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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Dans les années 1920, au prestigieux hôtel new-yorkais de l'Algonquin, les clients se préparent à fêter le passage à la nouvelle année. Des cas de varioles imposent une mise en quarantaine de l'établissement. Pour pimenter la soirée en huis clos, quelqu'un propose de jouer à l'Assassin : un « assassin » désigné par tirage au sort choisit son mode opératoire et sa victime à qui il doit simplement annoncer qu'il la tue, sans témoin. Un détective, lui aussi choisi au hasard, devra identifier l'assassin fictif. Peu après le tirage au sort, un vrai cadavre est découvert dans l'hôtel. Les talents de Sir Arthur Conan Doyle et de Dorothy Parker sont mis à contribution pour élucider le mystère, mais le temps presse car bientôt la mise en quarantaine devra être levée…

La relative banalité de l'intrigue n'empêche pas de l'action pendant tout le roman, et le ton est plutôt amusant. L'histoire et l'ambiance m'ont paru désuets, mais c'est probablement voulu. L'auteur entend restituer l'atmosphère des années 1920, mettant en scène quelques personnages célèbres de l'époque, dont le créateur de Sherlock Holmes. Il y parvient tellement bien qu'on a l'impression de lire un roman écrit il y a un siècle, d'où son aspect légèrement suranné.

Lecture 'so british' plutôt agréable malgré tout.

• 3.5/5
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En ce moment, j'enchaîne les cosy mystery : ici l'action se passe dans les années 20 à New-York. Dans un hôtel quatre étoiles, les stars de cinéma Douglas Fairbanks et Mary Pickford s'apprêtent à fêter le nouvel an. Dans cet hôtel on rencontrera également Dorothy Parker et Arthur Conan Doyle.
Au milieu de la soirée, une famille semble avoir attrapé la variole et l'hôtel est mis en quarantaine. Ce sera le début d'une nuit difficile pour nos héros.
Il s'agit d'une enquête autour de la mort d'une jeune starlette, starlette qui choque toute cette brillante société en prenant un bain de champagne (et qui ne ressortira pas de ce bain vivante) !
J'ai bien aimé toutes ces péripéties (parfois un peu clichés mais fait sur un rythme très enlevé : le cadavre disparaît, les héros manquent mourrir dans la chambre froide)
En bref de l'humour plus qu'une enquête policière….
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A travers cette lecture, j'ai retrouvé l'ambiance de la pièce de théâtre "Les voyageurs du crime" dans laquelle ce sont des auteurs célèbres qui mènent l'enquête. La lecture est distrayante mais pas transcendante et même parfois ennuyeuse, un peu trop plan-plan à mon goût.
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La belle évaporée, c'est Bibi Bibelot, starlette à succès de Broadway (en attendant la prochaine), visiblement en manque d'inspiration le jour où elle a dû se trouver un nom d'artiste, et accessoirement retrouvée morte dans une baignoire de champagne d'une suite cossue d'un grand hôtel mis sous quarantaine pour cause de variole (l'histoire se passe au temps de la Prohibition, quand seuls les pauvres étaient à l'eau), avant que son corps ne s'évapore tout simplement. Quarantaine oblige, c'est une fine équipe d'amis de la haute qui prend l'affaire en main. Bon ben autant te dire que ma motivation s'est évaporée aussi vite que le corps de la dame: le fait que l'auteur mette en scène des personnes ayant réellement existé (acteur, actrice, critique de théâtre, journaliste, poétesse, etc. du début 20e) allant jusqu'à inclure le célèbre Arthur Conan Doyle (cocasse, pour un roman d'enquête), était plus qu'alléchant. Malheureusement il ne creuse pas la manne et aurait tout aussi bien pu faire évoluer Pierre-Paul-Jacques sur le lieu du crime. Des tentatives d'humour, qui rendent les personnages hautains, dédaigneux et pas du tout attachants (le pompon allant à Woolcott qui, je l'espère pour ses contemporains, était moins pompeux et imbuvable dans la réalité), des conversations creuses et artificielles pour que le roman ait un nombre de pages acceptable et des fautes et des coquilles bien trop nombreuses à mon goût. Alors on lit pour connaître le fin mot, et puis on oublie aussi vite qu'après une cuite à l'alcool frelaté.
Lien : https://tsllangues.wordpress..
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Cache-cache à l'hôtel

Hôtel de l'Algonquin, New-York, la Prohibition. Dorothy Parker, Douglas Fairbanks, Woolcott, Benchley Robert, Frank Case, Bibi Bibelot, le Dr Hurst et le Dr Arthur Conan Doyle font partie des personnes bloquées dans l'hôtel en cette soirée du 31 décembre où un cas de variole a été diagnostiqué par le Dr Hurst et l'hôtel mis en quarantaine.

Malheureusement, Bibi Bibelot est retrouvée morte dans la baignoire remplie de champagne qui a participé à son cou d'éclat au beau milieu de la soirée de réveillon donnée par Douglas Fairbanks et sa femme.

Woollcott se pique de jouer les détectives pendant que Dorothy Parker qui ne le supporte pas va entraîner Robert Benchley et Arthur Conan Doyle dans sa propre enquête car tant que l'hôtel est sous quarantaine, l'assassin y est bloqué.

Voici 333 pages de péripéties loufoques, de dialogues enlevées, de portes qui claquent, de retournements de situation, de plaisir enjoué. Il ne faut pas y chercher un satire d'une époque, un portrait d'une société du spectacle ni une critique sociale. Il faut prendre ce livre pour ce qu'il est : un divertissement diablement réussi où on ne s'ennuie jamais sur les pas de Dorothy Parker qui écume les étages et les sous-sol de l'hôtel à la recherche du coupable.

On y croise un secrétaire particulier à la personnalité trouble, des bonnes soeurs sorties dont ne sais où, un collier qui joue les filles de l'air, un cadavre qui n'est pas en reste, une Dorothy Parker qui prend un plaisir non dissimulé à balancer les vannes les plus terribles les unes que les autres ou les phrases les plus assassines possibles à l'encontre du pauvre Woolcott, il est vrai un peu prétentieux par rapport à ses qualités avérées ou non de détective.

Construit en huis clos, ce roman est l'occasion pour J. J. Murphy de se concentrer sur le personnage de Dorothy Parker, la vraie héroïne de ses deux romans traduits à ce jour en France (voir ici le billet sur le premier tome des aventures de Dorothy Parker « le cercle des plumes assassines »), sans pour autant oublier les autres personnages sur le bord de la route. Les différents caractères, des personnages principaux aux seconds couteaux (la standardiste, le cuisinier, le directeur de l'hôtel, …) sont tous bien plantés, biens décrits, biens mis en scène.

On attend les dialogues avec impatience pour savourer quel bon mot Dorothy Parker va encore lancer à la face de son souffre-douleur favori en la personne de Woolcott.

On se retrouve dans cet hôtel coupé du monde immergé dans une atmosphère de début XIX° tout à fait charmante et on a l'impression d'y être, ce n'est pas rien.

Les portes claquent, les répliques fusent, les histoires s'entremêlent pour semer le doute auprès du lecteur. On se croirait en pleine pièce de boulevard, ce livre ne souffrirait nullement d'une mise en scène au théâtre plutôt qu'au cinéma…

Pris pour ce qu'il est, un roman divertissant, cette « affaire de la belle évaporée » est particulièrement réussie !

Lien : http://wp.me/p2X8E2-MB
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