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3,9

sur 1481 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Je suis un peu partagée sur ce roman qui m'a à la fois plu et à la fois un peu ennuyée.

J'ai aimé le lien qui unissait les 5 amis, le fait que Tsukuru accepte en façade leur abandon mais qu'en réalité cette rupture incompréhensible le tue à l'intérieur. J'ai aimé que Sara comprenne qu'il avait besoin de comprendre ce qui était arrivé à l'époque de cette rupture amicale pour pouvoir avancer dans son présent. J'ai aimé le courage de Tsukuru quand il va confronter ses amis pour avoir des explications et également la révélation de ce que cachait cette rupture.

Mais j'ai aussi trouvé le roman un peu classique pour Murakami, il me manquait un petit côté déjanté et onirique que j'avais découvert dans d'autres romans de lui (il faut dire que ma première lecture était « Kafka sur le rivage », j'avais mis la barre haute !

J'ai aussi trouvé qu'il y avait beaucoup de longueurs au début et notamment des personnages secondaires qui n'apportaient rien à l'histoire globale (jusqu'à la fin je me suis demandé quand le personnage de l'ami de fac avec qui il va à la piscine allait avoir une importance dans le récit et l'histoire du père de celui-ci allait-elle avoir un sens à un moment ou un autre… et en fait…non…

Bref, je ne sais pas si je vous vends vraiment ce roman : je pense que si vous êtes fans du côté un peu barré de Murakami vous serez peut-être déçus mais si ce côté-là ne vous tente pas, vous aimerez sans doute.
Lien : http://ennalit.canalblog.com..
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Il y a des années, Tsukuru Tazaki faisait partie d'un groupe de cinq inséparables, jusqu'au jour où il a été exclus de leur groupe, comme ça, sans signes avant coureur, et sans un mot d'explications. Seize ans se sont écoulés et il revient sur les traces de son passé, entraînant le lecteur à sa suite.
Ce n'était peut-être pas l'idée du siècle de lire L'incolore Tsukuru Tazaki juste après 1Q84, parce que refermer quelque chose comme 1500 pages en se disant ' tiens, je vais pouvoir lire quelque chose de très différent' et attaquer un roman du même auteur quelques jours après... Cependant, cela permet sans doute aussi de tracer des parallèles, ou pas, avec la première oeuvre fraîche à l'esprit. Avouons le cependant, les interminables détails qui semblent marquer sinon son style, du moins ces deux oeuvres, même s'ils sont moins présents ici que dans 1Q84, je commence à les trouver lourds et à aspirer à un roman plus épuré.
Ce qui est étrange, c'est que dans une oeuvre beaucoup plus ancrée dans le monde réelle que 1Q84, exit Little people, deux lunes et compagnie, deux scènes se retrouvent quasiment à l'identique ici: le thème d'une femme retrouvée étranglée sans qu'on identifie l'assassin, la scène de sexe onirique où le héros paralysé se trouve à la merci d'une femme se servant de lui... J'ai trouvé cela tout aussi dérangeant à la seconde version d'ailleurs, quoiqu'au moins il nous épargne cette fois-ci de coller une adolescente et un homme adulte dans la situation!
Si cela se lit très facilement, et que je confesse une certaine curiosité au cours du roman sur le pourquoi du destin de Tsukuru, le personnage principal n'atteint pas autre chose qu'une stature un peu diminuée et falote, dont ne souffrait pas les protagonistes du précédent roman. C'est par lui surtout que le livre pèche, et c'est regrettable, surtout que sa marotte de désigner ses anciens amis par des couleurs n'aide pas à les rendre très vivants non plus!
C'est une lecture facile, au rythme lent un peu hypnotique, à qui il manque quelque chose pour franchir la barre d'un roman dont on oubliera les beaucoup pour devenir un grand roman
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Tzukuru a passé son enfance et son adolescence à Nagoya, il y a rencontré 4 amis avec qui il formait une petite bande très harmonieuse et unie. Après le lycée, il ira poursuivre ses études à Tokyo tout en revenant régulièrement voir ses amis. Or, un jour, ceux-ci lui font comprendre que c'est fini, qu'ils ne veulent plus le revoir. Celui-ci se résigne et accepte sans connaître la raison mais il est blessé et souffre tellement qu'il pense mourir.
Un jour il rencontre Sara qui aimerait se rapprocher de lui à condition qu'il ait pansé ses blessures du passé. Sous son impulsion, il va partir à la recherche de ses anciens amis pour revenir sur le passé et pouvoir ensuite avancer.
Une très belle écriture, une analyse très fine de l'amitié, des réflexions profondes sur la vie, la mort.

Peut-être pas le meilleur roman d'Haruki Murakami mais quand même un bon cru !
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Tsukuru Tazaki est un jeune ingénieur assez solitaire. Quand il rencontre la jeune Sara, celle-ci lui demande de réfléchir à son passé et pourquoi le fidèle groupe d'amis dont il faisait partie seize ans plus tôt, l'a exclu du jour au lendemain.
Contrairement aux critiques lues sur ce nouveau roman d'Haruki Murakami, j'ai été assez déçue par cette lecture car dans une grande partie du livre, il ne se passe pas grand-chose, si ce n'est les réflexions du personnage principal pour qui le passé demeure un mystère. La partie la plus intéressante est la quête de Tsukuru à la recherche du temps perdu mais cela n'a pas réussi à me convaincre plus que ça. La fin de l'histoire reste ouverte, nous ne connaitrons pas le futur de Tsukuru...
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Livre de la maturité qui traite de transformation, d'un parcours effectué par son narrateur qui revient sur des éléments difficiles de son adolescence afin de les comprendre et de pouvoir avancer.
Ce livre me permets de faire le même chemin:
J'ai lu tous les livres de Murakami jusqu'à 1Q84 qui m'avait beaucoup déçu, cette trilogie commerciale dont le but était de vous faire passer trois fois à la caisse ne m'avait pas du tout convaincu. J'ai laissé tomber underground pour mieux lire ce dernier roman.
Le début m'a tout de suite plu, j'était rassuré et heureux de retrouver du plaisir à lire du Murakami. L'intrigue était intéressante mais la forme me semblait un peu bancale, facile. Au fur et à mesure de son développement, les tentatives de philosophie de comptoir m'ont déçu et la fin a tout simplement achevé le fan qui était en moi.
En résumé, les personnages sont caricaturaux, les descriptions superflues et lourdes, les dialogues inutiles, les tentatives d'aphorismes philosophiques totalement bancales.
En reposant le livre je suis senti floué d'avoir pu aimer cet auteur aussi longtemps, un peu comme si je sortais d'une emprise psychologique, le sortilège a été levé, mes yeux se sont ouverts, j'ai grandi et je vais pouvoir la conscience tranquille libérer un rayon de ma bibliothèque.
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Dès le début, j'ai ressenti toute la poésie de l'auteur ainsi qu'un symbolisme omniprésent, cela ne fait pas de doute. Les personnages philosophent beaucoup entre eux et de nombreuses images métaphoriques illustrent les événements. le problème c'est qu'absolument tout reste symbolique !

Je n'ai pas pu trouver une matière concrète à ce roman dont l'histoire est pourtant simple: du jour au lendemain, Tsukuru se retrouve exclu de son groupe d'amis, sans aucune explication. Je m'attendais donc à une quête initiatique entre la découverte de soi et la résolution de cette énigme. Je pensais que Tsukuru allait parcourir le Japon et plus loin pour chercher des réponses et ainsi percer le secret de sa mystérieuse exclusion... 

Hélas, j'ai eu beaucoup de mal à accrocher avec ce héro. Je l'ai trouvé plat, exagérément modéré et surtout incapable de prendre la moindre décision. Après son rejet, Tsukuru s'enferme en lui-même et reste confiné dans sa zone de confort, métro boulot dodo, s'efforçant à ne pas penser au passé, tout en envisageant la mort.  Il lui a fallu attendre 16 ans pour commencer à se poser des questions et surtout attendre sa rencontre avec Sara pour commencer sérieusement à réfléchir et à agir... Autrement dit, sans cette femme, Tsukuru en serait toujours au même point !

Le mouvement du héro met du temps à venir et m'a hélas déçue. Il tentera de rencontrer de nouveaux ses amis pour tenter d'obtenir une explication mais, hormis "le truc le plus important", je suis restée sur ma faim quant à la raison pour laquelle ce groupe d'amis, autrefois inséparable, a fini par voler en éclats. Je me pose encore beaucoup de questions et de nombreux mystères ne sont hélas pas éclaircis. 

D'un autre côté, ce roman nous fait passer par de nombreuses émotions et ne nous laisse pas indifférent. Tsukuru voyage au final beaucoup plus en lui-même qu'à travers le Japon et son fameux pèlerinage reste très introspectif. Entre l'éveil d'une sexualité, de fantasmes refoulés et des questionnements existentiels, le jeune homme fera l'expérience de l'immense nuancier sentimental dont est capable un être humain. Il s'en sortira grandi, beaucoup vivant et prêt à affronter la vie. 
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À 36 ans Tsukuru Tazaki est toujours douloureusement marqué par le rejet brutal que lui a infligé son groupe d'amis du lycée. Profondément liés depuis leur adolescence, les cinq jeunes gens évoluaient dans une harmonie parfaite jusqu'à ce terrible été où Tsukuru a été exclu sans autre forme de procès. Que lui reproche-t-on ? Qu'a-t-il bien pu faire pour mériter cela ? Trop hébété et meurtri, à ce moment- là le jeune homme n'a pu se résoudre à faire face à ses amis pour obtenir des réponses. Si bien que, seize ans après, ces douloureux évènements ne sont toujours pas réellement digérés et Sara, la nouvelle petite amie de Tsukuru, sent bien que cette ombre plane encore sur le coeur de son amant. Pour elle c'est une certitude, s'il veut construire un avenir solide avec elle il doit d'abord faire la paix avec son passé.

L'incolore Tsukuru Tazaki et ses années de pèlerinage constitue pour moi ma première rencontre avec Haruki Murakami. Si le voyage ne m'a pas foncièrement déplu j'ai néanmoins eu quelques difficultés à me sentir pleinement à l'aise dans le monde onirique et à mes yeux quelque peu nébuleux de l'auteur. L'intrigue en elle-même a néanmoins suffisamment piquer ma curiosité, même si certaines questions restées sans réponses m'ont un peu laissé sur ma faim. En ce qui concerne l'exclusion de Tsukuru en revanche la lumière sera faite. C'est d'ailleurs cette question en particulier qui m'a tenu en haleine tout au long de ma lecture, impatiente que j'étais de savoir ce que les quatre anciens amis de Tsukuru pouvaient bien lui reprocher de si terrible. Cette révélation, bien plus sombre que je ne le soupçonnais, marquera le point final du pèlerinage de l'incolore Tsukuru Tazaki.
Lien : http://alafolivre.fr/incolor..
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Hanté par son expulsion inexpliquée d'un groupe d'ami, le narrateur se sort de justesse d'une dépression majeure et, quinze ans plus tard, cherche à comprendre les raisons de ce bannissement soudain. Telle est la trame de ce roman pour le moins déroutant. Il y a peu de mystère ici, rien de fantastique non plus, un fion d'ambiguïté tout au plus, car l'introspection domine, même lorsque le personnage interagit avec son seul ami ou sa future flamme. Cela donne un livre plutôt sombre, très lent, où il est difficile de bien cerner ce Tsukuru dans sa quête d'identité. Sur le coup j'ai même été choqué par la fin, bien qu'en décantant elle apparaisse moins abrupte. J'ai déjà lu plusieurs livres de cet auteur, mais c'est la première fois qu'il m'a fallu autant de temps pour entrer dans l'histoire et je n'ai pas non plus retrouvé la magie habituelle. Au final je suis déçu mais je ne regrette pas cette lecture car la recherche de sa personnalité par cet étrange personnage a quand même retenu mon attention
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J'ai été emportée et portée par l'histoire de Tsukuru. Haruki MURAKAMI nous promène à travers la vie de ce personnage avec facilité, il parvient à mêler différentes périodes de sa vie, sans que l'on s'y perde. Passé, présent, futur, amis, amours, Japon, Europe, on voyage au grès de cet étonnant personnage.
Je ne suis pas une habituée de la littérature japonaise et j'avoue même que c'est le second livre de Murakami que je lis. Mais j'ai trouvé ici, les qualités qu'on me vantait à propos de cet écrivain: de la poésie. Tout est décrit avec poésie et finesse. Que ce soit à propos des paysages ou des personnages, chaque phrase est belle et agréable à lire. Rien n'est superflu.
Il y a un vrai style, une véritable écriture qui ne peut laisser indifférent. C'est en lisant un livre comme celui ci qu'on peut réaliser la différence avec d'autres écrivains je pense.
Ainsi l'histoire m'a vraiment beaucoup plu. Je ne mets cependant que trois étoiles car sans dévoiler la fin, bien entendu, je n'ai pas trouvé celle-ci à la hauteur du reste de l'ouvrage.
Cela ne m'empêchera pas d'aller découvrir d'autres livres de cet auteur.
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Fan de Murakami, c'est la première fois que je suis déçue. J'aime sa mélancolie, la solitude récurrente de ses personnages. Mais j'ai trouvé que le personnage de Tsukuru est trop mou, trop peu réactif. Il manque à mon goût de corps! le roman est très réaliste, il m'a manqué la dimension fantastique que l'on trouve habituellement chez Murakami.
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