Ils se tiennent toujours immobiles, debout dans l’herbe perlée de rosée. Dorothée secoue la tête, lentement. Elle a écouté l’histoire de Théo dans un silence religieux, sans l’interrompre, sans marquer la moindre désapprobation. Mais la retenue qu’elle s’est imposée se fissure. Théo ne suscite plus en elle aucune pitié. Elle ne ressent plus que colère et incompréhension.
Dans leur lutte fratricide, le jour l'emporte sur la nuit.
je n'en ai rien à foutre de tes regrets ! Juliette et David sont morts par ta faute , parce qu'on ne devrait pas être ici aujourd'hui !.
Tu as connu l'époque où on pouvait ,encore fumer dans les resto .Il n'avait pas l'air honteux le moins du monde de son comportement .
Pas de vraie séparation, pas de différend, pas de dispute. La fin de votre histoire t'a laissé un goût amer. Même s'il n'y avait pas entre vous d'affinités particulières, tu as gardé l'étrange impression d'être passé à côté de quelque chose avec elle, de ne pas l'avoir rencontrée au bon moment. Comme si l'absence de maturité t'avait empêché de saisir la chance qui t'était offerte.
Le ciel au-dessus des montagnes est glacé de rose et d'or. Dans leur lutte fratricide, le jour l'emporte sur la nuit .
Un portable de base, qui peut néanmoins leur sauver la vie. Dorothée passe son temps à se railler de tous ces types collés en permanence à leurs smart-phone, tablette, iPod... incapables même d'aller pisser sans consulter leurs SMS ou leurs tweets.
La véritable histoire d’un être n’est pas dans ce qu’il a fait, mais dans ce qu’il a voulu faire.
-J'aurais dû t'appeler pour te prévenir. ça aurait été plus correct. Je t'avais assuré qu'elle viendrait...
J'espère au moins que ça ne change rien à nos plans?
Tu souris.
Rassure-toi, Théo, ça ne change rien à mon plan.
Karim a empoigné une chaise métallique et l'a balancée de toutes ses forces contre la verrière, qui a explosé dans un grand fracas de verre brisé. Mahfouz a attaqué les fenêtres avec un extincteur. Le double vitrage n'a pas résisté à ses assauts répétés.