Miss Dumplin

Une histoire engagée et à l'humour omniprésent.
Commençons par observer l'intrigue ; on suit donc la vie de Willowdean, vivant dans une petite ville du Texas. Elle tente de trouver la confiance en elle qu'il lui manque tout en affrontant les remarques incessantes de sa mère, ancienne "Miss Teen Blue Bonnet". Elle apprend aussi les aléas de l'amitié pendant une période de la vie déterminante et formatrice de différents individus. Malheureusement, malgré tous les messages importants transmis par ce livre, je n'ai pas réussi à apprécier ma lecture et à entrer complètement dans le récit.
Les personnages sont assez nombreux mais ils favorisent l'histoire en lui apportant plusieurs points de vue et comportements vis-à-vis de notre protagoniste. Quant à cette dernière, on ne peut que souligner son esprit de battante qui ne faillit presque jamais. Cependant, encore une fois, un manque s'est manifesté sur son caractère et ses actions. Dans un premier temps, on découvre une jeune fille sûre d'elle, mais qui perd toute confiance en elle face à l'opinion des autres. Ensuite, je dois avouer que je l'ai trouvée relativement prétentieuse et non à l'écoute des autres, du moins, au début. Par conséquent, je n'ai pas réussi à m'attacher à sa personne et cela a quelque peu altéré mon appréciation du roman.
Pour finir, pour parler de la plume de l'autrice, je tiens à préciser qu'elle non plus ne m'a pas emportée dans le récit (ce qui est très subjectif).
Alors, si vous cherchez un contemporain assez accessible, n'hésitez pas à lire ce roman, mais sans grandes attentes !

J'ai voulu lire ce livre après avoir vu le film sur Netflix, film que j'ai beaucoup aimé (et qui m'a fait découvrir Dolly Parton que je ne connaissais pas du tout).
J'ai bien aimé ce livre mais, pour une fois, j'ai préféré l'adaptation filmique.

J'ai préféré le film notamment grâce aux drag-queens qui y ont un rôle et une place bien plus importants. Dans le livre, il ne s'agit que d'un court passage.

Par ailleurs, Will est évidemment plus nuancée dans le livre mais j'ai trouvé qu'elle en devenait moins sympathique à force de l'entendre se moquer des ses nouvelles copines.

Pour autant, j'ai passé un bon moment de lecture et je pense que pour les ados, c'est un très bon livre. (si j'avais encore 15 ans, j'aurais peut-être mis 4 étoiles!)

Le message important ici est que ton corps n'est pas ton ennemi, quelle que soit sa taille, ses défauts, ses qualités...et surtout, il ne doit pas t'empêcher de faire ce que tu rêves de faire. Bref, que du positif.

L'histoire d'amitié et le deuil de Willowdean m'ont également touchés et permet d'offrir un cadre intéressant à ce récit de concours de beauté.

En bref, vous pouvez lire Miss Dumplin sans attendre si vous aimez la littérature adulescente, si vous aimez les histoires d'amitiés et d'acceptation de soi et si vous ne craignez pas les histoires un peu longuettes.

Le concept est très intéressant mais le traitement laisse un peu a désirer selon moi. J'ai apprécié le point de vue d'une adolescente grosse et mal dans sa peau qui paradoxalement essaie de s'assumer mais je pense que l'auteure aurait pu creuser un peu plus. Les volte-faces du personnage principal sont parfois difficiles à comprendre et c'est dommage. Une bonne lecture malgré tout

Miss Dumplin, un livre qui a connu apparemment un grand succès mais qui pour ma part me laisse un sentiment mitigé malgré une lecture qui n'a pas été déplaisante. Pourquoi ce paradoxe? Tout d'abord parce que le personnage de Willowdean ne m'a pas convaincu. Pourquoi se mettre "à douter" seulement parce qu'un beau garçon s'intéresse à elle alors que jusqu'à présent elle semblait sentir bien dans sa peau et ne pas donner tant d'importance au regard des autres? D'accord à cet âge là les adolescents peuvent se montrer particulièrement méchants et cruels, et on pourrait comprendre ses réticences à "s'afficher" avec Bo. Mais j'ai trouvé que cela manquait d'un petit quelque chose, que là c'était un peu cliché. Et puis le concours, est-ce vraiment pour se prouver quelque chose à elle ou bien pour sa tante? A de nombreux moments les personnages secondaires étaient plus intéressants. Les réflexions sur le surpoids, l'acceptation de soi et des autres, les limites que l'on impose à soi même à cause de ce qu'on pense que les autres vont/pourraient dire sont intéressantes mais me semblent un peu superficielles.
L'idée de départ était sympathique mais le traitement n'a pas été véritablement à la hauteur. Cela aurait pu être plus approfondi. J'ai cru au début que peut être la traduction en était la cause, mais une discussion sur le livre avec quelqu'un l'ayant lu en anglais a conforté mon avis mitigé.

Miss Dumplin est un roman qui me fait envie depuis sa sortie donc imaginez ma joie quand j'ai vu le fameux bouquin dans ma librairie ! Aussi tôt acheté… Aussi tôt lu. J'ai littéralement dévoré ce livre.

Le surpoids à l'adolescence, les moqueries et le manque de confiance en soi sont des thèmes qui me touchent beaucoup et c'est toujours un plaisir de voir ces sujets exploités dans un roman.

A travers Miss Dumplin, Julie Murphy nous raconte les aventures de Willowdean, lycéenne en surpoids travaillant dans un fast food, au caractère fort qui malgré tout cache un grand manque de confiance en elle. Poussée à bout suite à de nombreuses moqueries et un manque flagrant de soutien, Willowdean s'inscrit à un concours de beauté au beau milieu d'un groupe de filles aux jeans taille 34.

Mes attentes étaient assez grandes pour ce roman et disons que le contrat est à moitié rempli. Je m'explique :

Willowdean est un personnage très attachant, très drôle, qui malgré tout se moque de l'avis des autres. C'est le genre de comportement qu'on devrait tous adopter et le bouquin retransmet très bien ce message. J'ai aimé qu'on mette en lumière son caractère courageux et son côté un petit peu « je m'en fous de tout ».

D'ailleurs le roman ne traite pas seulement le cas des personnes obèses ou en surpoids. Il prône idéalement la diversité et l'acceptation de soi en incluant dans l'histoire d'autres personnages qui ont du mal à s'assumer et qui cherche à s'affirmer au travers du concours de beauté. Sachant que ce livre est destiné à un public jeune, je trouve le message de ce roman encore plus pertinent. Je parle d'un public jeune car l'écriture est très simple et très fluide. La lecture reste très agréable, cependant, pour une fille de 19 ans, par exemple. (oui, oui, c'est moi)

J'ai apprécié ma lecture pendant une bonne partie du livre mais malheureusement la fin de l'histoire est beaucoup trop rapide, beaucoup trop « facile » à mon goût. L'auteure aurait pu exploiter le sujet avec un peu plus de profondeur. C'est vraiment ce qui a manqué pour moi avec Miss Dumplin. Petit point noir pour ce roman car malgré le message transmis et ce sujet un peu « outsider » pour un roman jeunesse/YA et bien on retombe dans le cliché typique. Donc une petite pointe de déception pour la fin de ma lecture. Je vous laisse découvrir ça et me dire ce que vous en pensez !

En bref : Malgré la petite déception de la fin, Miss Dumplin mérite d'être lu ne serait ce que pour son message très pertinent pour les plus jeunes mais aussi les grands.


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Mon avis : Merci beaucoup à Michel Lafon et Livraddict de m'avoir permis de découvrir ce livre qui a tant fait parler de lui. Je note une fois de plus que les livres qui font pleurer, trembler ou rire la blogosphère ne sont pas forcément ceux qui vont me plaire. Pourtant avec Miss Dumplin tout était réuni : un thème profond que je connais depuis plusieurs années, un angle de vue somme toute original et un petit côté décalé. Et pourtant, "ça ne l'a pas fait".

Willodean approche de la fin de l'adolescence. Elle est ronde et ça lui est égal. Elle a grandi dans une famille brinquebalante, entre femmes : sa mère, sa tante et elle-même. Si on rajoute sa meilleure amie à l'équation ça fait aucun homme, pas une once de testostérone. Un malheur a pourtant fait bouger l'équilibre précaire de cette famille matriarcale. La tante bien aimée de Willow, la soeur de sa mère est décédée, à cause de son surpoids et des maladies qu'il entraîne.Willow éprouve encore un chagrin qu'elle cache comme elle le peut. Elle était beaucoup plus proche de sa tante que de sa mère.

En effet, si Willow a appris à s'aimer telle qu'elle est c'est grâce à sa tante qui faisait tout rayonner et ne voulait la priver de rien. La mère de Willow est son exact opposé puisqu'elle a aussi souffert de surpoids mais a réussi à maigrir et à gagner le concours local de beauté. Autant dire que la vision de la vie de la mère et de la fille sont diamétralement opposées. Mais les certitudes de Willow commencent à s'effriter lorsqu'un de ses collègues manifeste un intérêt sérieux pour elle et qu'elle décide qu'elle participera au concours que sa mère organise depuis toutes ces années.

Et là vous allez me dire "mais dis donc, il a l'air vraiment bien ton livre" ! Et il est bien dans le sens où il montre que le surpoids n'empêche pas l'estime de soi, que bien souvent les autres nous renvoient des images déformées et également parce que les autres peuvent aussi nous renvoyer des images de soi encore plus belles. Il dénonce les dérives des canons prédéfinis de la beauté, la cruauté des adolescents et également des adultes. Il narre pendant quelques pages la peur du corps de l'autre qui n'est le reflet que de sa propre peur, les décisions malheureuses qui en découlent, Mais pour moi, tout ceci est bien lisse.

Le surpoids ou l'obésité, (degrés différents mais peu importe dans ce cas précis), est un fléau qui commence de plus en plus tôt et qui tue. Bien sûr que la première gêne c'est le regard de l'autre, bien que l'on soit souvent son pire ennemi. L'auteure a voulu, à bon escient, je pense, montrer que l'adolescence est déjà compliquée alors si on rajoute des accrocs à cette période de changements elle peut devenir un enfer. Pourtant, à aucun moment, je n'ai entendu parler des douleurs articulaires, lombaires, des souffrances psychiques de la torture pour repousser une irrépressible envie de manger, la frustration de ne pouvoir porter LE vêtement que l'on veut, la haine de soi...etc

Non Willow ne ressent ou ne parle pas de tout ça et c'est un parti pris que je respecte puisque le propos était plus de dire que l'adolescence et l'amour sont de toute façon compliqués; Mais à mes yeux, il ne reflète pas le quotidien d'une adolescente de 17 ans qui a au moins 20 kg à perdre. Bien sûr qu'il faut prôner l'acceptation de la différence mais faudrait-il d'abord l'expliquer. Willow a dépassé un stade qui est primordial : vivre avec et assumer. Pourtant, elle cache son corps dénudé, elle pleure en entendant sa mère regretter qu'elle ne soit pas mince, elle rejette une relation amoureuse... Il y'a donc encore bien des étapes. Et je crois que c'est mon vrai reproche, finalement le problème de surpoids n'est que survolé. Les seuls passages vraiment touchants sont pour moi ceux entre Willow et sa tante ou bien l'entrain qu'a Willow lorsque d'autres jeunes filles la suivent dans ce concours dit "pas pour elles".

C'est un avis encore plus personnel que d'habitude, n'hésitez pas à commenter car j'ai pris beaucoup de temps avant de rédiger cette chronique qui sera encore plus subjective que je peux l'être par essence.

PS : L'auteure ne dit jamais le poids exact de Willow car elle ne veut pas elle-même définir le surpoids. C'est louable toutefois si je ne mets pas d'échelle dans la souffrance, les efforts pour perdre entre 10 et 100 kg, je vais mettre une vraie échelle sur les différences en terme de conséquences.
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Donc, Bo "porte un peu trop bien son nom". Je vous l'avoue franchement : en lisant ça, j'ai eu peur que ça parte en vrille directement. Ouf, on y échappe, malgré quelques bémols en ce qui me concerne.

Dumplin, Boulette en français, c'est le surnom donné à Willowdean (Will, pour les intimes) par sa mère. Sympa. D'autant plus quand on sait que la mère en question est la présidente-organisatrice-grand-manitou du concours de beauté Junior de Clover City (ce nom...), qu'elle a elle-même remporté avant la naissance de sa fille, après avoir perdu quelques dizaines de kilos. Elle est encore plus sympa que ça, la mère, quand elle lui passe en douce des émissions de télé-réalité dans lesquelles une coach tente de faire maigrir une pauvre fille enrobée ou quand elle compte en cachette les chips restant dans l'armoire.

Ne nous leurrons pas, c'est US et clichés à mort. Les p'tites jeunettes minces comme des lianes, sportives, saines et dont on imagine les longs cheveux blonds et lisses cascadant dans leur dos pendant qu'elles vous lancent un sourire hypocrite mais ultra-brite. La petite ville de l'Amérique profonde qui vit 6 mois par an pour le concours de beauté junior. Ces dames du jury, ces "ma chérie!", les tables rondes avec des nappes bien repassées et des fleurs en crépon en décoration. Les élèves qui ont pratiquement tous leur voiture pour se rendre en cours dès leurs 16 ans (et qui bossent dans un fast-food le week-end). La moche acariâtre, la grosse-sympa-qui-a-quand-même-un-joli-visage-en-fait, le petit ami exemplaire, le mec pénible qui se croit drôle, le sportif, et une petite louche de jalousie.

Bref, y a des clichés et le tout est plus ou moins prévisible.

Oui, mais.

Mais ça fonctionne pas mal, finalement.
Ça fonctionne pas mal, parce que ça fait plaisir de voir Boulette, pardon, Will s'assumer ainsi. Elle est touchante, dans sa confiance en elle qui se fissure peu à peu, dans ses doutes, dans ses rapports avec sa mère et, surtout, avec son corps. Ce corps qu'elle pensait accepter, ne serait-ce que parce qu'il fallait bien faire avec, mais qui finit par lui poser problème dès lors qu'il devient un corps "en relation", qui peut être regardé et touché. Elle est rafraîchissante, aussi, avec sa langue bien pendue et sa passion pour Dolly Parton qui lui donne un petit côté décalé. J'ai par contre moins adhéré à la dispute entre Will et sa meilleure amie, dont j'ai trouvé qu'elle manquait un peu de naturel.
Ça fonctionne pas mal, parce que même si c'est un peu facile (il faut quand même admettre qu'elles n'en ch*ent pas autant qu'on pourrait le croire, les 4 mousquetaires du concours), il se dégage de ces pages une belle énergie qui fait plaisir et qui offre un bon moment de détente. Bref, Miss Dumplin, c'est un roman feel good pour les vacances (ce fut ma lecture post-remise de travail de fin d'études, c'est pas les vacances, mais ça y ressemble).

Une adaptation par Disney est apparemment en projet, ce qui n'est pas vraiment une surprise à la lecture.

Pas un coup de coeur, donc, mais un bon roman jeunesse, qui multiplie, en filigrane, les thèmes touchant les ados, au premier rang desquels figure bien sûr l'acceptation de soi. Mention spéciale pour la couverture, dont j'ai vraiment aimé le rendu et le toucher.
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Willowdean est au lycée, amie avec Ellen, vit avec sa mère célibataire, porte le deuil de sa tante Lucy décédée quelques mois plus tôt et ronde, ce qu'elle assume plutôt bien. Pendant l'été, elle travaille dans un fast food et rencontre Bo, qui est évidemment très beau garçon. Il craque pour elle, mais après quelques baisers en cachette, elle se sent incapable d'assumer à la fois ses rondeurs et d'être sa petite amie. Quelques mois plus tard, elle s'inscrit par défi au concours de beauté qu'avait gagné sa mère. Entraînant avec elle trois autres filles qui n'ont pas l'habitude de défiler sur les podiums, elle veut prouver à tous qu'elles ont le droit d'être belles, drôles et intelligentes, même si leur apparence physique est décriée.

De prime abord, j'ai cru qu'il s'agissait d'un roman adulte, mais c'est clairement de la jeunesse, il va même être adapté par Disney ! L'histoire est sympathique, les personnages attachants, même si j'aurais peut-être aimé en savoir plus sur les trois autres filles. Miss Dumplin, alias Boulette, alias Willowdean est un personnage agréable, même si par moment, au milieu du roman on a envie de la secouer pour qu'elle se bouge un peu !

En revanche, le roman n'est pas dénué de clichés et de détails attendus, entre autre : le triangle amoureux, la dispute avec la meilleure amie, etc. de plus, on a l'impression avec ce genre de roman que toutes les filles de 16 ans s'acceptent comme elles sont peu importe leur physique ; qu'on peut trouver n'importe quel travail en claquant des doigts ; que même les filles qui se pensent indignes d'amour ont au moins deux magnifiques garçons qui leur courent après !

Néanmoins c'est un roman qui se lit bien, qui est agréable, sans prise de tête et c'est parfois bien agréable. Alors encore ado ou non, chacun pourra se retrouver dans les valeurs prôner : confiance en soi, acceptation de soi, tolérance, etc. Autre petit défaut tant que j'y pense, la couverture est minimaliste et très jolie, mais aussi fort salissante, la matière est un peu bizarre et elle garde toutes les traces de doigts !

Mis à part ce détail, est-ce que vous êtes tentés de retourner dans vos années lycées et de vous inscrire à un concours de miss ?
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Willowdean a 16 ans et elle est ronde. Elle habite à Clover City, une petite ville du Texas dont l'événement le plus populaire est le concours annuel de beauté (concours présidé par sa mère, ex-miss encore très svelte). Sa tante décédée récemment, Will se retrouve seule avec sa mère et son obsession de la ligne que Will n'a pas. Ce même été elle découvre les prémices de l'amour avec Bo, un garçon de son âge avec qui elle travaille. Sauf que sans le montrer, elle souffre des mauvaises langues et du qu'en dira-t-on. Alors, par défi, elle décide de s'inscrire à ce concours de beauté et entraine avec elle d'autres filles hors-du-commun.

Dans ses remerciements, l'auteur félicite les graphistes pour le design de la couverture et pour «l'avoir rendue si agréable au toucher». C'est le premier contact avec le lecteur et je souris car c'est la première remarque que je me suis faite : la couverture est noire avec en son centre une femme ronde en robe de soirée rouge, entièrement mate à l'exception de la silhouette qui est en vernis sélectif (c'est-à-dire qu'il y a du vernis uniquement sur la silhouette, le reste étant mat, celle-ci ressort visuellement et paraît douce au toucher). D'un premier abord ce roman est donc très attirant.
Ensuite l'histoire de Will est prenante. Elle qui n'a jamais connu son père habitait depuis toujours avec sa mère et sa tante, deux soeurs pourtant si différentes l'une de l'autre : sa mère ex-grosse devenue miss et depuis faisant très attention à conserver son corps filiforme, sa tante ayant toujours été grosse pesant plus de 200kgs sur la fin. Will est ronde certes mais jusqu'à présent elle l'assumait, ou presque. Mais voilà qu'en grandissant elle vit mal le regard des autres et leurs remarques acerbes. Avec Bo son coeur chavire et elle se sent bien tant qu'ils restent discrets. Mais le jour où leur relation pourrait devenir officielle, Will panique et met un terme à leur relation. Car, si en privé tout est possible, il lui est extrêmement difficile d'assumer en public. Et plus le temps passe, plus elle se demande pour quelle raison elle s'est inscrite à ce concours, et pour prouver quoi au juste ? Son quotidien vacille, elle perd ses repères… Réussira-t-elle à tenir le cap ?
Entre culpabilité personnelle et solidarité amicale, Miss Dumplin (dont la traduction est «boulette») est un roman simple et tendre qui donne un autre regard sur l'adolescence et le mal-être de chaque individu. Car si le principal problème de Will est qu'elle est ronde, elle s'aperçoit que ceux qui ne sont pas gros ont d'autres problèmes. A cet âge, les jeunes ne sont pas tendres entre eux. Toute vérité est-elle bonne à dire ? Faudrait-il y mettre les formes ? Comment gagner confiance en soi ? Avec l'aide de qui, ses parents, ses amis ? Ceux sur qui l'on peut compter finalement, quels qu'ils soient, pour nous aider à nous assumer.
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J'ai repéré ce roman il y a longtemps alors j'ai sauté sur l'occasion de m'y attarder. Il faut dire que la couverture est très belle et j'avais envie d'une lecture « feel good ».

L'histoire nous est racontée par Willowdean. Will est selon ses propres termes, grosse, et objectivement, c'est vrai qu'elle l'est. Mais elle possède une assurance qui fait qu'elle se moque du regard des autres. On la prend comme elle est et puis c'est tout.

Et puis, elle tombe amoureuse. Bo est le mec parfait. Il fait honneur à son prénom, il est gentil, il lui donne des papillons dans le ventre… C'est là que tout déraille et que Will dévoile ce qui se cache sous sa façade car toutes ses insécurités font surface. Au lieu de se sentir belle, voilà qu'elle commence à complexer sur ses bourrelets, à se demander ce que Bo lui trouve. Qui n'a pas ressenti cela?

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