AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
EAN : 9782757849545
384 pages
Points (08/01/2015)
3.68/5   596 notes
Résumé :
Ils sont cinq. Cinq amis, la trentaine, qui se retrouvent après plusieurs années pour une randonnée dans les Pyrénées, le temps d'un week-end. Romuald, le gamin des cités à qui tout a réussi, a invité Théo, Dorothée, David et Juliette dans son luxueux chalet. Mais la montagne lui est-elle aussi familière qu'il l'a laissé croire? Le groupe s'égare, d'anciennes inimitiés ressurgissent, les secrets de chacun se font jour. Jusqu'au drame. Impensable. Imprévisible ? C'es... >Voir plus
Que lire après Sans failleVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (141) Voir plus Ajouter une critique
3,68

sur 596 notes

Pour commencer ta critique, tu remercies naturellement la personne qui t'a offert ce roman.
Tu ignorais en t'inscrivant sur Babelio il y a bientôt un an que tu y ferais de belles rencontres et que tu allais non seulement pouvoir partager ta passion pour la lecture mais que tes échanges iraient parfois bien au-delà. Et que s'offrir des livres allait parfois devenir naturel même avec des personnes que tu n'as pourtant jamais réellement croisées.

Tu savais que ton amie appréciait Valentin Musso, et maintenant tu n'as plus le choix : c'est à ton tour de le découvrir. Toi tu ne connaissais que son grand-frère Guillaume. Il y a quelques mois tu ignorais d'ailleurs encore que les deux auteurs avaient un lien de parenté.

Quand tu as lu la quatrième de couverture, tu as tout de suite pensé à un autre roman que tu avais lu il n'y a pas si longtemps. Cette histoire de randonnée en montagne t'a en effet immédiatement fait songer aux six fourmis blanches de Sandrine Collette. Tu t'attendais d'emblée à une histoire similaire, avec une promenade meurtrière lors de laquelle les hommes ne seraient plus rien face à une nature déchaînée.
Mais tu prends rapidement conscience qu'ici, le danger ne vient pas forcément uniquement d'une nature impitoyable.
Si ton amie t'invite un jour dans son chalet pour découvrir ensemble les glaciers avoisinants, tu devrais déjà réfléchir à une bonne excuse pour décliner sa proposition.

Théo lui a accepté. Il ne sait même pas pourquoi. Toi non plus d'ailleurs. Il a revu par hasard son vieil ami Romuald et celui-ci a ensuite organisé un petit séjour lors duquel un circuit escarpé les emmènera dans les vallées pyrénéennes.
"A quoi ces retrouvailles riment-elles ?"
"Comment s'est-il laissé embringuer dans ce week end à la montagne ?"
Ces deux hommes, dès le début, tu les vois comme deux paons qui s'affrontent. Qui a le mieux réussi sa vie professionnelle dans la finance ? Qui a la plus belle voiture ? Ils sont les deux principaux personnages, ils semblent s'affronter de façon muette et toi, tu ne sais pas de quoi il retourne exactement.
Mais ils sont plus nombreux pour cette expédition. Cinq en tout. Théo est accompagné de Dorothée, sa compagne, même si leur couple semble vaciller depuis quelques mois déjà. Et il y a David également qui lui aussi est en couple avec la fragile et anorexique Juliette. Sa condition lui permettra-t-elle d'avoir l'endurance nécessaire pour un tel parcours physique ?

Tu lis un thriller alors tu te doutes que tout ne va pas bien se passer. Vont-ils se perdre et affronter les crevasses, le froid ? Vont-ils subir la faim, la neige, les avalanches ? Eh bien en tout cas, les massifs ne vont pas les épargner.
"Ils ont froid. le vent souffle avec fureur."
"Il avait soif, terriblement soif."
"Tu ne vas pas me dire qu'on s'est trompé de chemin ?"
L'exploration des névés va rapidement se muer en cauchemar. Pourtant Romuald prétendait connaître les lieux par coeur. Comment a-t-il pu se laisser surprendre ainsi ? Oublier la carte et même une partie du matériel d'escalade, qui auraient assuré à tous un voyage serein ?
"Je me demande s'il ne s'amuse pas à nous foutre la trouille."

Et puis tu lis le premier flash-back. L'auteur te fait entrer dans la peau de Romuald en te tutoyant. Cette originalité dans le style te permet de savoir immédiatement si tu lis un retour en arrière ou si tu es de nouveau avec les randonneurs dans le présent sans que l'auteur n'ait besoin de te l'écrire. Et bien sûr ce procédé te permets de t'identifier plus facilement à cet homme puisque tu te retrouves littéralement dans sa peau.
"Tu avais envie de la prendre dans tes bras, de te perdre dans l'odeur de sa chevelure."
Tu apprends que Romuald est d'origine martiniquaise et issu d'un milieu plus que modeste.
"Romuald ne rêvait que d'une chose : quitter son quartier, changer d'univers."
"Et puis un jour, il parvient à intégrer un prestigieux lycée, qui lui ouvre les portes d'un nouveau monde."
C'est dans cet établissement que Romuald et Théo lieront une étrange et malsaine amitié. David, lui, y est également scolarisé mais tu constates rapidement qu'il ne joue que le rôle de sous-fifre de Théo, qu'il ne fait que suivre le mouvement sans avoir de réelle personnalité.
Très vite, tu apprends qu'il y a eu un drame par le passé. Une fille est morte. Mais cette tragédie et sa corrélation avec le parcours montagneux ne te seront révélées que progressivement.

Et Valentin Musso sait y faire pour maintenir le suspense. Quand un chapitre se termine sur une note angoissante ou une révélation, tu peux être sûr qu'il va revenir à l'autre période pour te faire languir un peu plus longtemps. Tu te souviens du premier flash-back ? Il est intervenu alors que l'un des cinq randonneurs chutait dans le précipice. Et c'est pareil dans l'autre sens. Mais toi tu n'es que le lecteur et tu ne peux pas intervenir. Tout a déjà été écrit, même les pages qu'il te reste à lire et tu ne peux donc qu'assister à ces tensions entre les marcheurs sans en comprendre le sens.
"Les disputes sont la plaie des randonneurs, elles sont fréquentes et naturelles, mais elles arrivent rarement au bout d'une demi-journée de marche."
Et tu attends passivement l'explosion. Tu la sais imminente mais tu ne sais pas comment ni pourquoi. Tu n'es même pas sûr de savoir qui.
Certains promeneurs ont des secrets, mais davantage que connaître ces derniers, tu te demandes si leur amitié est sincère et ce qui résulte en vérité de ces non-dits. Comme si toute leurs relations n'était qu'hypocrisie et faux-semblants.
Théo a-t-il raison de se penser "Tourner la page ? ... Rien d'autre ? Pas de rancoeur, pas de haine ... ?"
Mais quelle page Romuald a-t-il ou n'a-t-il pas tournée ?

Romuald et Théo, c'est l'alpha et l'oméga, le yin et le yang. Sur le papier ils se ressemblent et pourtant, au fur et à mesure que leurs histoires nous sont contées, tu t'aperçois que tout les oppose. L'un d'eux est une victime. Mais les rôles ont changé. En tout cas rien n'est gravé dans le marbre. Au lycée, Romuald était une sorte de jouet entre les mains du jeune Théodore, un fils à sa maman aux humeurs changeantes, une figure incontournable de l'école qui s'amusait aux dépends d'autrui, qui se droguait, qui ne savait pas que les actes avaient des conséquences. Et Romuald, à contrecoeur, pardonnait ces excès parce que Théo était pour lui un besoin, un symbole de son désir d'intégration.
"Tu n'arrivais pas à en vouloir à Théo, encore moins à le détester, c'était au-dessus de tes forces."
Mais aujoud'hui le terrain de jeu a changé, on n'est plus dans une école de riches où trouver sa place est d'autant plus difficile qu'on est issu d'un milieu défavorisé.
La montagne, c'est une immense cour de récréation dans laquelle Romuald tient cette fois les rennes. Tandis que Théo se demande ce qu'il fait là en réalité. Cette fois il ne maîtrise plus rien.
"Il n'arrive pas à se débarrasser de l'impression désagréable qu'il a acquis un ascendant sur eux. Son chalet. Sa montagne."

Si le rôle des deux hommes semble avoir été modifié, tu sais en revanche que l'issue des deux histoires ne peut être que dramatique. Non pas que l'histoire se répète, les deux sont liées mais uniques et ne se ressemblent pas. Mais tout converge à chaque fois vers une issue fatale et tu ne peux qu'attendre et tourner les pages pour connaître l'ampleur des dégâts à venir. Tes sentiments s'égarent. Tu ne peux pas apprécier Théo, dur et cynique. Tu te ranges donc aux côtés du plus faible, Romuald. Mais quand Théo souffre le martyre en montagne ( "une migraine qui l'élance derrière les yeux" , "une douleur fulgurante lui traverse le ventre" ) tu ne sais plus s'il est le plus méchant des deux. Malgé ses erreurs passées, tu ne peux pas vraiment prendre parti pour l'un ou pour l'autre. Ton avis change régulièrement. Ton empathie également.

Tu refermeras cependant le roman avec un avis mitigé. Cette lecture t'a plu mais ne t'a pas totalement transporté. En fait, tu n'as jamais réussi à t'intéresser aux deux histoires parallèles avec le même intérêt. Tu as eu du mal avec les épisodes "souvenirs" quand ils ont commencé parce que tu t'intéressais davantage au périple des cinq randonneurs, et il faut avouer qu'il t'a fallu un temps d'adaptation pour te faire au tutoiement, quand tu entrais dans la peau de Romuald. Et à l'inverse, tu attendais ces retours ensuite avec impatience parce que quoi qu'il se passe durant le périlleux circuit touristique du présent, tu sais que tu ne trouveras ton explication qu'en remontant le temps, encore un peu plus loin. Selon toi, le roman est assez inégal. Parfois il est arrivé à te passionner et tu tournais les pages frénétiquement et parfois d'autres passages n'ont pas su maintenir en revanche ton attention avec autant d'efficacité.

Et tu l'as donc forcément un peu comparé à Six fourmis blanches parce que même si les trames des deux histoires n'ont que quelques similitudes, le point de départ est le même et tu as quand même entre les deux préféré d'une courte tête le roman de Sandrine Collette.

Peut-être que demain, Babelio t'attribuera enfin la si convoitée étiquette de novice en montagne ?

Commenter  J’apprécie          273
Je connais bien Musso, Guillaume, mais je ne connaissais pas du tout son petit frère Valentin. Je ne vais pas faire de comparatif entre les deux, car ils n'écrivent pas dans le même registre et pas du tout dans le même style.

Merci donc à la dernière opération Masse critique pour m'avoir permis de tester cet auteur qui me tentais depuis un moment.

L'histoire se concentre sur très eu de personnages, cinq pour être exact qui vont passer quelques jours en montagne. Des retrouvailles d'anciens amis, des tensions, des rancoeurs, des problèmes de couples et des personnages très travaillés sont au coeur de cette intrigue bien ficelé.

Cela aurait pu être un sorte de huis-clos somme toute basique si l'auteur n'avait pas eu la brillante idée de nous plonger, tout les trois-quatre chapitres dans le passé d'un certain personnage. Pour ces Flash-backs qui durent en général deux chapitres, l'auteur utilise une narration différente, nous plongeant pleinement dans la tête du personnage.

Même si on devine aisément le but du récit, on se laisse porter par l'histoire car au delà du final, ce qui est intéressant c'est de découvrir le cheminement de chaque personnage. de plus la fin ne tombe pas dans la facilité, et se révèle surprenante.

Une agréable lecture, très facile à lire mais loin d'être simpliste. Valentin Musso a écrit quatre livres avec celui-ci, et je serais curieux de voir de quoi traitent ses autres rom ans, et s'ils sont de la même qualité.
Commenter  J’apprécie          410
🎼Pourtant, que la montagne est belle🎵

C'est vrai que le décor des Pyrénées mis en scène par Valentin Musso est magnifique. Et inquiétant en même temps par ses dangers intrinsèques. Et parce qu'on sent très vite que cette randonnée vers les glaciers entre amis ne va pas être une promenade de santé. Déjà, côté ambiance amicale, on a fait mieux. Théo se montre un être puant et désagréable d'entrée de jeu, y compris avec sa compagne. Mais les autres(Dorothée, David, Juliette et Romuald) ont une drôle de façon de célébrer les joies de l'amitié.... Une définition de "ami'' à revoir peut-être, pour eux...

En tout cas, les voilà partis avec en tête Romuald, qui connaît bien le coin et la montagne. Les deux couples en plus, citadins jusqu'au bout des ongles, peinent et se demandent dans quelle galère ils sont allés se fourrer en acceptant ce week-end rando. Rapidement les choses se corsent entre une erreur de chemin et un violent orage qui déferle subitement.

Entre les chapitres rando, Valentin Musso intercale en employant la deuxième personne du singulier le récit de l'adolescence et des prémices de l'âge adulte de Romuald, métis martiniquais sans père vivant dans une barre HLM qu'il souhaite laisser derrière lui le plus vite possible grâce à ses facultés scolaires. Reçu en prépa math, il rencontre Théo et David et se lie d'amitié en particulier avec le premier.
Ces chapitres étoffent la personnalité des divers protagonistes et dévoilent les imbrications conduisant à notre fameux sentier de randonnée pyrénéen. Là aussi Valentin Musso fait merveille en recourant à des descriptions de la faune, de la flore, des différents états propres aux glaciers, c'est très intéressant et pose bien le décor. La montagne est le sixième personnage tant son rôle est capital.

L'auteur dresse un plan sans faille mais non sans surprises. Si le murmure de l'ogre reste mon préféré de lui pour l'instant, celui-ci m'a agrippée dès le prologue pour ne me relâcher qu'une fois la dernière page tournée. Et encore!
Commenter  J’apprécie          312
Quand les fantômes du passé marchent sur les platebandes de la vengeance, sous la plume de Valentin Musso cela donne un thriller totalement addictif.
L'alternance de la narration entre passé et présent est très réussie. le passé est évoqué à la 2ème personne du singulier, ce qui rajoute une bonne dynamique au récit. L'écriture très imagée ressemble à de scènes d'une série US. Ça se lit tout seul, ça se lit vite, comme des voyeurs qui tombent sur une histoire racontée par un inconnu, cela nous happe, nous rendant incapables de décrocher.
On sent que ça dérape petit à petit et que ça risque de mal finir, que ça va sûrement très mal finir…
Le lexique de la montagne rajoute de la consistance à l'histoire. En cherchant à reconstituer le puzzle des personnalités des personnages, l'auteur se situe aux limites du thriller psychologique.
Seuls petits bémols : quelques inconstances et des questions restées sans réponses.
Ce roman soulève de nombreuses questions également sur la place de l'individu dans la société et montre combien les choix individuels modèlent le lendemain.
Commenter  J’apprécie          320
Première rencontre avec Valentin Musso et encore une fois, grâce à la boîte à lire qui est une vraie mine d'or. Je me suis plongée avec grand plaisir dans ce thriller particulièrement prenant. Deux amis de lycée se rencontrent par hasard après des années à s'être perdus de vue. Ils décident de partir, avec quelques autres, en randonnée vers un petit glacier. Mais les rancoeurs passées vont refaire surface, des secrets enterrés profondément se rappellent à leurs souvenirs et tout ça va tourner au drame.
Les grands sujets autour de cette randonnée sont surtout les inégalités à la naissance et l'ascenseur social, mais aussi la drogue, quelque soit le milieu.
J'ai beaucoup aimé le style et la construction. On alterne les chapitres du présent, racontant la randonnée et les drames successifs qui montent en puissance. Et les passages où on découvre petit à petit les évènements passés, au travers de l'histoire de Romuald. L'originalité, c'est que ce deuxième récit se fait à la deuxième personne, le narrateur s'adresse directement à Romuald, ce qui fait son petit effet pour faire monter la pression.

Ce fut une chouette lecture et une belle découverte pour un auteur que j'ai envie de découvrir un peu plus.
Lien : https://www.facebook.com/Les..
Commenter  J’apprécie          290

Citations et extraits (53) Voir plus Ajouter une citation
Dans moins de trente secondes, elle sera morte.
Son corps sera tellement méconnaissable que ses parents, à la morgue, parviendront à peine à l’identifier. Seul un petit tatouage sur sa cheville droite ne leur laissera aucun doute. Un papillon tribal qu’elle s’était fait tatouer à 18 ans.
« Elle ne méritait pas ça… », « À son âge… », « Elle avait tout pour elle… ». Voilà le genre de banalités que l’on entendra à l’annonce de sa mort, parce qu’il faut bien dire quelque chose dans de pareilles circonstances.
Commenter  J’apprécie          120
Derrière la vitre du véhicule, elle t’a fait un petit signe de la main. Tu l’as vue sourire, d’un sourire triste qui t’a fait culpabiliser. Tu as songé qu’il y avait une certaine cruauté à se montrer aimable et poli à longueur de journée avec des quasi-inconnus et si dur avec ceux qu’on aime.
Commenter  J’apprécie          180
Vingt mineurs. Presque tous multirécidivistes. Certains, auteurs de faits très graves. Rien n’expliquait d’ailleurs qu’ils aient atterri dans un centre fermé plutôt qu’en prison. Une sorte de loterie.
Karim avait planté un type de son quartier de trois coups de tournevis dans le dos. Heureusement pour lui, le type s’en était sorti. Mahfouz, un de ses deux acolytes, avait failli tuer un élève dans son lycée pro à coups d’extincteur dans la tête. Sinon, la plupart étaient là pour de banales histoires de drogue.
« T’es là pour quoi ? » C’était la question inévitable quand on était nouveau. Et là, il fallait faire gaffe à ce qu’on disait.
Commenter  J’apprécie          70
Il disait : « Ici, y a un règlement, mais y a pas de règles. »
Le règlement, c’était : lever à 7 heures, douche quotidienne imposée, cours et sport obligatoires, cannabis et alcool interdits… toute une liste de trucs censés vous remettre dans le droit chemin.
Et puis il y avait la réalité. Presque tout le monde fumait du shit. Comme l’alcool, il entrait facilement pendant les visites et les éducateurs fermaient les yeux – on ne se gênait même plus pour se rouler des joints devant eux. Ils avaient pris l’habitude de laisser faire, pour acheter la paix sociale, parce qu’ils n’avaient pas vraiment le choix. Le centre était une vraie Cocotte-Minute. La tension y était permanente. Sept adultes en tout et pour tout quand ils auraient dû être au moins une quinzaine. Avec les rotations, il arrivait même que la nuit il n’y ait qu’un surveillant présent.
C’était un jeu de les faire craquer. Beaucoup, pleins de folles ambitions à leur arrivée, finissaient en arrêt maladie ou se mettaient en dispo au bout de quelques mois.
Commenter  J’apprécie          40
Le sens de ses paroles n'a pas franchi la barrière de ton cerveau. Tu étais encore dans le coaltar, vaseux.
Plus tard, tu devrais songer que la mort par téléphone a quelque chose d'irréel - l'éloignement physique, la voix retranscrite pas de simples ondes donnent l'impression d'un mauvais canular.
Commenter  J’apprécie          110

Videos de Valentin Musso (37) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Valentin Musso
À l'occasion de la 19ème édition du salon "Lire en Poche" à Gradignan, Valentin Musso vous présente son ouvrage "Dans mon obscurité" aux éditions Seuil.
Retrouvez le livre : https://www.mollat.com/livres/2818344/valentin-musso-dans-mon-obscurite
Note de musique : © mollat Sous-titres générés automatiquement en français par YouTube.
Visitez le site : http://www.mollat.com/ Suivez la librairie mollat sur les réseaux sociaux : Instagram : https://instagram.com/librairie_mollat/ Facebook : https://www.facebook.com/Librairie.mollat?ref=ts Twitter : https://twitter.com/LibrairieMollat Linkedin : https://www.linkedin.com/in/votre-libraire-mollat/ Soundcloud: https://soundcloud.com/librairie-mollat Pinterest : https://www.pinterest.com/librairiemollat/ Vimeo : https://vimeo.com/mollat
+ Lire la suite
autres livres classés : thrillerVoir plus
Les plus populaires : Polar et thriller Voir plus


Lecteurs (1427) Voir plus



Quiz Voir plus

Retrouvez le bon adjectif dans le titre - (6 - polars et thrillers )

Roger-Jon Ellory : " **** le silence"

seul
profond
terrible
intense

20 questions
2864 lecteurs ont répondu
Thèmes : littérature , thriller , romans policiers et polarsCréer un quiz sur ce livre

{* *} .._..