Miss Dumplin

Je vous conseille ce roman, peu importe votre âge. Vous allez passer un incroyable moment à Clover City. Je suis encore nostalgique d'avoir fini ce livre, mais j'ai été contente d'apprendre qu'un film est en préparation ! J'ai hâte de voir ça en tout cas.
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Willowdean a 16 ans et elle est bien en chair. Et alors? Ca ne lui a jamais posé problème pas même en prenant en compte le fait que sa mère préside le concours de Miss Lupin Junior, un célèbre et pittoresque concours de beauté mettant en scène des participantes de l'âge de Will, toutes plus fines les unes que les autres. Lorsque pour la première fois de sa vie Will se rend compte qu'elle commence à plaire aux garçons, sa confiance en elle commence à vaciller. Afin de se prouver que son poids n'entache en rien sa valeur, elle va s'inscrire au concours de beauté.

Miss Dumplin est un formidable livre qui véhicule de beaux messages: l'acceptation de soi et la tolérance. Ce roman s'adresse aux jeunes sans pour autant être enfantin. C'est en effet souvent à l'adolescence qu'on pose un regard dépréciateur sur son propre corps et que l'on se voit de manière disproportionnée. Je n'ai jamais été enrobée mais quand j'étais plus jeune, allez savoir pourquoi, je me voyais énorme. Je ne connais personne qui puisse clamer haut et fort "j'apprécie l'intégralité de mon corps". Si ce n'est pas le haut, si ce n'est pas le bas, ce sera d'autres petits détails comme le nez, les cheveux ou autre chose qui ne nous plairont pas. Ce qu'illustre à merveille ce livre, c'est qu'il est nécessaire de relativiser. Personne n'est parfait, chaque physique, quel qu'il soit plaira à quelqu'un d'autant que si nous nous ressemblions tous, la vie serait monotone.

Will a toujours réussi à assez bien accepter ses kilos en trop en dépit d'une mère filiforme qui cumule les régimes et d'une meilleure amie au physique avantageux. Ca ne m'a pas empêché de me sentir agacée par le fait qu'on lui renvoie constamment son poids à la figure, que ce soit par le surnom que lui donne sa mère (dumplin qui se traduit par boulette) ou par les réflexions et les regards des uns et des autres. Elle m'a d'ailleurs fait de la peine car au moment où elle se rapproche de Bo, elle va commencer à perdre confiance en elle et à douter. Elle va donc entrainer dans son sillage d'autres filles qui comme elle, sont un peu les laissées pour contre de son école et ensemble, elles vont s'assumer pleinement en montrant au plus grand nombre qu'elles existent et qu'elles ne changeront pas pour plaire aux autres ou se conformer aux diktats de la société. Will est un personnage qui m'a énormément plu, mélange de courage et de fragilité, elle a vraiment su me marquer durablement.

Alors oui, bien entendu par certains aspects le livre s'avère très prévisible mais ce n'est pas quelque chose qui m'a dérangé. D'ailleurs, là où j'ai été étonnée, c'est que je pensais que l'histoire allait plus tourner autour du concours mais ce dernier intervient plutôt dans la seconde partie de l'histoire. le roman s'attache plus principalement aux problèmes liés à l'adolescence comme l'amitié, la déception, l'amour, les relations mères/filles mais aborde également des sujets beaucoup plus profonds comme le deuil et la confiance en soi.

En résumé, Miss Dumplin est un roman contemporain pour la jeunesse relativement complet puisqu'il aborde des thèmes forts tout en véhiculant des messages très positifs. J'ai ressenti un petit coup de coeur pour cette histoire touchante qui m'a marqué et pour Will qui a su m'émouvoir grâce à sa superbe personnalité et son franc parler.
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Willowdean a 16 ans et elle est ronde. Elle habite à Clover City, une petite ville du Texas dont l'événement le plus populaire est le concours annuel de beauté (concours présidé par sa mère, ex-miss encore très svelte). Sa tante décédée récemment, Will se retrouve seule avec sa mère et son obsession de la ligne que Will n'a pas. Ce même été elle découvre les prémices de l'amour avec Bo, un garçon de son âge avec qui elle travaille. Sauf que sans le montrer, elle souffre des mauvaises langues et du qu'en dira-t-on. Alors, par défi, elle décide de s'inscrire à ce concours de beauté et entraine avec elle d'autres filles hors-du-commun.

Dans ses remerciements, l'auteur félicite les graphistes pour le design de la couverture et pour «l'avoir rendue si agréable au toucher». C'est le premier contact avec le lecteur et je souris car c'est la première remarque que je me suis faite : la couverture est noire avec en son centre une femme ronde en robe de soirée rouge, entièrement mate à l'exception de la silhouette qui est en vernis sélectif (c'est-à-dire qu'il y a du vernis uniquement sur la silhouette, le reste étant mat, celle-ci ressort visuellement et paraît douce au toucher). D'un premier abord ce roman est donc très attirant.
Ensuite l'histoire de Will est prenante. Elle qui n'a jamais connu son père habitait depuis toujours avec sa mère et sa tante, deux soeurs pourtant si différentes l'une de l'autre : sa mère ex-grosse devenue miss et depuis faisant très attention à conserver son corps filiforme, sa tante ayant toujours été grosse pesant plus de 200kgs sur la fin. Will est ronde certes mais jusqu'à présent elle l'assumait, ou presque. Mais voilà qu'en grandissant elle vit mal le regard des autres et leurs remarques acerbes. Avec Bo son coeur chavire et elle se sent bien tant qu'ils restent discrets. Mais le jour où leur relation pourrait devenir officielle, Will panique et met un terme à leur relation. Car, si en privé tout est possible, il lui est extrêmement difficile d'assumer en public. Et plus le temps passe, plus elle se demande pour quelle raison elle s'est inscrite à ce concours, et pour prouver quoi au juste ? Son quotidien vacille, elle perd ses repères… Réussira-t-elle à tenir le cap ?
Entre culpabilité personnelle et solidarité amicale, Miss Dumplin (dont la traduction est «boulette») est un roman simple et tendre qui donne un autre regard sur l'adolescence et le mal-être de chaque individu. Car si le principal problème de Will est qu'elle est ronde, elle s'aperçoit que ceux qui ne sont pas gros ont d'autres problèmes. A cet âge, les jeunes ne sont pas tendres entre eux. Toute vérité est-elle bonne à dire ? Faudrait-il y mettre les formes ? Comment gagner confiance en soi ? Avec l'aide de qui, ses parents, ses amis ? Ceux sur qui l'on peut compter finalement, quels qu'ils soient, pour nous aider à nous assumer.
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Pourquoi ce livre ? :

Je remercie les Editions Michel Lafon, pour ce livre que je n'aurais certainement pas découvert sans eux. le résumé m'a vraiment plu, et puis premier des vente du New York Times, il ne fallait pas passer à côté !

Pourquoi j'ai passé un très bon moment en la compagnie de ce roman ?

C'est une jolie petite pépite que j'ai découverte là. Dès les premières pages j'ai étais charmé par le personnage de Willowdean Dickson, jeune fille de 16 ans avec quelques kilos en trop, mais qui s'assume pleinement. Jusqu'au jour ou …
Bo le garçon qui travaille avec elle, et qui est tellement beau, va lui accorder ce qu'elle désirait au plus profond d'elle. Et sa confiance en soi va s'envoler. Alors elle décide de faire ce que sa tante au même âge aurait voulu faire : participer à un concours de beauté.

Willowdean c'est la copine que j'aurais aimé avoir au collège, qui s'accepte comme elle est, sans forcément accorder de l'importance aux regards des autres. Qui sait se défendre et défendre les autres. Par ce que ce n'est pas un âge facile, mais que le jugement lui il l'est. C'est là où les complexes arrivent en force.
L'auteure nous livre une très belle leçon de vie, avec une écriture simple, fraîche, avec beaucoup d'humour et qui touche, à sa façon au plus profond de soi. Parce qu'on est obligé de s'identifier à Willowdean par ce qu'on a tous été complexé par quelque chose. Et que ce n'est pas facile de prendre confiance en soi.

J'ai vraiment aimé ce chemin qu'elle nous fait traverser, sur l'acceptation de soi, avec un personnage tellement charismatique. Willowdean ça était ma copine pendant ma lecture, je suis un peu triste de l'avoir quitté, ses questions, sa bonne humeur et son histoire avec Bo, Ellen et les autres vont me manquer.

Le mot de la fin :


Willowdean m'a aidé à sa façon à voir les choses autrement. Et j'espère qu'elle fera de même avec vous. Un livre que je ne peux que conseiller à tous !

Ma note 5/5

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La couverture est très belle.

Le titre attrayant. "Dumplin" en français signifie "Boulette".

Le contenu n'est pas terrible.

Ce qui m'a attiré vers ce roman, c'est le résumé ! En effet, il a su me convaincre et me donner envie de lire ce livre mais il en a été tout autrement au fil des pages. L'histoire traîne en longueur alors que nous savons tous comment va se dérouler la trame de cette histoire dans les grandes lignes.

Will est une jeune ado de seize ans qui se trouve grosse. Elle assume ses rondeurs mais le regard d'autrui peut se montrer parfois cruel. Puis sa mère est une ancienne miss de beauté et la vie n'est pas toujours un long fleuve tranquille pour Will ! Elle assume malgré ses bourrelets, sa grosseur ne l'a dérange pas jusqu'au jour où Bo va faire son entrée dans sa vie. Son jugement va vite changer alors que pour lui, c'est la plus belle d'entre toutes à ses yeux...

El est son amie depuis toujours, c'est la seule avec qui elle se sent bien et n'a pas envie de la partager avec d'autres. El a un petit ami et songe à avoir des rapports intimes avec lui.
Ce que ne supporte pas Will finalement, c'est que les autres avancent et pas elle, elle a peur de rester sur le carreau et va tout faire pour aller de l'avant ! Cela dit, la façon dont elle va s'y prendre pour y arriver pourrait en surprendre plus d'un...

Même si le message que nous envoie le livre est formidable, l'histoire est plate. On fait beaucoup de surplace. le coeur du livre n'est clairement pas intéressante, c'est assez ennuyant et pas utile dans la mesure où ça n'apporte rien à la trame.

Ce livre saura sûrement toucher son jeune lectorat, pour qui cette histoire est avant tout destinée puis surtout car ils se reconnaîtront pour certains dans les traits de Will.

Pour moi, ça a été une lecture décevante dans la mesure où je m'attendais à plus d'actions et de fluidité dans l'histoire. Il y avait matière à exploiter mais l'auteur est restée cantonnée sur l'aspect physique. Et la fin de ce roman n'est pas assez poussé, on s'attend clairement à autre chose que cette simple fin. Julie Murphy aurait dû ajouter quelques lignes supplémentaires à son roman, ça n'aurait pas été du luxe !
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J'ai repéré ce roman il y a longtemps alors j'ai sauté sur l'occasion de m'y attarder. Il faut dire que la couverture est très belle et j'avais envie d'une lecture « feel good ».

L'histoire nous est racontée par Willowdean. Will est selon ses propres termes, grosse, et objectivement, c'est vrai qu'elle l'est. Mais elle possède une assurance qui fait qu'elle se moque du regard des autres. On la prend comme elle est et puis c'est tout.

Et puis, elle tombe amoureuse. Bo est le mec parfait. Il fait honneur à son prénom, il est gentil, il lui donne des papillons dans le ventre… C'est là que tout déraille et que Will dévoile ce qui se cache sous sa façade car toutes ses insécurités font surface. Au lieu de se sentir belle, voilà qu'elle commence à complexer sur ses bourrelets, à se demander ce que Bo lui trouve. Qui n'a pas ressenti cela?

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Cela faisait plusieurs mois que j'entendais parler de dumplin', tout d'abord sur la blogosphère anglophone, puis du côté des Français également, grâce à la traduction de ce roman chez Michel Lafon, parue ce 12 mai. Séduite par son résumé, qui me promettait un vrai feel-good book, je me suis laissé tenter... et si j'ai lu ce roman très rapidement et avec un certain plaisir, j'avoue tout de même être restée sur ma faim...

Pardon. Je sais, le roman parle de surpoids. C'était un mauvais jeu de mots. Je n'aurais pas dû.

dumplin' est donc le surnom de Willowdean, ce qui signifie "boulette de pâte", ou quelque chose d'avoisinant. Et oui, Willowdean est grosse, elle est la première à l'affirmer. Son physique ne lui a jamais vraiment posé de problème, et elle s'assume pleinement, malgré le regard parfois pesant que pose sur elle sa mère, ancienne reine de beauté filiforme, qui dirige encore aujourd'hui le concours de beauté local. Mais arrive dans sa vie un certain Bo, qui, sans blague, est beau.
Pas de commentaire, les enfants. Je sais, ça vous démange. Mais passons outre.

Et paradoxalement, ce n'est que lorsque Bo s'intéresse à elle que Willow commence à se sentir mal dans sa peau, ne parvenant pas à comprendre comment un être aussi parfaitement parfait que le jeune homme pourrait la trouver séduisante. Sur un coup de tête, elle s'inscrit à un concours de beauté, celui-là même que sa mère préside et qu'absolument toute la ville suit. Qui, des habitants de la ville, de ses amis ou d'elle-même, sera le plus ébranlé par cette décision ?

S'il y a bien un élément pour lequel je ne peux que féliciter ce livre – au sens propre, hein. N'allez pas vous imaginez que je parle à mes livres en leur disant "mais oui, c'est bien, tu es très intéressant, mon petit. Je t'aime, va !". Je n'en suis pas encore à ce stade-là –, c'est son caractère fluide et entraînant. La narration est très agréable, très accessible en VO si vous voulez tenter l'expérience, avec de nombreuses touches d'humour et autres anecdotes distrayantes, et globalement, les pages se tournent tout de même très vite.

Malheureusement, j'ai été trop gênée par le manque d'action de certains passages, l'absence d'alchimie dans la romance, une fin assez décevante, et surtout par les stéréotypes qui émaillent le texte. Vous vous demandez lesquels ? Disons qu'il y a... tout, du triangle amoureux à la dispute avec la meilleure amie, en passant par la mère célibataire qui a des problèmes relationnels avec sa fille. Tout.
Par ailleurs, j'ai eu plus de mal avec l'héroïne que ce à quoi je m'attendais. Si je l'ai trouvée charmante dans un premier temps grâce à sa maladresse et à son humour, j'ai déchanté en la voyant agir de façon parfois incompréhensible, voire mesquine, et en quelque sorte perdre en maturité au fil du roman. Je l'ai plus "retrouvée" telle que je l'appréciais en fin de roman, mais j'ai tout de même eu un peu trop souvent envie de la secouer.

Je ne suis pas en train de vous dire de ne pas lire dumplin'. Ce roman reste un hymne à l'acceptation de soi, à la tolérance, à la confiance en soi, et c'est un message bien trop essentiel pour être dédaigné. Lisez ce livre s'il vous tente : bon nombre d'entre vous ne serez pas dérangés par les mêmes éléments que moi, et vous aurez tous gagné une dose d'optimisme ! Simplement, n'en attendez peut-être pas trop, de façon à ne pouvoir qu'être agréablement surpris...

De belles intentions, sans aucun doute, et un message essentiel qui fait toujours chaud au coeur, peu importe son physique, mais qui sont desservies par des lenteurs intempestives et des stéréotypes lassants. dumplin' reste une lecture agréable et positive, qui nous fait rire et nous serre le coeur, et donne très certainement à réfléchir... Mais qui n'est malheureusement pas le coup de poing, le roman lumineux et bouleversant que j'espérais.

Note attribuée : 6/10
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