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Citations sur Lolita (336)

Je pense aux aurochs et aux anges, au secret des pigments immuables, aux sonnets prophétiques, au refuge de l'art.
Telle est la seule immortalité que toi et moi puissions partager, ma Lolita.
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Oh, permettez-moi d'être sentimental pour une fois. Je suis si las d'être cynique !
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A plusieurs reprises, j'eus l'impression que ma proie enchantée venait d'elle-même à la rencontre du chasseur, que sa hanche rampait vers moi sur le sable onctueux d'une plage lointaine et fabuleuse ; mais soudain la petite dormeuse changeait languissamment de position, et je comprenais alors qu'elle était plus loin que jamais.
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Mesdames et messieurs les jurés, la majorité des pervers sexuels qui brûlent d’avoir avec une gamine quelques relations physiques palpitante capable de les faire gémir de plaisir, sans aller nécessairement jusqu’aux coït, sont des individus insignifiants, inadéquats, passifs, timorés, qui demandent seulement à la société de leur permettre de poursuivre leurs activités pratiquement innocentes, prétendument aberrantes, de se livrer en toute intimité à leurs petites perversions sexuelles brûlantes et moites sans que la police et la société ne leur tombent dessus. Nous ne sommes pas des monstres sexuels ! Nous ne violons pas comme ces braves soldats. Nous sommes des hommes infortunés est doux, aux yeux de chien battu, suffisamment intégrés socialement pour maîtriser nos pulsions en présence des adultes, mais prêt à sacrifier des années et des années de notre vie pour pouvoir toucher une nymphette ne serait-ce qu’une seule fois. Nous sommes pas des tueurs, assurément. Les poètes ne tuent point.
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Et je savais aussi clairement que je sais que je dois mourir que je l'aimais plus que tout ce que j'avais vu ou imaginé sur Terre, ou espérais trouver ailleurs.
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Nobles et frigides dames du jury ! J’avais imaginé que des mois, des années peut-être, s’écouleraient avant que j’ose me dévoiler devant Dolores Haze ; or, à six heures elle était complètement éveillée et à six heures un quart nous étions techniquement amants. Je vais vous dire quelque chose de très étrange : ce fut elle qui me séduisit.
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Edition Folio – Lolita – Vladimir Nabokov
Page 71
Ma santé devint florissante en dépit ou en raison de cette débauche de vide et d’ennui.

Page 87
Lundi. Delectatio morosa. Mes dolentes journées ne sont que spleen et douleurs.

Page171
J’adore mystifier les médecins, et, bien qu’exultant intérieurement, je glissai les pilules dans ma poche en haussant les épaules d’un air sceptique.

Tout paraissait curieusement si juste ce jour là. Si bleu et si vert.

Page 291 – sur les films policiers
Le monde du crime était un monde à part : là , des journalistes héroïques étaient torturés, les factures de téléphone se chiffraient en milliard, et des flics pathologiquement intrépides (…) mais d’une remarquable incompétence en tant que tireurs, pourchassaient la pègre à travers égouts et entrepôts.

Page 376 Devant le trombinoscope des individus recherchés
Si vous voulez faire un film à partir de mon livre, faites en sorte que l’un de ce visages vienne se fondre doucement avec le mien pendant que je regarde.

Page 399
« Lo ! Lola ! Lolita ! » Je m’entends encore crier son nom depuis une porte ouverte face au soleil, tandis que l’acoustique du temps, la coupole du temps, lestait mon cri rauque et révélateur d’un tel luxe d’angoisse(…)

Page 433
J’avais besoin de compagnie et d’attention. Mon cœur était un organe hystérique peu fiable.

Page 501
C’était une empoignade silencieuse, paisible, entre deux hommes de lettres, dont l’un était totalement désorganisé par une drogue tandis que l’autre était handicapé par un problème cardiaque et un excès de gin.

L’expression « justice poétique » est de celles que l’on peut utiliser avec le plus de bonheur en la circonstance.

Page 516
Ainsi donc, aucun de nous deux n’est en vie au moment où le lecteur ouvre ce livre. Mais tant que le sang continue de battre dans cette main qui tient la plume, tu appartiens autant que moi à la bienheureuse matière.

Et la suite trop longue à retranscrire ici :
A propos d’un livre intitulé Lolita – Article écrit en 1958 pour the anchor review avant la parution de l’édition américaine
Le début donc :

Après avoir usurpé l’identité du suave John Ray, le personnage, qui, dans Lolita, rédige l’avant-propos, tout commentaire venant directement de moi risque de paraître aux yeux du lecteur – à mes propres yeux en fait – comme un pastiche de Vladimir Naboko parlant de son propre livre.

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Je me surprends à penser aujourd'hui que notre voyage n'avait fait que souiller de longs méandres de fange ce pays immense et admirable, cette Amérique confiante et pleine de rêves, qui n'était déjà plus pour nous, rétrospectivement, qu'une collection de cartes écornées, de guides disloqués, de pneus usés - et les sanglots de Lo dans la nuit, chaque nuit, chaque nuit, dès que je feignais de dormir.
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Je t'aimais. J'étais un pentapode monstrueux, mais je t'aimais. J'étais haïssable et brutal et abject – j'étais tout cela, mais je t'aimais, je t'aimais !
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Soufflant violemment à travers ses narines tendues et noires comme du jais, il secoua simultanément sa tête et ma paluche ; ensuite, faisant montre d'un parfait savoir vivre et d'une générosité digne d'un gentleman, il offrit de régler la facture des pompes funèbres. Il s'attendait que je décline son offre. J'acceptai, laissant échapper un sanglot d'ivresse et de gratitude. Il en resta pantois. Lentement, d'un air incrédule, il répéta ce qu'il venait de dire. Je le remerciai à nouveau, avec encore plus de volubilité qu'auparavant.
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