L'affaire de la belle évaporée

Voici une enquête qui se déroule en huis-clos. Tous les ingrédients pour en faire une lecture agréable y sont.
J.J. Murphy nous plante un décor digne d'un roman d'Agatha Christie, un 31 décembre dans un hôtel, tous les protagonistes se retrouvent enfermés par une mise en quarantaine. L'auteur mêle l'humour à une enquête qui s'avère relativement complexe pour que vous ne trouviez pas le coupable si facilement.
Un mélange de personnages imaginaires et bien réels, un savant dosage qui fait monter la mayonnaise et donne au lecteur l'impression de se trouver au théâtre avec les acteurs qui évoluent devant lui, il tente alors de résoudre cette affaire de la belle évaporée en suivant les interrogatoires et péripéties des différents protagonistes.
Un roman qui m'a clairement mis du baume au coeur en me rappelant mes lecteurs de jeunesse, où l'enquêteur ne pouvait compter que sur son flaire, son esprit de déduction et quelque fois la chance pour résoudre une énigme.
Un roman qui se dévore et que je conseille également à tous les fans de Sherlock Holmes car les références y sont bien sûr nombreuses mais aussi de par la présence de son auteur dans le déroulé de cette enquête.
A lire sans modération avant ou pendant le réveillon du nouvel an ;-).


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Si les romans d'Agatha Christie et ceux sur Sherlock Holmes sont pour vous des petits trésors, n'hésitez plus devant ce livre : dévorez-le ! En pleine période de la Prohibition à New York, au sein d'un petit hôtel, un groupe d'intellectuels et de personnalités de leur époque (dont le célèbre Arthur Conan Doyle) se réunit pour échanger entre eux. Très rapidement pourtant, tout bascule ; non seulement un cas de variole pousse les clients de l'hôtel à demeurer en quarantaine, coupés du monde, mais on retrouve, dans les heures qui suivent, le corps d'une vedette de Broadway.
Le schéma du meurtre en huit clos a beau être un grand classique, c'est une petite bouffée de fraicheur qui s'échappe de ce livre ! L'action, les indices, l'humour sont délivrés tour à tour et on alterne entre rires et intérêts, autant à l'égard des personnages que de l'intrigue en général ! Un coup de coeur !

Envie d'un cosy mystery mêlant humour, enquête, Conan Doyle et Dorothy Parker ? Ne cherchez plus ! Vous tenez le bon roman. L'hôtel Algonquin est fermé pour cause de quarantaine en cette période de Nouvel An. Une sombre histoire de variole/varicelle. On se sait plus trop où est la vérité 😁 Ça commence bien 🙂. Mais voilà qu'en plus Bibi Bibelot fait le show en se pavanant dans l'hôtel aux yeux de tous. Désinvolture et attitude provoquante semblent être les maîtres-mots de la star de Broadway. Mais son sourire va vite s'effacer lorsqu'on va la retrouver morte dans sa baignoire de champagne. L'hôtel étant en quarantaine, son meurtrier ne peut être que l'une des personnes présentes. Dorothy et ses amis enquêteurs vont devoir faire le travail de la police, bloquée dehors pour cause de quarantaine. Dorothy a du flair mais la présence de Conan Doyle va rendre l'enquête encore plus savoureuse. Les enquêteurs vont chercher à se hisser au niveau du célèbre détective Holmes ce qui va entraîner pour le lecteur un drôle de manège, entre fausse-piste, disparition de corps, problème téléphonique et suspects évidents qui le seront de moins en moins. L'affaire de la belle évaporée est loin d'être encore résolue 🙂 . Une enquête qui prend le lecteur au jeu. Pas de portable, pas d'ordinateur. On pense, on réfléchit, on analyse et on déduit. Cette enquête bien menée de bout en bout est un petit plaisir de lecture pour se détendre et laisser couler le reste, ce reste qui peut bien attendre la fin du livre. Élémentaire 🕵️‍♂️ ! Mention spéciale à l'éditeur quant à la note de fin de livre. J'adore ! Un changement de papier de couverture qui propose de belles lectures. C'est tellement bien vu ! 👏 
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Vous pouvez lire L'affaire de la belle évaporée sans avoir lu le tome précédent : le cercle des plumes assassines. En effet, dès les premières pages, J.J. Murphy nous présente rapidement les divers protagonistes, et si vous ne les connaissiez pas déjà, alors vous en saurez plus sur chacun d'entre eux au cours du roman. Ainsi la présentation n'est-elle pas indigeste.

Dans le premier tome, le romancier William Faulkner faisait partie intégrante de l'intrigue. Cette fois, c'est un autre auteur, très célèbre, qui mène l'enquête avec Dorothy, Woolcott et Benchley : Sir Arthur Conan Doyle ! Car dans cette série de livres, il faut savoir que les héros ont bel et bien existé – l'intrigue est totalement fictive bien que basée sur des personnes et des lieux réels.
C'est le réveillon du nouvel an, et l'hôtel se retrouve en quarantaine. Qu'à cela ne tienne, cela n'empêchera personne de faire la fête ! Mais voilà, à minuit, alors que Dorothy s'apprête à jouer un mauvais tour à Woolcott, elle découvre le corps sans vie de la jeune starlette Bibi Bibelot, dans un bain de champagne… A partir de ce moment-là, un véritable jeu du chat et de la souris va se mettre en place entre les divers protagonistes, et ce bien malgré eux : sans cesse à courir les uns après les autres pour les interroger, pour chercher du réconfort, etc., il s'avère difficile de tomber sur la personne souhaitée.
Au fil des pages, le nombre des suspects augmentent, diminue parfois pour mieux croître par la suite. le mystère s'épaissit et la réflexion laisse parfois place à un peu d'action, donnant ainsi un bon rythme à l'intrigue, d'autant plus qu'on suit plusieurs protagonistes, et non pas uniquement Dorothy Parker.
J.J. Murphy nous replonge merveilleusement bien dans les années 20's, comme il le faisait déjà dans son précédent roman : suffisamment de descriptions pour nous représenter les lieux, les individus, mais elles ne sont pas trop présentes non plus pour ne pas étouffer le lecteur. Ajoutez à cela une plume efficace, des jeux de mots sympathiques, et le tour est joué !

Avec L'affaire de la belle évaporée, nous nous retrouvons dans un huis-clos palpitant, auquel on ajoute une forte dose d'humour, un zeste d'action, un nuage de prohibition (New-York, les années 1920), on saupoudre de réalité et on mélange le tout pour obtenir une fiction policière des plus divertissantes !
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J.J.Murphy met en scène des personnages inspirés de l'Histoire culturelle des Etats-Unis des années 20, transformant la célèbre critique Dorothy Parker et ses acolytes en apprentis enquêteurs pleins de gouaille et de verve. Dorothy, Benchley, Woolcott... tous étaient membres de ce qu'on appelait alors la table ronde de l'Algonquin Hotel. Derrière ce nom fantaisiste, il s'agissait en fait du plus fin des cercles littéraires, qui se réunissait autour de soirées à retailler la bavette de l'univers des critiques livresques et à s'amuser de quelques bons mots d'esprits. J.J.Murphy s'approprie à merveille cette atmosphère, égrainant sa chasse à l'assassin de jeux de mots et contrepèteries chers aux cercles d'auteurs surréalistes. La subtilité du verbe garde par ailleurs son mordant d'origine, grâce à une traduction fignolée comme il se doit.

Dans cette ambiance à la fois intelligente et pétillante, on se régale d'une reconstitution historique plus vraie que nature des années 1920 et de la vie mondaine (ou de bohème?) telle que menée dans un grand hôtel de l'époque. Entre champagne et paillettes, on croise avec excitation un florilège de célébrités : Conan Doyle (qui a bel et bien fait une tournée aux Etats-Unis pendant cette décennie), le comédien Douglas Fairbanks, ou encore l'actrice Mary Pickford. Dorothy, héroïne de cette série, rend un superbe hommage à son modèle véritable : émancipée, franche, fine comme une lame de rasoir et parfois aussi délicieusement sarcastique qu'elle peut se montrer tendre, on tient là une nouvelle détective on ne peut plus charismatique!

N'oublions pas de parler de l'intrigue policière qui, dans cet écrin tout en ambiance et en humour, est loin d'être négligée. Même si c'est un tout qui contribue à la réussite de cet ouvrage (et qu'on adore voir les investigations de notre joyeuse troupe entrecoupées de passages cocasses à mourir de rire), J.J. Murphy nous a concocté un meurtre presque parfait qui fait honneur à la grande tradition du whodunit! Les admirateurs du genre seront conquis.

En bref: Un huis clos policier classieux dans le contexte tonitruant des années folles, et des personnages mi-romancés, mi-historiques, hauts en couleurs. Un whodunit irrévérencieux et savoureux qui trouve l'équilibre parfait entre pastiche et hommage. Champagne!
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Je n'ai qu'une chose à vous dire : si vous ne connaissez pas encore ce polar, foncez pour vous le procurer de toute urgence !


C'est un polar coup de coeur pour moi ! La plume de l'auteur est incroyablement belle et addictive ! Je me suis vite laissée happer par cette histoire, par cette plume belle, fluide, drôle, fraîche et moderne dans un monde de vieux ! Et oui, ici on fait un agréable bond dans le passé.


Nous sommes dans les années vingt, le 31 décembre, la neige a recouvert la ville d'une belle robe blanche ; les moyens de communication sont H. S. Dorothy Parker et ses acolytes fêtent la nouvelle année dans un hôtel qui sera placé en quarantaine. Pour couronner le tout, la star Bibi Bibelot est retrouvée morte. Pas de témoins mais beaucoup de suspects, ce qui va rendre cette histoire des plus captivantes !


Dorothy va mener l'enquête avec l'aide de ses comparses et de Sir Conan Doyle s'il vous plaît ! Rien que ça ! On va suivre avec un grand plaisir l'enquête assez rocambolesque de ses apprentis détectives. Les réparties de Dorothy sont souvent cinglantes et tellement drôle à la fois que ça ajoute un cachet supplémentaire à ce polar.


On suit l'enquête, on décortique les indices, on a peur avec et pour les personnages, ont vit l'enquête comme si nous étions dans cet hôtel, avec eux.


Les évènements s'enchaînent les uns à la suite des autres sans gêner la lecture ! Pas de temps-mort pour le lecteur, J. J. Murphy joue avec nous comme elle joue avec ses enquêteurs de chocs ! Si il est question de meurtre, il est aussi question d'humour ! L'auteur a le chic pour nous faire rire, on rigole et on aime ça !


C'est une lecture que je vous recommande chaudement. Ce roman est un véritable coup de coeur pour moi. Si vous aimez les polar, la fiction, rire et vous laissez emporter par la plume de l'auteur, "L'affaire de la Belle évaporée" est fait pour vous !


Il semblerait que cet opus soit le second roman de l'auteur. Je vais me procurer son premier roman car j'aime beaucoup le style et la plume de l'auteur !


Un petit mot sur la première de couverture, elle est tout simplement splendide, je l'adore ; à elle seule elle représente tout et rien à la fois, c'est du grand art !



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Un excellentissime polar

Je suis ravie de vous retrouver aujourd'hui pour vous parler d'un gros coup de coeur auquel je ne m'attendais pas du tout : un polar à l'époque de la prohibition. Moi qui n'aime pas les polars "historiques" celui-là m'a tapé dans l'oeil pour sa couverture et son résumé même si je dois avouer que je n'en attendais pas grand-chose !

Un roman que j'ai mis du temps à lire, mais qui m'a permis d'en savourer toutes les pages, un polar à l'époque de la prohibition. L'auteur nous sert sur un plateau d'argent une intrigue réalisée tout en finesse et en originalité tel un met délicat à déguster lentement. J'ai vraiment eu du mal à quitter cet univers si atypique, c'est rare qu'un roman me fasse autant d'effet : je me suis cru dans cet hôtel avec ses personnages, je me suis cru aux côtés de Dorothy lors de son "enquête". Je réfléchissais à leurs côtés. C'était bon, très bon. J'ai même eu mal pour elle à la fin, je n'ai pu m'empêcher de m'écrier "oh non, c'est pas vrai !". Tout ça me fait dire que c'est un excellent roman et plus encore c'est un coup de coeur.

Beaucoup d'esprit et d'humour

C'est un livre qui a tout pour lui. L'humour, en effet, l'auteur dissémine subrepticement des touches de drôlerie ici et là, le lecteur a tantôt le sourire aux lèvres tantôt il reprend son sérieux car il doit assimiler les indices qu'il reçoit. Oui, parce que c'est également une intrigue intelligente, j'ai adoré le fait que l'auteur pousse son lecteur à accompagner les personnages dans leurs investigations et j'ai aimé plus encore le fait que les enquêteurs ne soient en réalité pas du tout de la police... Une journaliste et poétesse aidée du célèbre auteur de Sherlock Holmes...
L'intrigue fut riche en rebondissements, je ne me suis ennuyée à aucun moment, je crois que je n'ai vraiment rien à reprocher à ce roman que j'ai trouvé en tout point de vue parfait !

Je suis tombée également sous le charme des personnages de ce roman, tous pour être exacte. J'ai adoré celui de Woolcott mesquin à souhait, mais à mourir de rire ! J'ai espéré devant la relation de Benchley et Dorothy, j'ai réfléchi aux suspects avec Dorothy et Doyle. Bref, je me suis plu dans ce roman.
Apparemment c'est le deuxième roman d'une série de cet auteur, je vais donc très rapidement me procurer le premier, car j'ai accroché au style et à la plume de l'auteur et que je suis déjà en manque...

Ah, et que dire du déroulement final ? Je l'ai adoré même si elle m'a fait mal au coeur malgré tout, que voulez-vous on ne se refait pas !
J'ai apprécié que l'auteur indique à la fin ce qui était romancé et ce qui ne l'était pas, c'était une vraie bonne idée, et c'est toujours ça de pris pour la culture générale, n'est-ce pas ?

En résumé,

Un polar à ne manquer sous aucun prétexte pour les amateurs du genre !
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Écrire un roman en huis clos m'a toujours paru être un exercice littéraire difficile. L'auteur doit donner vie à des personnages charismatiques, complémentaires et différents à la fois, qui gardent toujours une petite part de mystère.
J.J Murphy s'en sort admirablement ici, avec en plus une bonne dose d'humour.


Mais laissé moi d'abord vous planter le décor. Nous sommes un trente et un décembre à New York dans les années vingt, la neige a recouvert la ville de son manteau blanc, les routes et les communications sont bloquées. À l'hôtel Algonquin, la fête bat son plein quand une mise en quarantaine est décrétée. le réveillon aurait très bien pu se dérouler sans encombre, sauf que la starlette du moment Bibi Bibelot va être retrouvée morte. Les témoins manquent contrairement aux suspects qui eux sont nombreux. Dorothy Parker, en compagnie de son ami Benchley, de Woollcott un homme quelque peu farfelu et de Sir Conan Doyle.



En tant que lecteur, nous suivons avec grand plaisir l'enquête plutôt rocambolesque de ses détectives amateurs. Nous rions en découvrant les réparties souvent assassines, mais en même temps si drôles de cette chère Dorothy. Nous épluchons les indices, tremblons (au sens propre comme au figuré) avec les personnages, vivons le déroulement de l'enquête comme si nous étions aussi dans cet hôtel.


Même si Dorothy est pour moi le personnage phare de ce roman, les autres ne sont pas en reste. Bien au contraire, chacun a son rôle à jouer et apporte sa petite touche, sa petite pierre à l'édifice.
Benchley par exemple m'a souvent fait sourire. Il a lui aussi une très bonne répartie, mais en plus il va en voir de toutes les couleurs à travers les nombreux étages de cet hôtel. de plus, je dois avouer, jusqu'au bout je me suis interrogée sur sa relation avec cette chère Dorothy. Woollcott, c'est un peu le boulet de l'histoire. Il croit tout diriger, mais au final il ne comprend rien à rien et a toujours un train de retard!! Et puis, nous avons Sir Conan Doyle. J'avoue l'avoir trouvé assez effacé dans ce livre et j'en ai été un peu déçue. Pourtant, je pense que cet élément était voulu, dans le but de bien insister sur la différence entre l'auteur et son personnage. Car oui, Sir Conan Doyle est l'opposé de Sherlock Holmes.


Avides de connaitre l'identité du meurtrier et d'obtenir les réponses aux différents mystères qui se dessinent à chaque tournée de pages, nous suivons les péripéties de cette bande de personnages hétéroclites et arrivons au dénouement sans même avoir vu le temps passer. Un dénouement assez surprenant un meurtrier auquel je ne m'attendais pas.
Ce roman renferme beaucoup d'action, l'auteur a parsemé son enquête de nombreuses petites scènes que je qualifierai de mouvementées et qui apportent beaucoup de dynamisme au livre.


Enfin, j'ajouterai pour finir que l'auteur réussit à nous faire ressentir cette ambiance si particulière des années vingt. Entre les tenues, le show-biz, mais aussi l'essor de la technologie, c'est comme si nous y étions.


Alors si comme moi vous êtes ou étiez une fan d'Agathie Christie ou de Sherlock Holmes, n'hésitez pas vous aimerez ce roman. Et même si vous ne l'étiez pas, nul doute que vous passerez tout de même un très bon moment de lecture!!!


En bref, à découvrir.


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