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sur 6534 notes
Premier roman de "Guillaume Musso" (si je ne me trompe pas), le deuxième que je tente, après avoir apprécié La fille de Papier.

On compare souvent Guillaume Musso et Marc Levy. Apparemment leur style seraient proches, leur écriture facile etc... Admettons, là n'est pas vraiment la question.

J'aime bien les deux auteurs, on qualifie leur écrits de romans de gare ou nom plus à la mode en ce moment : Pages-Turner.

Mais ces derniers temps j'ai une légère préférence pour Musso, qui donne plus de profondeur et de crédibilité a ces personnages. Ici nous suivons Nathan a qui tout réussi, mais qui finalement est passé a coté de pas mal de choses. Il est passé a coté de sa vie.

Car ce livre n'est pas une romance idiote, non, c'est une ôde à la vie. On peux le qualifier de roman facile, avec un fin assez prévisible, mais je ne pense pas que ce soit cela l'essentiel. Non, ici on ce concentre plutôt sur l'idée générale du livre.

Dans ce roman on vois Nathan qui peu à peu se rend compte de ce qui est important dans la vie. La famille, son couple, ses origines. Et non sa stupide carrière !

La lecture est facile, oui, on tourne les pages assez rapidement, mais on y prends beaucoup de plaisir. Les thèmes abordés, la mort surtout, sont omniprésent et pas franchement joyeux.

Ce livre m'as beaucoup touché, comme beaucoup de monde, j'ai perdu des proches et je n'aimerais pas en perdre d'autres. Je me suis donc retrouvé dans ce livre, grâce aux personnages qui sont tellement attachants qu'on ne veut pas les voir mourir.

Une agréable surprise, pour mon deuxième essai de cet auteur. Son prochain roman Central Park sort dans deux jours et je pense que je vais me laisser tenter, afin de voir comment son style a évolué en une petite dizaine d'années.
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Comme souvent, j'ai trouvé mon exemplaire de ce roman dans la boite marquée "FRANCESES" du bouquiniste du Leclerc de ma petite ville du Portugal. Pour moi, tous les romans français que je peux trouver chez ce bouquiniste sont des perles: en français, pas chers, usés...bref, tout ce qu'il me faut. J'avoue que j'ai trouvé étrange qu'un livre, sommes toutes, récent se trouve lá. Je lui ai sauté dessus, payé et suis partie en courant. le livre était assez abîmé mais tant pis: un livre usé raconte toujours deux histoires (l'écrite et la marquée sur les pages, la tranche, la couverture par les lecteurs qui ont possédé le bouquin en question). Au fil de la lecture, je me suis apperçue qu'il manquait une page...mais, bon...ça ne m'a pas empêchée de comprendre et de continuer ...
J'ai apprécié le roman, simple, un peu cliché. J'ai trouvé que les personnages manquaient un peu de profondeur...Les décors aussi: j'aurais voulu sentir New York plus fort. Ce que j'ai trouvé le mieux réussi, c'est le personnage de la fille de Nathan, Bonnie. Bref, c'est mon deuxième Musso et malgrès l'énorme succès (auprès des Babeliens et Babéliennes et du public en général), je n'ai pas trouvé le roman "feux d'artifices-coup de coeur-et tout le tralala" mais ça se laisse lire. J'ai été scsiée à la fin et je vous en prie, otez-moi un doute, sinon je devrais rejoindre l'avis de Sly, lecteur Babélien qui écrit, le 18 juin 2011: "On peut dire que pour le coup, le titre est vraiment bien choisi. J'aurais pas fait mieux" (sic). Mon doute, donc: le roman ce termine vraiment sur cette phrase: "Au niveau de Trinity Church, il pressa le pas : la femme qu'il aimait l'attendait à la maison. Et elle avait besoin de lui" (sic)......Ben...et après...je me demande s'il ne manque pas encore quelques pages á mon exemplaire. Si oui, je vais de ce pas faire une réclamation en bonne et dûe forme à mon bouquiniste!
P.S.: Ceci n'est pas une critique. Simplement mon humble avis. Je n'oserai ni ne saurai jamais écrire un livre....Mais alors, pourquoi tant de tapage...Pardonnez-moi, fans de Mr. Musso.
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Je n'aurais jamais eu l'idée de mettre ce livre dans ma bibliothèque Babélio et il m'était totalement sorti de l'esprit. Heureusement Hugo a eu l'excellente idée de nous proposer une critique savoureuse (comme toujours !) qui a bien su mettre en lumière et en perspective les questionnements hautement existentiels de G. Musso dans ce roman qui est je crois son premier opus.

Je l'avais complètement oublié en effet. Lu il y a près de quinze ans (j'étais jeune, crédule, insouciant et terriblement illettré à cette époque), ce livre ne m'a laissé comme impression que : « Et après, elle est où l'histoire !?! » C'est dire s'il m'a marqué.

Le père Goriot, lu à la même époque dans le cadre du cours de Français, bien que douloureux pour mon esprit alors en friche, m'a tout de même laissé une impression bien plus substantielle. Mais bon, vouloir comparer ces deux livres, ça revient à comparer une écharde à une grosse armoire normande.

Ça commence donc par un type divorcé (?...), bref, séparé de son ex et de son enfant, qui se croit malade, fait un bilan de santé, voit que tout va bien et peu à peu se rapproche de son ex qui vit avec un type infâme (étonnant ! n'est-ce pas ?). du coup il n'aura pas grand mal à reconquérir sa belle puisqu'ils vont simplement apprendre à se parler, oui ! Échanger des mots qui véhiculent des idées pour dire ce qu'on a au fond de l'âme Une pratique qui devient désuète à notre époque de l'empire des images, des smileys, des flashmobs et autres « happenings ». Les mots, comme c'est ringard ! Ça sert à quoi les mots puisque les émotions suffisent vu qu'elles au moins elles ne mentent pas, qu'elles sont authentiques.

Et, au fil des chapitres neuneu de cette histoire bidon, va-s-y que j'te balance des citations de grands écrivains pêchées sur des sites « dédiés » pour saupoudrer ce récit inconsistant d'apparences de culture, pour introduire une pseudo-solennité qui fait grincer les dents des authentiques amoureux de la vrai littérature réellement culturelle. de plus, s'il avait effectivement lu les oeuvres des écrivains dont il met des citations en exergue en tête de ses chapitres, cela se ressentirait dans sa façon d'écrire. Pour preuve cet article du Figaro (http://etudiant.lefigaro.fr/vie-etudiante/news/detail/article/avoir-des-lectures-exigeantes-influe-sur-la-memoire-et-le-niveau-d-ecriture-21229/ ). Heureusement, il y a encore la science pour venir au secours de la Littérature.

La niaiserie se pare toujours des couleurs les plus criardes parce qu'elle aime se faire remarquer. Elle ne trompe que les petites midinettes (qui, soit dit en passant, peuvent être de tous âges) en manque d'exaltation qui ont désespérément besoin d'éprouver (peu importe le flacon, n'est-ce pas ? tant qu'on a la biture), de se sentir émoustillées comme des jeunes filles tout juste pubères que leurs hormones commencent à titiller un peu de partout et à mettre leur corps en effervescence.

Seulement il n'y a dans ce livre que du vide. Ça tourne en rond à vide. Quand Flaubert parlait de faire un livre sur rien, ça ne voulait pas dire le vide sidéral. C'est bien de piocher des citations mais encore faut-il savoir les interpréter.

Ces livres fonctionnent comme la cigarette. Fumer une cigarette ne calme pas l'envie mais donne envie pour la prochaine. Cela crée le besoin mais n'apporte rien d'autre, aucun contentement ! Un véritable filon pour les trusts de la littérature avec un tout petit « l » qui ne sert qu'à alimenter le compte en banque d'un exilé fiscal qui vit le rêve américain à Greenwich Village.

Quelle leçon retirer de ce livre ? Qu'on a perdu 100 francs (Eh oui, c'était une autre époque). Je retiens surtout que depuis que Musso et Lévy ont le succès que l'on sait, les livres des écrivains (Pas auteurs !!! ÉCRIVAINS) dont le patronyme a le malheur de commencer par un l'ou un M ont vu la place qui leur était attribuée sur les étagères des librairies se réduire drastiquement, voire disparaître pour ceux qui jusque-là peinaient à s'y maintenir.

Certes, me direz-vous, ils (re)mettent le pied à l'étrier à beaucoup de gens qui sans cela ne liraient aucun livre sans images. Dans ce cas, chers libraires, faites un coin spécialement aménagé, excusez-moi, « dédié » pour eux. Il y a déjà le coin Chick-lit et le coin Bit-lit. On peut très bien créer le coin Shit-lit. À côté des toilettes ce serait parfait.

Ah ! et j'oubliais. À la fin il vécut heureux avec son ex-ex et leur enfant et peut être que depuis le père noël lui a apporté une petite soeur. Mais bon on s'en fout royalement vu que ce qui compte c'est d'acheter le bouquin suivant.

PS : j'avais même oublié le côté mièvrement fatidique de l'histoire avec le médecin qui annonce au « héros » qu'il va passer l'arme à gauche. C'est vrai qu'on s'en tamponne comme de notre n.m.ANAT. Glande génitale mâle, logée dans une poche cutanée située sous la verge, et qui possède une fonction exocrine (production de spermatozoïdes) et une fonction endocrine (production d'hormones mâles notamment de la testostérone) gauche, comme dirait pas Hugo.
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Une chose dite peut être interprétée de façon complètement différente. Ce livre est basé sur ce genre de quiproquo qui peut tout changer...

On commence l'histoire avec Nathan qui a huit ans et veut sauver une fillette de la noyade mais il se trouve pris au piège et se noie. Il aperçoit la fameuse lumière blanche annonciatrice de la mort mais il revient à la vie.
Puis on se retrouve vingt plus tard. Nathan a réussi sa vie professionnelle en étant le meilleur avocat avec une très bonne renommée mais a échoué dans sa vie amoureuse.
Un jour, un mystérieux médecin vient interrompre le cours de son existence en lui dévoilant une chose qui va bouleverser le cours de sa vie. Mais a-t'il bien écouté ce que ce médecin, Garrett Goodrich, lui a annoncé ? Son interprétation n'est-elle pas trop rapide ? Nous voilà au coeur d'une histoire qui ne va pas nous laisser indemne...

Déjà j'aime beaucoup le style et l'écriture de Guillaume Musso. Il arrive à nous entraîner dans ses histoires et finir en beauté sur quelque chose d'absolument inattendu.
Ici, ses personnages sont vraiment touchants, on se sent proche d'eux et on s'attache à leur devenir.
Nathan tout d'abord qui est au départ juste le fils de la femme de ménage d'un brillant avocat va évoluer au fil de l'histoire. Il va gravir les échelons d'une société qui en demande toujours plus et qui n'est basée que sur le "m'as tu vu". Il va aussi vouloir devenir un homme important pour la femme qu'il aime, Mallory, qui a tout dans la vie. Mais sa réussite interfère sur sa vie de couple car à vouloir aller trop haut on passe à côté de l'essentiel...
Mallory, qui est une fille bien née, a le coeur sur la main et aide son prochain car pour elle l'argent et la notoriété n'a pas d'importance. C'est une personne philanthrope et très simple qui a des valeurs qui se perdent de nos jours.
Puis nous avons ce fameux médecin, Garrett, qui sorti de nulle part, va apporter une grande valeur à l'histoire notamment en nous faisant réfléchir sur notre existence et ce qui compte le plus pour mener une vie agréable et heureuse.

Dans cette histoire on a beaucoup d'amour "Sans une main pour l'accompagner, il ne voulait plus aller nulle part ; sans une voix pour lui répondre, il n'était que silence ; sans un visage en face du sien, il n'existait plus", une réflexion sur la vie et une remise en cause de son existence "l'homme n'est qu'un amas de cellules. Son corps se décompose dans la terre ou brûle dans le four d'un crématorium et c'est fini. Basta. Tout le reste n'est qu'une vaste fumisterie". Car que feriez-vous si demain on vous apprenez que vous allez mourir ?
"Y a-t-il un endroit où nous allons tous ?"
On se le demande. À chacun son interprétation et son point de vue sur la question.
En tout cas je vous laisse découvrir ce beau livre qui m'a beaucoup touché et merci à notre auteur pour cette belle histoire.

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Et après......On peut dire que pour le coup, le titre est vraiment bien choisi. J'aurais pas fait mieux.

Le livre raconte l'histoire de Nathan qui a vécu une expérience de NDE (Near Death Experience) à l'âge de 8 ans en voulant sauver celle qui saura sa femme plus tard. C'est l'idée directrice du livre. Et après ? Et bien ça part dans tous les sens, même si on se s'écarte jamais très longtemps de la trame principale.

Pour ma part, j'ai trouvé la lecture fade, sans saveur, ennuyeuse. Les différentes péripéties que rencontre notre jeune et parfait avocat ne servent qu'a donner un peu de consistance au livre sans apporter quoi que ce soit d'utile au thème principale de celui-ci. Les personnages n'ont rien d'attachant, certains sont inutiles. J'ai le sentiment d'avoir lu un livre dont on aurait mélangé tous les éléments d'une recette commerciale, en pensant que le nom de l'auteur suffirait à faire vendre le livre même si celui-ci ne mérite aucun intérêt.

Mais le pire c'est peut-être la fin. Lorsqu'on prend la peine de lire un livre en entier alors même qu'on en retire aucun plaisir, on continue en espérant que le dénouement viendra récompenser cette persévérance. Comment doit on se sentir alors quand la fin se finit en queue de poisson ? Et qu'on se dit et après ? vous noterez que je me répète mais, la fin m'a frustré. Tout ça pour ça. J'ai tourné la dernière page suis revenu en arrière, j'ai encore tourné la dernière page en me disant non c'est pas possible, j'ai dû sauter une page, le livre ne peut pas se finir comme ça. Et bien si.

Résultat, j'ai le sentiment d'avoir perdu mon temps, je n'ai pris aucun plaisir durant ma lecture. Seul quelques citations me paraissent dignes d'intérêt et je vous en laisse d'ailleurs juges.

Mis a part quelques citations que j'ai ajouté, je n'ai rien apprécié dans ce livre.
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Sympathique mais vain, voilà mon sentiment en lisant mon premier Musso.
Nathan del Amico, brillant avocat à New York est un miraculé. A l'âge de sept ans en voulant sauver une fillette de la noyade, c'est lui qui se noie, arrêt cardiaque, le fameux couloir lumineux puis le miracle, Nathan revient à la vie. Vingt plus tard, alors qu'il a épousé et divorcé de la fillette sauvée, un étrange médecin le contacte.
Musso est souvent comparé à Marc Levy, et c'est vrai que ce roman qui se passe à New York, qui parle d'amour et fait appel au fantastique semble suivre la même ligne que Levy. Alors c'est sur, on n'échappe pas aux caricatures, aux clichés, on est souvent dans superficiel et le bon sentiment, mais on se surprend à prendre ici ou là une pointe d'intérêt, que la lecture est plûtot agréable et on se rendre compte que Musso nous manipule avec un certain talent. Comme quoi les préjugés. Et donc par conséquence renvoie à la première phrase de mon avis.
Je réessaierai peut-être un autre Musso, pour voir.
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Vous avez envie de passer une nuit blanche?
Commencez donc ce Musso ce soir. Et on en reparle demain, épuisés mais heureux ;-)
Oui le livre est "facile", les personnages sont lisses, on peut si on est de mauvaise foi (lol) considérer l'histoire comme prévisible (j'ai pas trouvé), oui c'est vrai, seulement voilà, c'est très agréable à lire, on n'arrive plus à lacher l'histoire.
Ceux qui aiment Lévy aimeront Musso, je l'avais dit je pense dans ma critique de "Sauvez-moi" de Musso. J'ai préféré "Et après". Et tout ce qu'on reproche à Lévy (dont je n'ai pas tout aimé, mais dont j'ai par exemple adoré "vous revoir"), on peut le reprocher à Musso.
Pour ma part je j'ai rien contre la lecture facile, ou ce que les critiques snobs appellent le roman de gare.
Si vous lisez pour le plaisir, Musso est un bon choix.
A lire!
isa
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Nathan del Amico est un brillant avocat de New-York, renommé pour ses compétences et envié par ses confrères. Pourtant, tous ignorent le passé de Nathan et notamment sa première rencontre avec la mort. En effet, à l'âge de 8 ans, Nathan a pris des risques insensés en plongeant dans un lac afin de sauver une fillette de la noyade. Après cet acte héroïque, Nathan a vu la " Lumière blanche", celle qui le conduisait au long du tunnel qui mène jusqu'à la mort. Pourtant, ce dernier est miraculeusement revenu à la vie. Peut^etre n'était'ce pas encore son heure...
Les années ont passées et Nathan a occulté cette partie de son passé jusqu'au jour où il va rencontrer un cancérologue, le Dr Garrett Goodrich qui se dit être en mesure de prévoir la mort. C'est alors que le terrible passé de Nathan remonte à la surface et que ce dernier réalise que sa rencontre avec Garrett n'est pas anodine: il est venu l'accompagner dans ses derniers moments et l'aider à atteindre le bout du tunnel.
Avec une écriture légère et fluide, Musso aborde un des sujets les plus durs à accepter pour un être humain, celui de sa propre mort. Les personnages, autant Nathan que Garrett, tous deux dans un genre différents, sont attachants et ce livre est vraiment un vrai régal... A lire !
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Je connaissais Guillaume Musso seulement de nom jusqu'à ce qu'une gentille collègue m'offre ce roman, celui qui me fit donc découvrir l'auteur. Cela fût pour moi une découverte coup de coeur ! "Et après..." fait partie de ces bouquins que je garderai précieusement toute ma vie. Une histoire qui m'a bouleversée jusqu'au plus profond de mon être. Qui a piqué ma curiosité. Qui m'a fait m'interroger beaucoup. le genre d'histoire qui reste en tête un bon moment après l'avoir terminée...

C'était la première fois que je lisais sur un thème abordant la mort, le mystère de la vie après la mort, les âmes, les anges, le temps qu'il nous reste, où va-t-on lorsqu'on meurt, quelque chose dans ce goût-là, développé dans un style très fin, très subtil, très vague, aussi. Ce roman est vraiment très bien écrit, c'est beau, ça coule tout seul, c'est une musique à nos oreilles.

J'ai trouvé les liens entre les personnages très forts, des personnages imparfaits et pas toujours heureux quand il faut, qui ont peut-être oublié de juste apprécier l'essentiel au quotidien, le besoin de se remettre en question. Les personnages sont profonds et bien décrits. On s'attache facilement à eux, au fur et à mesure que l'histoire avance. le passage racontant le rapport familial entre Nathan - personnage principal - et sa mère m'a fait pleurer de vraies larmes. Je ne sais pas pourquoi ce sujet vient me chercher autant. Peut-être est-ce surtout de la façon dont c'est écrit. Guillaume Musso est vraiment doué pour dire les choses tout en conservant une aura de mystère du début à la fin...C'est tellement lumineux !

Nathan est approché par un inconnu qui changera sa vie à tout jamais mais, cela prend du temps avant qu'il comprenne POURQUOI ce Dr. Goodrich est entré en contact avec lui. Que lui veut-il ? C'est d'ailleurs parfois très frustrant parce que ce dernier ne donne pas beaucoup de détails lorsque Nathan le questionne. Tout est toujours flou, nébuleux, plein de sous-entendus, un peu vide de sens puisque ces réponses ne dévoilent pas grand-chose. Ses réponses sont toujours incomplètes, invitent à l'interprétation, ça va au compte-gouttes, Nathan se creuse donc les méninges mais s'énerve, aussi ! Il en vient même à penser que le type est cinglé et le harcèle.

Les réponses tardent à venir mais c'est avec le temps qu'elles font leur chemin, tout comme pour nous. Au final, on se rend compte que tout, absolument tout, a un sens. C'est prévu ainsi. Et BOUM pour la finale ! J'ai tellement ADORÉ ce bouquin et le relirai, pour sûr !
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Quel courage de mourir à huit ans par amour pour un autre enfant : il plonge , la sauve et se noie .
Mais Nathan est-il vraiment mort ?

Il parcourt un corridor , tapissé de quiétude , de douceur et d'amour infini . Il s'approche d'un être de lumière qui lui sourit .
" J'ai vu un visage , admit-il , un visage qui semblait ne pas avoir d'âge ... Puis , soudain , au dernier moment , alors qu'il se croyait déjà de l'autre côté , il avait senti qu'on lui laissait le choix . Partir ou revenir .
Pour l'aider dans sa décision , on lui avait envoyé une vision :
une image fugitive , comme un bref éclat d'avenir .
C'était un visage . le visage de celle qui allait devenir sa femme . P. 506-507

Cet épisode , classé profondément dans un tiroir de sa mémoire , notre héros grandit .

Il va se décarcasser , bosser , afin de féconder le succès et la gloire .
Il va même oublier sa mère une Napolitaine fière mais peu instruite , qui lui montra la définition du courage .
Cette pauvre femme qui fut engrossée , battue et abandonnée par son mari violent , buveur et cavaleur, un ouvrier du bâtiment .

Nathan a réussit .
Il est devenu un avocat ambitieux et célèbre .

" Et puis , il y avait eu un matin sombre de novembre 1991 où l'hôpital l'avait appelé pour lui annoncer sa mort et cet amour lui était revenu en pleine figure .
Comme bien des fils avant lui , il était à présent rongé par le remords , hanté par tous les moments où il s'était montré ingrat et indifférent . " P.93

Peu à peu , dominé par le pouvoir et l'argent , il va perdre ses deux biens les plus précieux : sa femme et sa fille .

Un divorce qui va l'anéantir .
Des bamboches à l'insomnie , Nathan se sent mal .
Des douleurs lui enserrent la poitrine .
Est-ce la fin ?

Et que veut ce médecin qui lui colle à la peau ?
Pourquoi le suit-il comme un petit chien ?
Pourquoi écouter ses desiderata ?
Il est bien comme ça .
La simplicité pourrait-elle lui apporté de la joie , lui réchauffer le coeur , lui rappeler combien la vie est belle dans le partage et l'amour ?

Quel dommage que l'inspiration d'un thème aussi profond n'ait pas plus stimulé la verve de Guillaume Musso et enlevé ainsi la magie .
Un rythme rapide , certes , pour rentrer dans la tragédie d'une vie gâchée par le besoin de reconnaissance , par la fin d'un amour , par la fin de la vie .
Peut-être trop rapide pour moi .
Je n'ai pas eu le temps de m'installer à leurs côtés et pleurer avec eux .
Je n'ai pas compris comment un homme aussi intelligent que notre avocat perde les pédales aussi facilement , se laisse entraîner par un illustre inconnu , tout docteur illustre qu'il est .

Je désire avancer mon joker avant de continuer cette critique et m'assurer que demain sera meilleur pour lui dans mon prochain billet .
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