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Citations sur La Fin des temps (139)

A mon avis, généralement parlant, la dignité humaine d'une personne transparaît dans sa façon de choisir un canapé, c'est peut être un préjugé de ma part, mais j'en suis quand même persuadé. Le monde du canapé est un monde immuable dont on ne peut transgresser les lois. Mais seuls les gens élevés sur de bons canapés sont à même de comprendre cela.
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- ... Il me semble que je ressentais quelque chose de différent pour ma mère de ce que je ressentais pour les autres... Ce devait être différent de mon sentiment envers mon père ou mes sœurs, je ne sais pas pourquoi, mais...
- C'est cela, le cœur. Il n'y a jamais d'égalité. Comme le courant d'une rivière. La force du courant varie selon la morphologie du terrain.
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Dans la lumière de ce matin d'automne, je contemplais distraitement les rangées de pots à épices, de bols et de casseroles. La cuisine était un monde en soi. Exactement comme le disait William Shakespeare. Le monde était une cuisine.
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Tous les phénomènes qui se reflétaient dans nos yeux semblaient infuser dans nos coeurs une tiédeur soudaine et instantanée, qui s'enfonçait dans tous les recoins de nos corps. Même les nuages qui recouvraient le ciel avaient perdu leur air oppressant habituel et nous donnaient un étrange sentiment d'intimité, comme s'ils étaient le tendre et doux cocon de notre monde minuscule.
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Il y a quelque chose de bizarre pour une femme à être en même temps jeune, jolie et grosse. Tout en marchant derrière elle, je contemplais sa nuque, ses bras, ses jambes. La chair était accumulée sur son corps, exactement comme une grosse masse de neige tombée sans bruit pendant la nuit.
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Que faisait-on dans le monde où tu vivais quand le cœur devenait trop dur ?
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Quand j'eus terminé mes courses, je me garai au parking à côté du restaurant, et je commandai de la bière, une salade de crevettes et des rondelles d'oignons, que je dégustai seul, en silence. Les crevettes étaient trop froides, les oignons gonflés d'humidité. Je fis le tour de la salle des yeux mais, comme je ne voyais nulle part de clients en train de se plaindre à la serveuse ou de casser leurs assiettes par terre, je mangeai moi aussi tout mon repas sans rien dire. C'est de l'espérance que naît la déception.
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- Mais sans amour, c'est comme si le monde n'existait pas, non ? dit-elle. Sans amour, le monde n'est qu'un souffle de vent qui passe devant tes fenêtres. Ne pas pouvoir toucher la main de quelqu'un, c'est comme être privé d'odorat. Tu auras beau acheter des femmes avec ton argent, tu auras beau coucher avec des filles de passage, c'est pas le vrai truc tout ça. Tu n'as personne pour te serrer fort dans ses bras.
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- C'est comme ça, la lecture des rêves. Tout comme les oiseaux qui se dirigent vers le sud ou le nord selon les saisons, le lecteur de rêves continue sans relâche à lire les rêves.
Elle tendit la main et la posa sur la mienne, de l'autre côté de la table. Puis elle me sourit. Son sourire fut pour moi comme une lumière filtrant entre les nuages.
- Ouvre davantage ton coeur. Tu n'es pas prisonnier. Tu es un oiseau volant dans le ciel à la recherche des rêves.
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Sa manière d'entourer son corps de ses vêtements, un à un, était empreinte d'un calme silencieux, soyeux comme un oiseau d'hiver, sans mouvement inutile.
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