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sur 1191 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Plonger dans un univers encore indescriptible ... et qui à chaque fois que vous reprenez votre lecture est retrouvée avec un plaisir immense. On ralentirait
presque la lecture pour s'en délecter plus longtemps. Deux histoires qui se déroulent en parallèle pour se rejoindre, toujours pleine de poésie, de lieux indescriptibles que l'on croit voir sous la plume de l'auteur. Les personnages prennent de l'épaisseur, sont improbables et pourtant nous parlent. C'est surtout une ambiance qui reste, une impression, et des questions comme souvent dans les livres de cet auteur. Il ne faut pas s'attendre à ce que l'écrivain vous donne toutes les clés et ... c'est ça qui est bien, une merveille !
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Un roman féérique mais d'actualité : sur les ruptures entre le réel et le virtuel, et l'influence des technologies sur nos perceptions.
Lien : http://www.guidedesegares.in..
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Il faisait très mauvais et c'est pour ça que je suis resté chez moi ce weekend et que j'ai décidé de lire un livre pour passer le temps… Donc, samedi matin, j'ai commencé à lire « La fin des temps » de Haruki Murakami. Dimanche suivant, quatorze ou quinze heures plus tard, je l'ai terminé. C'était vraiment incroyable, il y a des années que je me suis perdu dans un livre comme ça.

Le livre n'est pas simplement « intéressant », c'est un livre qui saisit le lecteur. Il y a deux histoires ; l'histoire du « Pays des merveilles sans merci » et l'histoire de la «Fin du monde ». le narrateur dans la première histoire est un informaticien spécialisé qui habite Tokyo. Il travaille pour un « vieux savant « excentrique. le narrateur dans l'autre histoire habite un ville cernée de hautes murailles où vivent des licornes au pelage doré. Il lit des rêves...

Les deux histoires parallèles s'alternent d'un chapitre à l'autre. Bien qu'on s'attende à ce qu'elles sont reliées, on ne sait pas vraiment si où comment les histoires s'attachent. On trouve les mêmes objets tangibles et les mêmes pensées dans les deux histoires, donc il faut être simplement un lien entre des choses… Cependant, on doit attendre jusqu'à la fin pour le comprendre.

L'écrivain utilise une langage belle avec beaucoup de symboles et de contrastes. Dans une des histoires, il décrit un voyage souterrain dissuasif dans un noir profond, dans l'autre une vie sereine dans une ville tranquille, neigeusse et blanche.

Je crains que j'aie manqué à la moitié des symboles, mais ça ce n'est pas un grand problème, parce que je lirai sûrement ce livre à nouveau. Maintenant, je vais chercher d'autres livres de Haruki Murakami. « L'hiver vient » et le temps sera mauvais à nouveau…
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Du Murakami à l'état pur! Après avoir découvert 1Q84, la fin des temps confirme tout le bien que je pense de murakami et l'inspiration débordante de cet auteur. Un concentré de science-fiction, de poésie, de psychologie et de philosophie! Un suspense intense et doux à la fois, avec de nombreuses péripéties et des personnages mystérieux... jusqu'à la fin! A notre imagination de sublimer l'histoire...
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Il m'a fallut à peu près trois jours pour que mon esprit se détache totalement de ce roman. Chapitre après chapitre, le récit s'enfonce un peu plus dans une dimension quasi-fantastique. La dualité du mode de vie du personnage principal avec sa profession montre clairement l'originalité de l'oeuvre : un homme vivant simplement mais qui exerce une profession hors-du-commun. L'intrigue principale et sa funeste évolution vont mettre en valeur le « progrès » d'un travail de recherches d'un « génie » à l'origine d'une destruction de l'esprit. On peut y voir un parallèle avec le pouvoir actuel de la science et de l'informatique en perpétuel progrès dans nos vies. Elle est poussée à l'extrême telle une autodestruction des facultés humaines. Une aggravation volontaire qui cache sans doute une dénonciation plus profonde. Cet aspect d'une déchéance contrôlée m'a fortement rappelé le travail de Samuel Beckett dans Fin de partie.

L'auteur joue comme à son habitude sur le fil du rasoir entre le réel et le fantastique, entre le vrai et le faux. Il y a sans cesse cette dualité sur ce qu'est ou serait la « normalité » du monde. le lecteur est mis à rude épreuve car il est manipulé à tout bout de champs sur ses attentes et ses suspicions vis-à-vis du récit.

Murakami effectue une sorte de travail philosophique sur l'inconscient et le moi. Il s'agit là d'une facette ludique de l'oeuvre. Un vrai travail aboutit, les sujets sont approfondis et enfin "l'étude" menée tout au long de l'histoire est bien expliquée de manière remarquablement fluide.

Par ailleurs, on observera l'absence d'identités des personnages. L'identification des personnages est réalisée pas la voie de la description ce qui est assez original. Sans nom et prénom, les personnages semblent dotés d'une liberté exclusive et d'un pouvoir général d'échappatoire. Si la partie descriptive concerne l'aspect identitaire des personnages, elle concerne également le corps de l'oeuvre de manière générale. A partir de là, l'observation du monde est un élément essentiel du roman. Tous les passages descriptifs ne sont pas anodins et font réfléchir le lecteur sur le Monde. Ces passages-peintures, ces représentations ont un impact certain sur le récit, ses personnages et nous, lecteurs. Haruki Murakami joue avec nos impressions ce qui est déstabilisant mais tellement appréciable.
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Au sens premier du mot "génie", ce roman est absolument génial!
Haruki Murakami est un maître de l'étrange, de l'énigmatique, de la fable contemporaine rendue encore plus magique si l'on ne connait pas la culture Nipponne.
Se retrouvent ici des thèmes qui, à mon sens, lui sont chers: la nostalgie, la vie et la mort, les êtres surnaturels, les chats, le sommeil, les mondes parallèles dans lesquels on peut entrer par de multiples portes...
Même en n'étant pas adepte des romans de science fiction, on se laisse happer dans son univers dont il est un chef d'orchestre hors pair!
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Si j'avais su dans quoi je m'engageais en commençant ce livre, je ne l'aurais sans doute pas lu, et je serais passée à côté d'un chef d'oeuvre. Plus on avance dans la lecture, moins il est possible de s'endormir. Non que l'on n'y rencontre d'affreux monstres sanguinolents - quoique -, mais Murakami apparaît avec cette oeuvre comme un grand maître de l'angoisse suburbaine et inconsciente. Il n'y a plus qu'un remède à l'insomnie : aller jusqu'au bout de la lecture.
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La fin des temps est le roman dont la lecture m'a le plus marqué depuis longtemps.
Tout commence avec un ascenseur qui descend dans un monde comme seul Murakami sait les décrire.
On oscille à chaque chapitre entre la fin du monde et le pays des merveilles sans merci sans parvenir à les relier au départ.
L'auteur nous guide jusqu'à ce que nous comprenions enfin le lien qui les unit, et qui entraîne inexorablement ce jeune informaticien vers un terme qu'il a choisi.
On aime retrouver cette fin du monde où on évolue avec le personnage pour tenter d'en définir les contours et de comprendre pourquoi ils sont infranchissables.
Un roman majeur, de loin le Murakami que je préfère, et un élément majeur de ma bibliothèque.
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Un des rares livres qui m'ait autant interpellée. Il faut ABSOLUMENT le lire jusqu'au bout. Pour découvrir la fin. Irracontable sans enlever tout le sel.

Ce livre reste de loin mon oeuvre préférée de Haruki Murakami.

Il est en très bonne place dans les rares volumes autorisés par Babelio pour mon île déserte. Comment se contenter aussi de cinq ouvrages !
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Waouh, les deux tiers du livre m'ont mis à sniffer des lignes très pures pour le cerveau. Un livre écrit en 1992, qui avait déjà en lui les prémisses de The Matrix ou d'Inception. Dans mon esprit, la quintessence d'un livre de P.K. Dick à son Ubik.

Pourquoi le deux tiers ? Pour moi, jusqu'aux pages 400-450, on se met au courant du contexte, délicatement mis en place, et puis vient l'heure du choix. Et donc, même si les surprises continuent, je me suis senti moins embarqué par les lignes. Enfin moins, bonnard à foison jusqu'à la dernière page quand même. Surprenant.

Après 1Q84 Livre 1, je m'attendais à un long récit prenant et je n'ai pas été déçu.

Lien : http://souslesportes.blogspo..
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