ?

Je vais suivre ce conseil :
« Si tu as besoin qu'on t'explique pour comprendre, cela veut dire qu'aucune explication ne pourra jamais te faire comprendre. »
Alors je vais attendre de lire le tome 3 pour sortir du brouillard dans lequel m'a plongé l'auteur. J'y vois déjà un peu plus clair que dans le tome 1. La brume va-t-elle se lever ? Vais-je apercevoir le rivage ? Pour l'instant, je rame… Mais j'apprécie l'effort.




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Passez votre chemin si vous n'avez pas encore lu le Livre 1 de 1Q84 ! Je ne voudrais pas gâcher votre plaisir de lecture.



Il brille toujours deux lunes dans le ciel de 1Q84. C'est d'ailleurs ce qui distingue ce monde du Tokyo de 1984, que Tengo et Aomamé ont quitté bien malgré eux. Tel un lourd ciel d'orage, la menace des Little People va peser sur l'un et l'autre, tandis que tous deux ont un rôle majeur à jouer dans les forces qui doivent se mettre en place pour contrer cette menace. Tengo a réécrit « La Chrysalide de l'air » à partir du récit de la jeune et mystérieuse Fukaéri. Grâce à lui, ce roman fantastique est devenu un best-seller qui braque un projecteur sur le monde aux deux lunes et l'existence des Little People, ce qui rend ces derniers furieux. de son côté, Aomamé doit mener à bien sa dernière mission, l'oblitération d'un homme charismatique ayant abusé de jeunes filles prépubères, et qui est aussi le leader de la secte dangereuse d'où s'est échappée Fukaéri. Tengo et Aomamé sont liés par leur passé et leur irruption dans le monde de 1Q84. Peut-être ont-ils même contribué à créer ce monde. Rien n'est certain mais l'un et l'autre se souviennent, veulent se retrouver…

Dans ce second tome de 1Q84, le rythme s'étire comme la mélasse qui s'écoule, et pourtant la magie opère toujours. le lecteur s'enfonce plus profondément encore dans l'existence et le passé de Tengo et Aomamé, décrypte ce qu'ils sont devenus coulés dans le creuset de leurs enfances tourmentées. On en apprend davantage sur la secte des Précurseurs. le récit de la « Chrysalide de l'air » révèle progressivement ses mystères. le style de Murakami est toujours aussi précis, chirurgical dans sa description des lieux et des actions du quotidien. Il est étrange que les longueurs du récit ne me paraissent pas comme telles, mais peut-être cela participe-t-il à l'hypnotisme qui émane de ce roman. Si certains personnages secondaires se densifient, comme Tamaru, d'autres s'évaporent, ce qui peut laisser un soupçon de frustration. Mais les cheminements parallèles de Tengo et Aomamé restent un plaisir à suivre…
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Haruki Murakami nous revient en force avec un roman en 3 volumes, le dernier ne paraîtra malheureusement qu'en 2012…

Le titre du livre fait référence à 1984, roman de George Orwell, mais on s'apercevra que les deux romans n'ont pas grand-chose en commun. Mais alors, que cache ce titre en forme d'hommage nébuleux ?

Avant tout, un grand roman de Murakami et son retour au premier plan après quelques années (celles qui nous séparent de son formidable Kafka sur le rivage) plus légères (un roman mineur, des nouvelles, un essai). En effet, les amateurs (ou pas) , et ils sont nombreux, retrouveront ici ce qui fait la force de ses grandes oeuvres, ce que la quatrième de couverture du premier roman résume parfaitement avec l'adjectif "hypnotique", et ce qui fait de Murakami un grand conteur. Une fois de plus, il s'enivrera des parfums surréalistes qui glissent, ici et là, dans les interstices de la narration. Et s'il reste sur sa faim, ce ne sera que parce qu'il manque le dernier tome et la conclusion de cette aventure.

Direction l'année 1984, donc. le livre débute en avril (le premier tome s'achevant en juin, le deuxième en septembre et le dernier en décembre) et alterne le récit à la troisième personne de deux personnages principaux, Aomamé et Tengo.

Aoamé est une jeune femme sombre au service d'une étrange organisation, qui utilise certaines de ses capacités pour résoudre de manière radicale les problèmes posés à la société par quelques individus à la morale douteuse. Elle vit seule, a peu de contact avec "l'extérieur" , à l'exception de son "travail" et de l'assouvissement épisodique de ses pulsions nocturnes, elle n'a aucune vie sociale. Très vite, au sortir d'une mission, elle se rend compte que le monde qui l'entoure change mystérieusement, que sa réalité semble s'effriter.

Tengo quant à lui, est un jeune professeur émérite de mathématiques en classe préparatoire, lui aussi plutôt du genre solitaire. Il est écrivain an herbe et travaille, en parallèle de ses cours, comme lecteur pour un éditeur, monsieur Komatsu, véritable tête brûlée du métier. Avec l'appui de ce dernier, il réécrit le roman de Fukaéri, jeune fille mystérieuse et énigmatique. Elle est la fille du gourou d'une secte consacrée aux "Little People".

Alors qu'une seconde lune apparaît, le destin d'Aomamé et de Tengo se met en marche. Rien ne sera plus comme avant.

Comme à son habitude, Murakami s'inspire des mythes qui l'entourent pour délivrer un mystérieux roman d'initiation, questionnant le passé et l'Histoire, le sexe, la violence et le sacré, multipliant les possibilités d'interprétation et finissant, une fois de plus, par rendre un magnifique hommage à la littérature et ses pouvoirs. Il nous livre un mélange de genres étonnant, tour à tour policier et angoissant, irrationnel et mystique, tendre et poétique.

Malgré l'enchevêtrement des deux mondes, le lecteur n'est jamais perdu, grâce à la vie quotidienne des deux héros. Un style clair et précis, même dans la description de phénomènes hautement singuliers, nous emmène au bout de ce roman admirablement construit. Vivement début 2012 pour poursuivre cette fabuleuse aventure !
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Tome 2 vaincu.

Pas de réel changement quant au tome 1. L'histoire suit son cours avec nos deux protagonistes Tengo et Aomamé. L'atmosphère y est toujours pesante, angoissante, inquiète. La fébrilité nous guette à chaque page.
Cependant on peut trouver à critiquer quant au rythme du livre. Il y a beaucoup de dialogues, assez peu d'actions finalement. Mais pour autant on ne peut pas dire qu'il y ait des temps morts. C'est en vérité le style de l'auteur qui rend la lecture du livre vraiment fluide, comme du petit lait qu'on donnerait à un bébé, des bonbons à un enfant, un baiser de son fantôme, un regard chaviré à une belle statue inconnue, ou que sais-je encore…
On se serait dit que le premier tome mettrait tout en place et dans ce second tome, ce serait l'avalanche d'aventures imbriquées les unes dans les autres, la rencontre tant attendue entre Tango et Aomamé, le combat terrifiant entre les little people et l'humanité, … et bien non. La mise en place de l'histoire prend apparemment plus de temps. Peut être aurais-je ce que je m'avais imaginé au cours du troisième tome ?
Les little people sont là, pugnaces comme ils sont, comme on se l'imagine. Mais on ne les voit pas. On parle d'eux, ils font les éclairs et le tonnerre. Et… et … et c'est tout. Les héros se cherchent, la sexualité d'Aomamé devient moins débordante comme si Murakami calmait les ardeurs du premier tome. N'aurait-il Murakami écrit tous les enchantements, jeté la force des idées, la puissance créatrice que dans le premier tome et se contenter de développer par ci par là quelques bouts du scénario ?

Je me rends compte qu'au fur et à mesure, mes paroles semblent contredire mes écrits parce que j'ai vraiment une fois de plus apprécié l'oeuvre. C'est juste que l'histoire semble se tarir légèrement, on attend plus, on espère plus…
Mais tout le roman est parfaitement cohérent. Par exemple la chrysalide de l'air. On en parle depuis le début et enfin Murakami dévoile le mystère. On rejoint ce que l'auteur rappelle à plusieurs reprises Tchekhov et son révolver. Si Tchekhov introduit dans un roman un révolver, il se doit de l'utiliser. Murakami maitrise l'écriture d'un roman. Il n'aurait pas commis l'erreur de nous parler du roman de Tengo et Fukaéri sans nous en narrer la consistance.
1Q84 est un livre parfaitement maitrisé, envoutant…
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J'avais achevé le premier tome de 1Q84 sur une impression d'étrangeté et de menace diffuse, un peu à la Stephen King. Ce second volume nous offre déjà beaucoup de réponses, ce qui me plaît : beaucoup d'auteurs se complaisent à faire traîner les mystères en longueur pour n'offrir les réponses que dans les toutes dernières pages. On connaît désormais une bonne partie des enjeux, et il reste un volume entier pour déployer le dénouement final.

J'ai par contre été déçu du caractère des personnages : Tengo et Aomamé paraissent totalement passifs et soumis au destin : d'autres prennent les décisions, ils les subissent sans broncher. C'est principalement marquant pour Aomamé, qui était quand même dans le premier volume une assassine, punissant les hommes coupables de crimes sexuels et de violence envers les femmes, avec une sexualité très libre, bref, l'incarnation de l'indépendance. Toute sa force se retrouve annihilée dans la seule scène où elle joue un rôle actif. Elle accomplira sa mission uniquement parce qu'elle arrange aussi son adversaire. On ne la retrouvera ensuite que dans le rôle de la princesse emprisonnée, attendant l'arrivée de son prince charmant à coups de soupirs mélancoliques.

Tout a évolué, finalement, sauf les personnages principaux. On espère qu'ils retrouveront de la volonté et du caractère pour clôturer la trilogie.
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J'étais impatient e de retrouver les héros du tome 1 et j'ai littéralement dévoré celui-ci , les liens entre les deux héros Tengo et Aomamé se renforcent pour notre plus grand plaisir .
Un tout petit bémol , le rythme est un peu trop lent .
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C'est avec délectation que l'on se plonge dans le livre 2 de cette aventure aux contours plus qu'étranges, aux limites qui semblent sans cesse être repoussées au plus profond de confins insondables.

On avait quitté à contrecoeur les deux personnages principaux, Aomamé et Tengo, ces deux êtres solitaires qui, d'une manière ou d'une autre, devront lier leur destin, unir leurs forces, dans un combat aux contours encore mal dessinés.

Juillet est maintenant bien installé, c'est l'été à Tokyo, tout semble écrasé par la chaleur estivale, mais la vie garde cependant un rythme effréné, l'agitation citadine reste à son paroxysme. Il en va de même pour Tengo, la sortie de « la chrysalide de l'air » semble avoir créé de nombreux remous, d'autant plus que l'ouvrage est en passe de devenir un « best-seller » au Japon et attire de nombreux regards étonnés. Rapidement un personnage étrange entre en lice et annonce à Tengo qu'il a été sélectionné par un organisme (plus ou moins obscure) et obtenu une bourse de 3 millions de yens pour qu'il puisse se consacrer exclusivement à l'écriture. Bien évidemment, tout ceci n'est qu'esbroufe, la bourse ne visant qu'à acheter le silence de Tengo et, il semblerait, une forme de protection face à un danger que ce dernier ne mesure pas encore…

Pour Aomamé aussi les choses vont rapidement s'emballer. Tout commence par le viol et l'assassinat de son ami et collègue de virées nocturnes Ayumi qui est retrouvée dans une chambre d'hôtel menottée dans le lit. Personne ne comprend ce qui a pu se passer et l'enquête piétine. La « vieille dame fortunée » charge par ailleurs Aomamé d'une nouvelle mission meurtrière, mais cette fois particulièrement risquée et périlleuse ; elle devra assassiner celui qu'on appel « leader » le gourou de la secte « les précuseurs » que nous avons découvert dans le livre 1. En effet, il apparait que ce dernier, comme pour mieux revêtir son habit de chef charismatique, occuperait une partie de son temps à avoir des relations sexuelles avec de très jeunes filles ; c'est bien sûr inexcusable, il est donc prioritaire de faire disparaitre de la surface de la terre ce monstre.

Arrivée sur les lieux de « l'opération » Aomamé se rend compte que le « leader » l'attend et sait qu'elle a pour mission de l'exécuter, c'est selon lui un mal nécessaire… En effet, il apprend à Aomamé qu'il joue un rôle prépondérant dans les étranges phénomènes qui se multiplient ces derniers temps, et que sa mort ralentirait les agissements et les pouvoir des fameux « little people ». Il lui apprendra aussi que Tengo est bel et bien lié à elle, mais que 1Q84 les ayant absorbés tous les deux, malheureusement ils ne pourront sans doute pas se retrouver et s'aimer comme ils l'entendent, si Aomamé souhaite que Tengo survive elle devra mourir…

« La chrysalide de l'air » dévoile petit à petit au lecteur nombre de ses secrets, mais c'est toujours avec mille questionnements en tête que l'on referme le livre 2. Tout reste obscure, sombre et torturé, sans réellement dénouer l'intrigue. Les quelques éclairages proposés au lecteur ne font que l'engluer dans une ambiance de plus en plus moite, de plus en plus énigmatique… Mon Dieu qu'il sera compliqué pour moi de ne pas regarder chaque soir avec une pointe d'appréhension le ciel étoilé, en croisant les doigts de ne pas discerner une deuxième lune, plus petite et verte… Tout du moins jusqu'au mois de mars de l'année 2012 et la sortie française du 3ème et dernier livre de ce fantastique 1Q84.
Lien : http://testivore.com/1q84-2/
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[Ceci est la suite de la critique du T1]

La pièce n'est plus de brume, mais de brouillard. Je n'y vois goutte, La pièce tremble, je ne suis plus ici, mais ailleurs. Mais ailleurs, comme ici, est-ce ici ? Dans l'année 2Q18 ou 2Q19.




Le calendrier ne tourne plus rond. La chrysalide a tout emporté... Les châpitres se tordent et se tordent encore et encore.



Les espaces se font plus longs.



Les orages grondent, mais la pièce ne semble plus être là où elle était. C'est le déluge... de l'eau, de l'eau dans le brouillard ou le brouillard est dans l'eau.

Qui donne et qui reçoit ? Fusion ou union. Et ici, juste derrière ou bien devant, ils dansent, ils dansent les little people.

Tiens, les dates de lecture de chez Babelio ont changé. Était-ce comme cela hier ? 

Je n'ai rien vu venir. Vous non plus, lecteur.ice.s

Étrange... Et puis, cette lune... 
Cette lune... qui est encore ici, là...
Je n'y comprends rien.


Je...
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