Et après...

Un roman de Guillaume Musso, c'est pour moi la parenthèse idéale entre deux lectures plus sophistiquées. Jamais déçue et souvent nostalgique quand arrive l'heure de la dernière page.

Et après: l'histoire de Nathan célèbre avocat qui se retrouve confronté à un messager annonciateur de morts imminentes. Au-delà de cet aspect mystique et fantastique, il y a, comme toujours, des personnages auxquels on s'attache. Sa femme Mallory fragile mais combien vraie dans ses valeurs et sa vision du monde à vouloir donner, partager. En proie au décalage matériel et carriériste de son mari, c'est la lumière de ce roman. Au même titre que leur fille qui resplendit comme une fleur pleine de soleil.

J'ai aimé dans ce roman mussolien l'exploration de l'âme des protagonistes, l'appel à la vie quand la mort plane plus fort que jamais, et toujours les citations en début de chapitre, profondes et bienfaisantes.

Un roman tendre, haletant, fantastique, où l'argent ne fait pas le bonheur, mais où la mort aura toujours le dernier mot. Hâtez-vous de vivre et d'aimer car nul ne sait de quoi demain sera fait. Et après... c'est trop tard.

Je n'avais jamais lu un seul livre de Guillaume Musso et je trouvais que cela manquait à ma –hum- culture. Adulé par les foules, vilipendé par les aficionados de la vraie littérature, je voulais comprendre les tenants et les aboutissants de cette bataille digne de celle entre les anciens et les modernes.

J'ai donc commencé cette lecture en tentant de rester vierge de tout a priori, en me disant qu'après tout s'il était autant encensé par les lectrices moyennes, c'est qu'il devait avoir un intérêt quelconque. Après lecture je peux répondre à cette question : que nenni, aucun intérêt.



Reprenons au début : soit un jeune héros brillant, beau et intelligent, Nathan :



« Brillant, riche et fier de lui.

Tel était Nathan del Amico.

Vu de l'extérieur. »



Voici le premier message de Musso aux foules : méfiez-vous des apparences, les gens ne sont pas ce qu'ils montrent, ce brave Nathan souffre en réalité d'un gros complexe d'infériorité dû à ses origines modestes… Pauvre chou !



Mais le pauvre chéri a un autre souci :



« Mais sa vie privée avait suivi la trajectoire inverse de celle de sa réussite professionnelle. Ces dernières années son couple s'était défait. (…) Certes, il n'était pas le seul dans cas –au cabinet, plus de la moitié de ses collègues étaient également séparés de leurs épouses – mais cela n'était pas une consolation. (…) Non, pensa-t-il en s'asseyant sur le canapé, un homme qui dort sans personne à ses côtés et qui n'a pas vu sa petite fille depuis trois mois n'a pas réussi sa vie, fût-il par ailleurs millionnaire. »


Deuxième message, pioché dans les pages « proverbes » du Larousse : « l'argent ne fait pas le bonheur » mes amis (ce que je répète souvent à mon banquier )…



Heureusement pour lui, un ange – pardon, « un messager » - est descendu du ciel pour l'éclairer (comprenez : lui assener les proverbes et autres sentences populaires de bon aloi)

Ainsi, il assiste à une opération chirurgicale compliquée visant à retirer des métastases cancéreuses du foie d'un pauvre homme, et soudain le sens de la vie lui apparaît clairement :


« Il se sentait humble. A ce moment précis, ses dossiers, ses réunions de travail et ce million de dollars sur son compte en banque lui parurent futiles. »


(Ai-je dit que Nathan était un brin niais ?)



Pour faire court, le messager a évidemment un message à lui délivrer –cqfd- message que Nathan comprend mal –il est niais- mais il va tout de même se rappeler qu'il est mortel – sans blague ?-


« Nathan se sentait très abattu. Non, il n'était pas puissant. Personne ne l'était vraiment. Tout ne tenait qu'à un fil : sa vie comme celle de Sean. »



Nathan va faire d'autres grandes découvertes :


« Voilà ce qui ne tournait pas rond dans sa vie : il ne prêtait pas assez d'attention aux autres. Une phrase que lui répétait souvent Mallory lui revint alors en mémoire : « S'occuper des autres, c'est s'occuper de soi. » »



Le sujet central tient à l'accompagnement en fin de vie des patients, et plus largement des hommes, avec des phrases brillantes sur le sujet :


« Tu ne dois pas avoir peur d'avouer tes sentiments à ceux que tu aimes. »

« Pour faire face à la mort de quelqu'un de précieux, tu dois te rapprocher de ceux qui t'aiment. »

« Parfois tu te sentiras très seule et tu auras envie de pleurer et alors il faudra le faire parce que ça fait du bien. »


Et la conclusion, génialissime :


« La vie est quelque chose de formidable. Quelque chose de si précieux. »


Alléluia !

Je précise que ces phrases sont adressées à une enfant ce qui explique sans doute leur caractère niaiseux…. Ou pas…


Nathan va donc devenir humain – je vous passe les péripéties multiples et invraisemblables, et découvrir qu'il n'est pas seul au monde et que l'amûuuuur c'est c'qui y'a d'plus beau...


Pour conclure voici la recette du succès populaire :


- piocher dans le dico quelques sentences populaires, copier-coller,

- s'intéresser à des thèmes universels comme l'amour, la vie la mort –et ne pas hésiter à abuser du mot « amour »

- créer des héros stéréotypés niais si possible,

- écrire de façon très simple, sujet- verbe- complément, comme si vous vous adressiez à une enfant de trois ans

- en rajouter dans le pathos : mort d'enfant, alcoolisme des parents, enfance malheureuse, injustice sociale, tout est bon à prendre pour faire pleurer dans les chaumières – axer tout de même les malheurs sur les jeunes enfants, cela émouvra davantage -

- tremper le tout dans une ambiance irrationnelle voire surnaturelle avec quelques pseudo-données scientifiques – tirées des manuels de vulgarisation tout de même - visant à accréditer des élucubrations

- ajouter quelques citations d'auteurs intellos en début de chapitres, mais dans le corps du texte ne citer que des références populaires –« Nuits blanches à seattle », …

- Bref prenez vos lecteurs pour des c....



A bon entendeur ...
Lien : http://www.lecturissime.com/..

J'ai dévoré ce roman de Musso, qui nous permet de nous poser quelques questions, entre autre : quelles sont mes priorités dans la vie. Ma carrière, ma famille ?
L'histoire d'un jeune trentenaire brillant, qui parti de rien, a gravi tous les échelons de la hiérarchie sociale. Il n'a rien à envier à personne. Pourtant Nathan DEL AMICO a perdu le plus précieux : sa famille. C'est quand sa femme est partie avec leur fille qu'il s'en est rendu compte ! Et puis un Messager, Docteur Garrett GOODRICH, lui apprend qu'il va mourir. Il veut profiter de ses derniers instants sur la Terre avec sa fille. Mais si le Messager ne le visait pas LUI, directement ?

Je dois vous l'avouer. Je n'avais pas encore lu de Guillaume Musso. Je ne vais vous faire l'affront de vous dire que je n'avais jamais entendu parler de lui, ce serait déplacé ! Seulement, on ne peut pas tout lire, il y a des auteurs à côté desquels on passe. Et comme lui, n'avait pas besoin de promotion pour être reconnu, il ne m'a pas semblé nécessaire de le prioriser.

Les livres audio me permettent d'accéder aux textes que je n'ai pas le temps de découvrir. « Et après » était donc une écoute idéale pour enfin remédier à mes lacunes.

Après cette aventure new-yorkaise, mélange de rédemption, de fantastique et d'amour, mon avis est positivement mitigé. L'écriture est simple, agréable. Si l'on met de côté la superficialité des relations et les raccourcis faciles, son scénario est parfaitement ficelé. Il laisse planer un certain mystère qui garde le suspense qu'à la fin. La lecture s'est passée sans accroc et je me suis laissé embarquer. le récit recèle un peu trop de bons sentiments pour moi, les personnages sont caricaturaux et l'histoire est truffée de clichés, mais la mécanique a fonctionné sur moi.

Je comprends maintenant le succès de cet écrivain. Ce genre de livre, que je qualifierais de thriller feel-good, réunit plusieurs ingrédients recherchés par les lecteurs. Il fait tourner les pages, sans se prendre la tête, avec bienveillance et n'a donc aucun mal à trouver son public.

Cette première expérience m'a fait le même effet qu'un bon téléfilm dont on n'arrive pas à se détacher. On voit les ficelles mais on se laisse tout de même berner. Ce roman est un des premiers de Guillaume Musso. J'imagine que certains défauts se sont peut-être améliorés dans le futur. Maintenant que je suis dépucelé, je m'y intéresserai de plus près !
Lien : https://leslivresdek79.wordp..

Après quelques lectures noires et ardues, j'avais besoin de légèreté. Un peu d'amour dans ce monde de brutes, et je me suis dit qu'un Musso ferait sûrement l'affaire. Et bien je ne me suis pas trompé. J'ai apprécié cette histoire mêlée d'amour, de fantastique, j'irai jusqu'à dire tragique aussi, le thème principal étant la mort et la perte d'êtres chers, même si on est à vingt mille lieus de l'essai philosophique bien entendu. Les personnages sont attachants et bien fouillés. le récit bien développé avec une fin certes prévisible mais bien amenée.

Voici le seul et unique roman de Guillaume Musso que j'ai lu. À 20 ans je lisais très peu de littérature contemporaine mais quelques amis me parlaient de Musso ou encore de Nothomb. Même si cette lecture remonte à plus de 10 ans, j'en conserve encore un souvenir (diffus, il est vrai).
Sortant le nez des classiques de la littérature française et francophone, anglaise, américaine et russe, j'ai trouvé la lecture de ce roman particulièrement aisée. L'intrigue m'a beaucoup intéressée et j'ai vraiment aimé découvrir ces personnages et les voir évoluer.
Seulement voilà, je ne m'explique pas pourquoi je n'ai jamais été tentée de lire un autre roman de cet auteur. Je ne méprise pourtant aucun écrivain ni aucun genre et me fiche pas mal de l'opinion publique concernant tel ou tel auteur.
Et après ? Ça reste un mystère.

Il fait parti de la Top-list des livres de Musso (cf mes autres critiques); Toujours avec une intrigue bien ficelée, intrigante, entraînante, déroutante, étonnante... et ce waouh quand on lit les dernières lignes. Sans oublier une histoire d'amour (pas toujours gnian-gnian) dans une atmosphère fantastique qui laisse libre court à notre imagination et au suspense.
Comme la plupart des livres de cet auteur, je vous le conseille fortement, vous ne serez pas déçu ^^

Voilà, j'ai enlevé "Et après" en trois soirées...Je n'ai pas aimé ! C'aurait pu être un beau livre parce que l'idée est bonne, teintée de fantastique et abordant des thèmes graves, mais pour moi, c'est trop "soap", sirupeux, feuilleton télé de l'après-midi. Par moment, c'est mieux construit, plus puissant, on croit que ça va démarrer. Mais non, Musso retombe dans la mièvrerie. C'est le premier et le dernier livre de Musso que je lis...
Si vous voulez rester dans ce genre d'histoire mais trois niveaux au-dessus, alors il faut lire "La femme du 5e" de Douglas Kennedy.

Sympathique mais...c'est tout. Voilà comment je définirais "Et après...". Un peu comme tout les livres de Guillaume Musso, d'ailleurs. C'est agréable, fluide, divertissant mais au final ce n'est jamais exceptionnel. J'ai trouvé celui-ci particulièrement fleur bleue et long pour son contenu; même si j'ai beaucoup aimé certains points comme l'histoire de Candice.
Je n'ai donc pas grand chose de plus à ajouter si ce n'est que..il est bien pour passer le temps.

Très beau livre sur les priorités de la vie : que faut il garder d'une existence au moment du bilan? Que fait-on de ses haines, de ses amours, de ses préjugés, de ses priorités de vivant pris dans le flot quotidien au moment ou sonne la fin?

Nathan est abordé un jour par un messager de la mort. Insensiblement d'abord, par doute, puis de toutes ses forces, il bouleverse sa vie.

Le fond du roman est une merveilleuse histoire d'amour, de fidélité au delà des préjugés, une histoire fragile et précieuse. La lecture est agréable, prenante et on se laisse attendrir par les destins des personnages.

A lire !